C’était déjà annoncé en ‘’Une’’ sur tous les portails des Fournisseurs d’Accès Internet… Un départ vers l’Etranger… pour un Français… de taille… non, pas par sa grandeur, car il mesure près de 1,60 m… mais, par son étroitesse d’esprit… se profilait à l’horizon…
L’information… de taille pourtant… était là, qui ne faisait l’objet que d’un banal entrefilet paru dans la Rubrique ‘’Politique’’ du Quotidien ‘’Aujourd’hui/Le Parisien’’[1]
C’est certainement avec beaucoup de stupeur que le milieu de l’Extrême droite aura appris que « Bruno Mégret jetait l’éponge », pour reprendre l’expression de notre Confrère du Quotidien ‘’Aujourd’hui/Le Parisien’’[2]…
« J'ai souhaité vous rencontrer pour vous faire part d'une décision importante que j'ai prise. Je me mets en réserve de la politique et je pars à l'étranger exercer des responsabilités au sein d'une grande entreprise française. », Dit Bruno Mégret dans sa déclaration de départ diffusée le 23 mai 2008[3] sur le Site Internet du Mouvement National Républicain (MNR)[4], dont il était le Président Fondateur…
Pour expliquer sa décision, le Président du MNR estime être arrivé au bout de la démarche qu’il avait entreprise depuis des années lors de son engagement en politique…
Ayant déjà connu le militantisme et des responsabilités au RPR… Bruno Mégret a décidé d’émigrer définitivement vers l’Extrême Droite en se rangeant résolument au Front National (FN), aux côtés de son Président fondateur : Jean-Marie Le Pen… Et il s’en explique en ces termes : « C'est cette volonté qui m'a fait quitter le RPR lorsque j'ai réalisé qu'il ne serait jamais en mesure d'assumer cette mission et, même s'il s'agit aujourd'hui de l'UMP, les événements de ce point de vue ne m'ont pas détrompé. ».
C’est dire s’il connaît parfaitement ce que signifie « l’Immigration Choisie » !
Sentant tous ses efforts déployés vains et inutiles alors qu’il était un des Numéros 2 du parti de Jean-Marie Le Pen, Bruno Mégret choisit de se marginaliser encore plus en quittant le FN avec pertes et fracas… Loin de se retirer de la vie politique, il crée le MNR, un parti politique, qui se veut « encore plus à Droite que le FN »…
C’est dire s’il connaît parfaitement ce que signifie « l’Identité Nationale » !
Pour lui, et il le constate, « la Droite Nationale ne serait pas aujourd’hui en crise mais aux portes du pouvoir »… « Malheureusement, les circonstances n’ont pas permis à ce projet de se concrétiser », Déplore-t-il dans son discours de départ… « Récemment encore, c'est cet espoir qui m'avait amené à croire à l'union et à estimer que le renouveau pourrait venir d'un grand rassemblement à la droite de l'UMP, mais mes efforts en ce sens n'ont pas rencontré d'échos », Continue-t-il… pour montrer son désarroi bien compréhensible.
