Cannes, les musiques qui nous ont marqués.

 Le prestige du festival de Cannes n’est plus à démontrer ; de nombreux films présentés sur la Croisette ont marqué l’histoire du cinéma.

Les grands films ont souvent une musique inoubliable indissociable du film lui-même.

Ainsi, « le troisième homme » laissera à la postérité la formidable performance d’Orson Welles, mais aussi la mélodie obsédante interprétée à la cithare par Anton Karas. Orfeu Negro restera comme le film qui révéla la bossa Nova, le poète Vinicius de Moraes et le grand compositeur Carlos Jobim. {youtube}nVkDfnGobmI&feature=share{/youtube} Les musiques de Nino Rota enluminent les films de Fellini. Si l’image d’Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi hantera toujours les cinéphiles, dans la « Dolce Vira », la deuxième palme d’or du maître, « Huit et demi », doit beaucoup à sa musique. Les « chabada bada » d’un « homme et une femme » évoquent en nous les plages de Deauville où se rencontrent Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant. Dans « Apocalypse now », Francis-Ford Coppola utilise la musique à dessein : que ce soit au début avec les Doors qui chantent « the end » ou avec la fameuse « chevauchée des Walkyries » au moment de l’assaut. La musique de Wagner devient alors effrayante. Dans M.A.S.H, Robert Altman prend le parti de nous faire rire de la guerre. La chanson « suicide is painless » contraste par sa douceur aux images dures qui montrent des blessés évacués en hélicoptère. C’est le fils du cinéaste qui a écrit les paroles. Il a, parait-il, gagné plus d’argent avec cette chanson que son père avec son film récompensé par la palme d’or.