A ses yeux ils trouvent qu’ils sont hors d’orbites
A ses lèvres ils reprochent qu’elles sont larges
Et pourtant à mes yeux c’est une déesse faite
A son intelligence ils la croient stupide
Et pourtant dans la douceur de la nuit ses conseils m’assagissent
A sa silhouette ils la jugent difforme et sans charme
Et pourtant à la regarder c’est une statue que je vois
Une sculpture qui me rappelle le génie de Dieu
A sa cuisine ils crachent au passage et médisent
Et pourtant rien n’est plus savoureux sur ma langue
Rien n’est plus doux au toucher que son corps enchanté
Rien n’est plus suave que son parfum aux huiles essentielles
Sa beauté se trouve dans mes yeux qu’elle éblouie
Son charme dans mon esprit qu’elle envahi
A sa voix ils la trouvent nasillarde comme une hyène
Et pourtant à sa mélodie cessent les concerts d’oiseaux
La mère nature intime de faire silence totale
Pour l’entendre la bercer dans une douceur infinie
A sa beauté ils trouveront toujours à redire
Mais rien qui me fera cesser de l’aimer
Un très beau poème Casimir… Qui nous rappel que l’aspect extérieur n’est en rien le plus important! et qu’à nos yeux l’être aimé passe au dessus d’ouragans des médisances des jaloux. Bravo!
merci beaucoup
j’avais mis un commentaire mais je n’ai pas du le valider. je disais que ce poème valait tous les préliminaires et qu’il ne fallait souvent que quelques mots bien écrits pour faire le bonheur de ces dames. Bravo pour cette déclaration qui va tout droit dans mes favoris – cordialement – JP