« Aujourd'hui, je considère avoir tout tenté. Je n'ai ménagé ni ma peine ni mes intérêts. J'ai tout mis en jeu dans ce combat de plus de deux décennies y compris ma vie familiale, ma vie professionnelle et ma réputation. J'aurais pu mener une carrière très honorable au sein du RPR. J'aurais pu poursuivre une vie politique confortable au sein du FN. J'ai accepté de tout risquer pour le projet que je porte. Mais les circonstances n'ont pas permis à ce jour de voir mes efforts couronnés de succès. À l'évidence les forces contraires étaient considérables. Refuser le politiquement correct et vouloir dans le même temps conquérir le pouvoir c'est pour le système en place le défi suprême. On peut vouloir le pouvoir à condition d'être politiquement correct, c'est le lot de tous ceux qui défilent sur les estrades depuis des décennies. On peut à la rigueur ne pas être politiquement correct à condition de ne pas viser le pouvoir. C'est le cas de Le Pen qui était toléré, accepté et dont on s'est servi. Mais ne pas être politiquement correct et rechercher le pouvoir, ça c'est l'interdiction totale, c'est le mur absolu que je n'ai pas réussi à franchir », Regrette-t-il…On sent, ici, se pointer un petit rappel historique lorsque Catherine Mégret, son épouse, qui, s’étant fait élire Maire de Vitrolles, avait tenté, en vain, d’appliquer sa politique de ‘’Préférence Nationale’’…
« Aujourd'hui, alors que je vais quitter la France, je n'ai aucun regret pour le passé. C'est donc avec l'esprit serein, avec une certaine plénitude que j'ai décidé aujourd'hui de m'investir dans une nouvelle activité professionnelle, de quitter l'administration pour le secteur économique et de partir à l'étranger. Je le fais en ayant le sentiment d'avoir accompli mon devoir jusqu'au bout et d'être resté fidèle à mon idéal », Prévient-il.Ainsi, Bruno Mégret aurait décidé de faire sienne le célèbre slogan du Président Sarkozy : « Travailler plus pour gagner plus »…Gageons qu’il pourra dépasser au-delà de toute espérance la ‘’fatale’’, à ses yeux, Lois sur les 35 heures !Mais, pourra-t-il travailler au-delà de 65 ans ? C’est la question qu’il convient de se poser d’autant que nul ne connaît les positions du MNR sur la réforme des retraites promise et mise en œuvre par le Chef de l’Etat… « Je constate simplement que j'ai tenté tout ce qui pouvait l'être et que rien d'autre ne peut être tenté dans un avenir proche. J'en tire dès lors les conséquences », Regrette Bruno Mégret.Mais, pouvait-il en être autrement lorsqu’on constate que l’Extrême Droite est divisée ?
Il faut dire que cette Droite Nationale[5] n’a pas su varier dans son programme politique, utilisant toujours les mêmes thèmes que sont l’avortement, la peine de mort, l’immigration… Les propositions de cette Droite Nationale-là, comme celle de supprimer totalement l’impôt sur le revenu, sont, aux yeux des hommes et des femmes politiques, irréalisables et utopiques…Comme pour confirmer cette analyse, le Candidat Nicolas Sarkozy, qui a réussi formidablement sa campagne des Présidentielles ‘’2007’’, se sera, comme on le sait, attiré tous les électeurs du FN[6], mais aussi une partie des électeurs ‘’indécis’’ qui auraient pu voter pour Jean-Marie Le Pen ! Souhaitant tout le succès possible à ses amis du MNR, il s’est dit décidé de servir autrement la Nation grâce à l’utilisation de son énergie et de ses compétences, « pour un autre engagement : celui des intérêts économique de la France dans la compétition que se livrent les grandes nations à l’échelle du monde », promet-il tout en déplorant que « la médiocrité du débat d’idées, la crise de la classe politique, la tyrannie du ‘’politiquement correct’’ ont tout stérilisé pour l’instant ». Pour Bruno Mégret, « ce n’est que du provisoire »… « Les idées que je porte sont plus utiles et plus attendues que jamais (…) elles progressent dans l’esprit de nos compatriotes », Rappelle-t-il à qui veut bien l’entendre. « (…) La France est une grande nation qui a toujours trouvé en son sein l’énergie pour rebondir et renaître », Espère-t-il. « Je le fais conscient que les temps peuvent changer », Ajoute-t-il avant de conclure, comme pour prévenir qu’il sera vite de retour pour s’engager de nouveau en politique : « (…) si vient le moment d'une vraie rupture qui exige des hommes libres, des hommes de conviction, des hommes de caractère, je serai toujours disponible. ».
Lorsque Bruno Mégret rentrera en France, les choses auront très certainement changé…
Quel sera l’avenir de l’Extrême Droite dans une France qui ne vote toujours pas à la Proportionnelle intégrale ?
Privé de la présence de Bruno Mégret, le ‘’petit’’ MNR pourra-t-il se maintenir durablement face au ‘’grand’’ FN ?
Tant de questions qui restent en suspens, d’autant que le FN a durablement perdu sa position d’Arbitre acquise par Jean-Marie Le Pen au soir d’un ‘’certain’’ avril 2002[7]…
Quoiqu’il en soit, gageons que Bruno Mégret sera, au sein de cette Immigration, en quête d’une Identité Nationale… qui le mènera vers une Immigration choisie…
Et la surprise risque d’être… de taille… pour ce… petit… homme, car, comme le dit un ‘’certain’’ dicton, « qui sème le vent, récolte la tempête » !
