Malgré l’existence d’un peu plus de 200 formations politiques, le Cameroun peinait jusqu’ici à se trouver un vrai parti  d’opposition fort, constant et sérieux dans sa démarche. Même le Social Démocratic Front de Ni John Fru Ndi et dans une certaine mesure l’Union des Populations du Cameroun (parti historique) qui à une certaine période donnaient quelques signes d’espoir n’étaient devenus en ces dernières années que l’ombre d’eux-mêmes. Ceci, en raison de l’égoïsme de leurs dirigeants.  Toutes choses qui ont permis au Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais du Président Paul Biya au pouvoir depuis 1982 de se tailler la part du lion sur le terrain politique national.

Seulement, depuis quelques mois, un éminent juriste camerounais a avec le soutien d’autres intellectuels mis sur pied une formation politique qui ne cesse de  surprendre par son professionnalisme et son audace.

En effet, lorsque le Professeur Maurice Kamto démissionne du gouvernement en Novembre 2011, personne ne le voyait devenir en moins de deux ans l’un des hommes politiques les plus influents du pays. Lui, qui juste quelques jours après sa démission réussira avec  plusieurs autres personnalités camerounaises à créer l’un des partis politiques les plus organisés de l’histoire du Cameroun : le MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun). Un parti qui aura pour  particularité d’avoir recruté dans tous les milieux socio-politiques du pays. Aussi, le parti du professeur Kamto se singularisera par sa classe dirigeante jeune, et suffisamment expérimentée (Alain Fogué, Maitre Emmanuel Simh, Sosthène Médard L., et bien d’autres personnalités bien connues sur place au pays.). Plus loin, le MRC ira  jusqu’à arracher un député du SDF (Serges Siméon Noumba de la Mifi) encore en fonction ; il  sera d’ailleurs le porte-étendard     de ce jeune parti dans le même  département à l’occasion des législatives du 30 septembre prochain.

Toujours pour confirmer tout le bien que pensent de lui ses compatriotes, plutôt que d’être candidat dans son département des hauts-plateaux natal, le professeur Kamto choisira de batailler plutôt dans le département du Mfoundi dont le chef lieu est Yaoundé. Un choix hautement stratégique qui fait déjà peur au parti au pouvoir qui a toujours gagné ici. Sa liste a d’abord été invalidée par Elecam, avant d’être réhabilité par la Cour Suprême.  Et, à ce jour, le Professeur Maurice Kamto ainsi que ses colistiers, se disent sereins et confiants !

Jusqu’ici présenté  comme l’un des juristes les plus talentueux d’Afrique, Maurice Kamto a toutes les chances de marquer très positivement dans les toutes prochaines années l’histoire du Cameroun à un niveau suffisamment élevé !