La société française est de plus en plus endettée et beaucoup, aimeraient bien, tout mettre sur le dos de la « crise » si crise il y a ! Car que voit-on en ce moment, des entreprises bénéficiaires qui ferment, pour mieux délocaliser et faire encore plus d’économie, des sociétés de grande distribution qui continuent à augmenter leur marge bénéficiaire, une industrie du luxe florissante et des banques qui payent grassement leurs « traders » ainsi que leurs actionnaires.


 Les effets de la crise ne sont pas pour tout le monde et ne se font sentir que dans les classes sociales dites « défavorisée », la France d’en bas, ceux qui travaillent durement pour enrichir de plus en plus tous ces industriels, commerçants et banquiers, sans scrupules, qui créent une crise pour mieux s’enrichir.

L’utilisateur de compte bancaire, appelé « client » n’est « considéré », par la plupart de nos banquiers, qu’au moment des dépôts et gare à ceux qui par suite sortiront des limites fixées par ces organismes pour tirer un maximum de bénéfice sur le dos de personnes aux revenus modestes Une pratique perverse consiste à octroyer des découverts qui seront par la suite annulés ou recalculés à la baisse. Un système de prélèvement de frais, de 10 à 20 euros suivant les banques pénalise chaque rejet  de virement. Ces frais, du essentiellement à un manque de provision, sont immédiatement retiré des comptes et ce avant même le crédit de vos salaires, ce qui entraîne, parfois, de nouveaux rejets. Le prélèvement automatique est très souvent obligatoire alors qu’il serait plus facile pour les personnes n’ayant que peu de réserve d’argent, de payer par virement quand le compte est en solde créditeur. Bien sur, faciliter cette formule sous entend, ne plus pourvoir percevoir de frais de rejet Autre dérive et tolérance absurde laissés aux banques se résume dans l’aspect forfaitaire de ces frais de rejet. De dix à 20 euros par prélèvement, sans tenir compte du montant rejeté. Un prélèvement de six euros, peut avec ce principe engendrer jusqu’à 20 euros de frais, sans compter les frais de non paiement qui seront perçu par l’organisme bénéficiaire de votre prélèvement. Calculette en main, cette personne, déjà en défaut de paiement, se verra ponctionné d’environ quatre fois le montant de son paiement ce qui entrainera peut être d’autres rejets. Cet engrenage monté de toute pièce par les banques pour soutirer un maximum de frais aux « mauvais payeurs » est communément utilisé et envoi à leur perte des millions de ménages français qui n’ont d’autres recourt que de présenter un dossier de surendettement auprès de la banque de la France Ces dossiers de surendettement, dernier recours avant de se retrouver à la rue, sont une bouffée d’oxygène mais ne règlent pas tous les problèmes. Pour les revenus les plus bas quelques annulations de dettes sont octroyées et pour ces bénéficiaires c’est l’équivalent d’une renaissance et d’une chance de pouvoir redémarrer sur des bases solides. Pour les autres, souvent des travailleurs, un étalement de la dette sur des années, leur permettra, au prix de longs et grands sacrifices, de sortir un jour de l’endettement. Pour cela, il leur faudra « travailler plus pour gagner plus » mais le service des impôts qui ne se base que sur les revenus et aucunement sur le pouvoir d’achat, en prendra une bonne partie. Pourquoi les gouvernements successifs, laissent –ils libre court à ces pratiques qui détruisent des familles complètes, les mettent dans des situations d’endettement impossibles à résorber et font tomber leur pouvoir d’achat au plus bas niveau. De tout temps c’est le peuple qui à fait vivre les classes dites « privilégiées » et nous sommes en droit de nous demander si la finance française n’est pas en train de tuer la « poule aux œufs d’or ».