[1] En page 12 de son Edition du samedi 24 mai 2008, D.M. : « Extrême Droite : Mégret fait ses adieux ».
[2] Ibid.
[5] Considérant que le FN et le MNR ne sont pas des partis d’Extrême Droite, Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret exigent que les journalistes parlent de la Droite Nationale, ce, pour différencier leurs partis avec l’UMP !
[6] Lors des Présidentielles ‘’2007’’, Bruno Mégret, ayant choisi de ne pas se présenter, fit campagne aux côtés du FN pour soutenir la candidature de Jean-Marie Le Pen. Il en fut ainsi lors des Législatives ‘’2007’’ et lors des Municipales et Cantonales ‘’2008’’.
[7] On sait qu’avec un score phénoménal de 17,34 %, Jean-Marie Le Pen se retrouva face seul face à Jacques Chirac au Second Tour des Présidentielles ‘’2002’’.
Débat
Je ne cherche pas à débattre avec vous et je n’ai pas diffamé Le Pen. Je n’ai fait que corriger des éléments issus d’un hoax.
Je suis le premier à déplorer que la diaboliser le FN, alors qu’il serait préférable de le combattre sur le terrain des idées et de son programme.
La mascarade de l’entre-deux tours de 2002 était ridicule, et honnêtement pas très flatteuse pour Chirac.
Fourchage
J’ai fourché, je voulais naturellement dire : je suis le premier à déplorer la diabolisation du FN (vous aurez rectifié de vous même 😉 )
Bravo à vous.
C’est très honnête de votre part de le reconnaître. Il faut aussi rappeler que toute la classe politique (à l’exception de Mégret et Laguiller) a appelé à ces manifestations, contre Le Pen et surtout contre des gens qui n’ont fait que voter.
Je pense qu’il faut oublier une bonne fois pour toute les arguments des diabolisateurs et discuter sereinement sur le terrain des idées. Même si ça semble mal engagé, peut être que Marine souffrira moins de l’acharnement…
Bonjour à tous,
Dominique es tu allé voir le commentaire que j’ai réécris qui n’avait pas été publié sur la guerre de chefs au PS ?
Les deux débats d’idées se font sur ces deux articles, et je m’en tiens à celui de la guerre des chefs. Mégret, il y en a assez c’est trop d’honneur que de débattre sur lui.
précision
A vrai dire, ce ne sont pas les manifestations que je déplore. Celle-ci n’ont rien d’anormal. Et tous les partis ont le droit de donner leurs consignes de vote pour le second tour.
C’est le traitement médiatique complètement partisan, ainsi que l’attitude de Chirac et des siens. Bizarrement le CSA n’a pas rappelé à l’ordre les médias sur ce coup là… (comme souvent)
Chirac s’est contenté de se poser en « défenseur de la république » (en ayant ouvertement le soutien de tous les médias, censés être neutres) et n’a pas opposé le moindre argument à Le Pen.
Ce n’est pas la conception que j’ai du débat démocratique.
@ Nidolga
Pourtant, Nidolga, lorsqu’on évite de débattre avec un homme fût il mauvais (dans tous les sens du terme), on n’arrive pas à faire avancer les idées…
Donc, je suis pour le débat autour (ou avec) Bruno Mégret… ou tout autre personnage politique : c’est comme cela qu’on peut démontrer l’erreur de son argumentation
Exact, Chirac a lachement fuit un débat dans lequel il avait tout à perdre. Le CSA a osé un rappel à l’ordre envers France Inter, du fait de l’iniquité de leurs interventions. Le communiqué du CSA les enjoignait de parler davantage du candidat Le Pen, comme la loi les y obligeait.
Le journaliste en question avait eu l’idée de génie de diffuser l’hymne du 3ème Reich, en répêtant d’une voix grave: « Le Pen, Le Pen, Le Pen… »
Certains « démocrates » devraient balayer devant leur porte. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu JM Le Pen refuser le moindre débat contre des communistes ou des gens d’extrême gauche.
