C’est depuis quelques jours que la communauté éducative du Cameroun est en congé. Ainsi, les élèves et les enseignants des écoles primaires, lycées et collèges du pays, sont appelés à observer une petite période de trêve, après presque neuf mois d’intensive activité. Dans la quasi-totalité des établissements scolaires du pays, le service de permanence n’est assuré que par certains personnels triés sur le volet par le responsable de l’institution. Et, ceux-ci sont chargés au quotidien d’apporter des réponses aux préoccupations des éventuels visiteurs.

Toutefois, si cette période est très attendue par les élèves qui y voient un moment dédié au repos et surtout aux divertissements, tel n’est toujours pas le cas pour les enseignants et surtout ceux du privé pour qui, cette période est l’une des plus difficiles de l’année. Car, ceux –ci n’ont droit pendant cette période vacancière à aucun avantage. Même pas à une indemnité de subsistance, de la part de leur employeur.  

En effet, les autorités camerounaises, s’étant rendu compte de l’incapacité des pouvoirs publics à assurer tout seul une éducation de qualité aux jeunes camerounais, ont décider dès l’aube de l’indépendance de libéraliser le secteur éducatif, afin de permettre aux confessions religieuses, personnes morales et personnes physiques, de l’accompagner dans la mission de l’éducation et de la formation de la jeunesse du pays. Aussi, afin d’éviter tout dérapage, le gouvernement camerounais mettra sur pied un certain nombre de mécanismes (décret, arrêtés, décision, circulaires…) devant réguler l’enseignement privé qu’il soit secondaire, primaire, ou même supérieur.  C’est ainsi qu’il sera exigé à tout promoteur d’établissements scolaire privé de réserver à son personnel – qu’il soit vacataire ou permanent – un traitement pour le moins « acceptable ».

Seulement, dans les faits, les promoteurs de structures scolaires s’érigeront en de  véritables bourreaux pour les enseignants. Car, ici, accepter la fonction d’enseignant c’est s’engager à travailler dans des conditions de travail précaire, et contre un salaire de catéchiste, payé 06 mois sur les 12 que compte l’année. Les autres mois, l’enseignant étant obligé de plonger dans la mendicité pour subsister. Entre débrouillardise et quémanderiez,  il ne fera pas bon être enseignant du privé au Cameroun pendant les vacances. Et, tout ceci, alors que ceux du publics reçoivent et en intégralité leur salaire, même pendant la période vacancière ; Une situation injuste qui mérite d’être corrigée, et dans les brefs délais ! rounais pendant les vans la mandicité pour subsister. e un salaire de catéchiste, payé 06 mois sur les 12 que com