Ça gaze pour GDF Suez. L’entreprise se félicite pour ses résultats 2008. L’augmentation des tarifs appliqués aux clients y est pour beaucoup. On peut même remercier la spéculation sur le baril sur lequel est indexé le gaz. Ainsi le groupe appartient aux sociétés réalisant une croissance à 2 chiffres. Un dividende exceptionnel de 0,8€ par action sera offert aux actionnaires. Parmi ceux-ci, l’Etat qui détient 35,7 % du capital. Si ça ne ressemble pas à une taxe imposée aux clients, ça en a tout l’air frais.       

Il se trouve que des employés, chargés des srockages souterrains réclament une prime de 1500€. Soit un coût de 1,5 millions d’euros. Refus et même refus de négocier.        

Dans le même temps, il est prévu 11 millions de primes ou stock-options pour les dirigeants.        

Bien sûr, ce groupe éloigné de la crise, ne bénéficie d’aucun fonds public et ne subira donc pas les foudres éthiques de Valeo ou Chevreux. Certes, il n’est pas prévu de suppressions de poste.       

Dans tous les cas s’applique la règle de la cupidité capitaliste (ou de la voracité) Pile je gagne, face, tu perds.        

Notre Président parle de moraliser le capitalisme. Et ne fait pas recette. Chacun a compris que ces mots étaient antithétiques et que le pot d’argent briserait toujours le pot de plèbe.        

Un groupe de voyous envahit un lycée (Gagny) et l’on propose une loi dès le lendemain. Des bonus, stock-options, parachutes dorés encombrent la vie sociale depuis des années et l’on menace d’une loi aux prochaines calendes grecques.        

Cela fait un désordre qui finira par mal tourner.