Dominique,
Ne prends pas cela pour toi, tu es hors de cause, j’aime bien débatte avec toi, mais je dois faire un choix. J’écris un commentaire sur mai 68 et je me dois de m’y consacrer. Alors je réponds de temps en temps sur l’autre article ou je débats avec l’Ubiquiste et Toto.
Le travail que je fais sur mai 68 me fatigue, c’est long, difficile et fastidieux pour un désert de commentaires et de Hits, mais je me dois de terminer.
Je sais que tu viens voter avec Car Lef, c’est bien, j’apprécie.
Je reviendrais sur ton article qui rassemble des commentateurs.
@ Nidolga
—————–« Ne prends pas cela pour toi, tu es hors de cause, j’aime bien débatte avec toi, mais je dois faire un choix. J’écris un commentaire sur mai 68 et je me dois de m’y consacrer. Alors je réponds de temps en temps sur l’autre article ou je débats avec l’Ubiquiste et Toto. » :
Je le sais bien Ubiquiste… Ne t’inquiète pas : je ne me sens pas lésé par toi… Sois rassuré !
—————–« Le travail que je fais sur mai 68 me fatigue, c’est long, difficile et fastidieux pour un désert de commentaires et de Hits, mais je me dois de terminer. Je sais que tu viens voter avec Car Lef, c’est bien, j’apprécie. Je reviendrais sur ton article qui rassemble des commentateurs. » :
Je pense, et excuse moi d’être franc, Nidolga, que tu aurais dû directement publier ta série sur Mai 68 sous ton pseudonyme Nidolga au lieu de l’envoyer sous celui d’Anidom… En effet, je suis persuadé que les articles comme les tiens qui sont publiés à partir d’un blog, reçoivent moins de hits et moins de commentaires !
Donc, à bientôt sur mes articles…
Amicalement,
Dominique
@ Ubiquiste : IL FAUDRAIT UNE PRESSE AUDIOVISUELLE LIBRE ET INDEPENDANTE DE TOUTE TUTELLE DE L’ETAT !
Ubiquiste, pour ma part, je serais favorable à une restructuration du CSA…
Je pense que cet organisme ne devrait être composé que
– de représentants élus de la profession audiovisuelle (journalistes, cameramen, réalisateurs, éclairagistes, ingénieurs du son, scripts…),
– de représentants élus des associations de téléspectateurs…,
chacun d’entre eux pouvant être bien entendu élu par les autres « sages »…
Puis, l’Etat ne devrait plus avoir le droit de participer aux travaux de cette institution que pour donner des avis consultatifs !
De plus, l’Etat, n’étant ni juge et partie, ne devrait plus posséder de médias… Il faudrait qu’il vende uniquement à des entreprises de médias ou des éditeurs RADIO FRANCE (et ses dépendances) le GROUPE FRANCE TELEVISIONS, FRANCE 24, TV5 MONDE…
Je pense que cela permettrait aux uns et aux autres, y compris Jean-Marie Le Pen, Olivier Besancenot, Ségolène Royal… de pouvoir s’exprimer sans être ennuyés par des quotas de temps de parole (qui n’ont plus rien à faire, du fait qu’on n’est plus en période électorale)…
Dominique,
Je reviens sur ton article.
J’ai publié le 25ème article sur mai 68.
Alors l’audiovisuel et le C.S.A.
Mon avis est qu’il est difficile d’avoir un Conseil totalement indépendant. Il faut qu’il soit subventionné, et de ce fait, il n’est plus indépendant.
C’est comme la presse, elle ne peut être totalement indépendante dès lors qu’elle reçoit de l’argent. Même le Canard Enchaîné n’est pas totalement indépendant, mais il est le plus indépendant des journaux par ce qu’il n’a pas de publicité.
Si le financement du C.S.A.est privé il sera encore moins indépendant que financé par l’Etat qui utilise l’argent de tous les Français.
Ce qu’il faut ce sont des responsables intègres qui ne soient pas nommés par le gouvernement. Sarkozy avait promis de mettre fin aux nominations de complaisances ou politiques, qu’en est-il ?
