Le Cameroun, au regard de ses énormes potentialités avait tout pour être l’un des pays les plus développés du continent africain. Des atouts qui ont poussé certains spécialistes à le qualifier d’ « Afrique en miniature ». Seulement, paradoxalement, le pays reste à ce jour l’un des plus pauvres du continent ; avec une jeunesse désœuvrée, abandonnée, et vouée à l’échec.
Cependant, si certains pensent que ces difficultés datent de très longtemps, il convient très rapidement de reconnaitre que tout s’est compliqué avec l’arrivée en 1982 au pouvoir de l’actuel président Paul Biya. Lui, qui a « instauré » et « entretenu » un système basé sur le favoritisme, le népotisme, le tribalisme, et surtout une corruption généralisée. Un état de chose qui fait désormais de l’homme fort de Yaoundé – à tort ou à raison – l’un des dirigeants africains les plus « somnolents ».
Seulement, depuis quelques mois, le digne fils de Mvomeka’a semble avoir pris la mesure du problème, et a à ce jour engagé de vastes chantiers qu’il convient de saluer du fond de son cœur. Des infrastructures à l’énergie en passant par les reformes politiques, le Cameroun est à ce jour en pleine construction.
Après avoir doté le pays d’un code électoral plus ou moins démocratique, l’actuel président du Cameroun a décidé de sortir son pays de l’obscurité en lançant des chantiers de construction de barrages hydro-électriques à Meve’élé dans son sud natale et à Lom Pangar dans la région de l’Est. Aussi, afin de dépolitiser l’opération d’assainissement des mœurs dite opération épervier lancé depuis 2008, il a crée un tribunal criminel spécial, qui se chargera de juger ces criminels d’un autre genre, et surtout de les contraindre à remettre l’argent du contribuable camerounais. Et comme sans doute l’un de ses plus beaux cadeaux au Cameroun, Paul Biya a décidé de lancé dans les tous prochains mois les travaux de construction de l’autoroute Douala-Yaoundé. Une promesse qui date de très longtemps !
Réélu en octobre dernier, Monsieur Paul Biya a placé cet autre septennat sous le signe des « grandes réalisations ». Des réalisations qui ne peuvent se concrétiser que s’il fait confiance aux jeunes, et surtout si son entourage actuel est totalement assainit.