De  nombreux médicaments d’usage courant sont souvent d’origine animale et les recherches scientifiques actuelles font sans cesse de nouvelles découvertes pour trouver des molécules qui permettent de sauver des vies humaines.

La dernière en date c’est de pouvoir fabriquer dans l’avenir des globules rouges humains à partir d’un ver marin.

 

Depuis très longtemps les animaux ont été utilisés pour soigner des blessures et guérir les maux de l’espèce humaine.

Ainsi parmi eux, la sangsue est recherchée au niveau médical, pour absorber un hématome et faciliter la circulation veineuse tout comme  le porc qui lui est utilisé pour faire des greffes de peau chez les personnes brulées.

Des venins de reptiles comme celui du crotale et de la vipère sont utilisés pour fabriquer des anticoagulants ou des médicaments pour soigner l’hypertension.

La dernière découverte en date est pleine d’avenir dans la mesure où elle va permettre d’utiliser les capacités moléculaires d’un ver marin, couramment appelé l’arénicole.

Tout le monde connaît ce ver marin qui vit  dans le sable à environ 30 cm et qui creuse des petits trous en laissant en surface un tortillon d’excrément.

Grâce à l’une des molécules de ce ver, il va bientôt être possible de fabriquer des pansements qui permettront d’accélérer la  cicatrisation de plaies externes, de préserver les organes dans le cas de transplantation et même de servir de transporteur d’oxygène en cas d’hémorragie massive.

Cette molécule que les spécialistes médicaux cherchaient depuis près de quarante ans a semble t-il un avenir très prometteur pour pouvoir produire d’ici quelques années du sang artificiel, mais pour l’instant cela en est encore au stade expérimental.

Une PME bretonne s’est lancée dans cette expérience en mettant au point des brevets et en négociant avec les fabricants de pansements.

Il paraît nécessaire de soutenir tous ces projets de recherche médicale qui demandent à la fois du temps et de l’argent.