Tout ceux qui se taisent devraient être punis. Je me souviens jeune enfant avoir dit à mes parents alors que j’étais en primaire, qu’une de mes camarades de classes avait un gros problème. Alors qu’elle était penchée en avant, j’avais vu son tee-shirt se lever un peu et son bas du dos tout noir. J’avais levé le tee-shirt et avait constaté que tout son dos était d’une noirceur absolue, dû aux coups de ceintures qu’elle recevait par son père et ses frères. Mes parents m’avaient répondu de ne pas m’en mêler, qu’on ne savait pas pourquoi et que de ce fait on ne pouvait rien y faire… Je devais avoir 7 ans à l’époque. J’en avais pleurer de constater autant d’insensibilité. Ils auraient pu en parler à la maîtresse. Moi aussi. Mais à l’époque, j’étais obéissante. J’ai appris bien des années plus tard que cette jeune fille avait vécu un véritable calvaire. Non seulement elle se faisait battre mais elle se faisait aussi violer, par le père, et par les frères. Si j’avais su, si j’avais pu, du haut de mes 7 ans, j’aurais eu le courage de dénoncer cela, au moins à la maîtresse. Mais à l’époque, les maîtres aussi étaient sévères et nous corrigeaient si c’était nécessaire…
Donc si nous sommes témoins de ce genre de faits, il faut en parler, ne pas laisser passer. Parce que si l’enfant survit, il en gardera toujours les séquelles psychologiquement parlant…
Tout ceux qui se taisent devraient être punis. Je me souviens jeune enfant avoir dit à mes parents alors que j’étais en primaire, qu’une de mes camarades de classes avait un gros problème. Alors qu’elle était penchée en avant, j’avais vu son tee-shirt se lever un peu et son bas du dos tout noir. J’avais levé le tee-shirt et avait constaté que tout son dos était d’une noirceur absolue, dû aux coups de ceintures qu’elle recevait par son père et ses frères. Mes parents m’avaient répondu de ne pas m’en mêler, qu’on ne savait pas pourquoi et que de ce fait on ne pouvait rien y faire… Je devais avoir 7 ans à l’époque. J’en avais pleurer de constater autant d’insensibilité. Ils auraient pu en parler à la maîtresse. Moi aussi. Mais à l’époque, j’étais obéissante. J’ai appris bien des années plus tard que cette jeune fille avait vécu un véritable calvaire. Non seulement elle se faisait battre mais elle se faisait aussi violer, par le père, et par les frères. Si j’avais su, si j’avais pu, du haut de mes 7 ans, j’aurais eu le courage de dénoncer cela, au moins à la maîtresse. Mais à l’époque, les maîtres aussi étaient sévères et nous corrigeaient si c’était nécessaire…
Donc si nous sommes témoins de ce genre de faits, il faut en parler, ne pas laisser passer. Parce que si l’enfant survit, il en gardera toujours les séquelles psychologiquement parlant…