@ Nidolga
*************« Alors l’audiovisuel et le C.S.A. Mon avis est qu’il est difficile d’avoir un Conseil totalement indépendant. Il faut qu’il soit subventionné, et de ce fait, il n’est plus indépendant. C’est comme la presse, elle ne peut être totalement indépendante dès lors qu’elle reçoit de l’argent. » ************* :
Nidolga, effectivement, il est ardu d’avoir un CSA totalement indépendant… Mais, c’est tout à fait faisable. Un syndicat reçoit de l’argent de ses adhérents… Pourquoi un CSA, ne pourrait-il pas recevoir de l’argent de ses adhérents (Dirigeants et Professionnels des chaînes de télé et de radios, Associations de téléspectateurs…) ?
Cela pourrait bien être possible, dans la mesure où l’Etat, qui reste, et j’y reviendrai plus bas, l’organe de création et de fonctionnement, ne devrait avoir qu’un rôle consultatif, sachant qu’il faudrait inscrire cette possibilité dans la Constitution !
*************«Même le Canard Enchaîné n’est pas totalement indépendant, mais il est le plus indépendant des journaux par ce qu’il n’a pas de publicité. » ************* :
Malheureusement, la presse écrite subit le quasi monopole de la distribution assurée par le Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP) et par la Messagerie Lyonnaise de Presse (MLP)… De ce fait, sauf à de rares exceptions (pour les quotidiens : abords de champs de courses, certaines stations de Métro et de RER) près, les éditeurs de journaux et magazines n’ont absolument pas le droit d’avoir leurs crieurs (comme avant la IIè Guerre Mondiale)… De plus, les prestations offertes par les NMPP et le MLP sont très draconiennes, à un point tel que les principales ressources de cette presse écrite sont les abonnements et la publicité !
D’ailleurs, je ne sais pas comment « Le Canard Enchaîné peut vivre sans publicité !
*************« Si le financement du C.S.A. est privé, il sera encore moins indépendant que financé par l’Etat qui utilise l’argent de tous les Français. Ce qu’il faut ce sont des responsables intègres qui ne soient pas nommés par le gouvernement.» ************* :
Justement, je pense que le CSA, doit rester la structure mise en place par l’Etat… Cependant, et c’est là qu’il aurait un caractère ‘’privé’’, je pense que les Sages composant cette Institution ne devraient pas être nommés par le Président de la République, son Premier Ministre et les Corps Constitués de l’Etat !
Ils devraient être élus, comme je l’ai écrit dans mon précédent commentaire, par les professionnels de l’Audiovisuel et par les Associations de Téléspectateurs et auditeurs de radio…
*************«Sarkozy avait promis de mettre fin aux nominations de complaisances ou politiques, qu’en est-il ? » ************* :
Nidolga, c’est prévu dans la Réforme des Institutions, bien sur, si elle est adoptée : les nominations faites par le Président de la République, par le Premier Ministre… devront recevoir dorénavant l’aval de l’Assemblée Nationale et du Sénat !
Bonjour à tous,
Dominique, connais-tu un syndicat indépendant ?
Connais-tu le budget du CSA ?
Les petites antennes ne pourront subventionner ce Conseil et il sera conduit pas les grosses chaînes, ce qui sera pire que maintenant.
Une association des téléspectateurs serait une bonne chose, mais comment financer le CSA ?
Quand au Canard Enchaîné, il vit avec la vente de ses publications.
Les nominations de complaisance, tu crois que Sarko tiendra parole, il ne le fera que contre une contre partie qui ne pourra être accepté par l’opposition. Il faut réfléchir avant de voter. Je n’écris pas cela pour toi.
@ Nidolga
***************** « Dominique, connais-tu un syndicat indépendant ? Connais-tu le budget du CSA ? » ***************** :
Nidolga, pour moi, aucun syndicat n’est indépendant… En ce qui concerne le budget du CSA, je ne peux pas te répondre, vu que je ne le connais pas !
***************** « Les petites antennes ne pourront subventionner ce Conseil et il sera conduit pas les grosses chaînes, ce qui sera pire que maintenant. » ***************** :
En ce qui concerne les subventions du CSA par les petites chaînes de télévision et de radio, je pense qu’il faudrait que cela se fasse en fonction de leurs bénéfices (après paiement de l’impôt et des charges sociales)… Il est bien évident que ce seront les plus grosses chaînes qui paieront le plus… L’Etat, quant à lui, pourrait participer pour tout ce qui concerne le budget du fonctionnement du CSA.
***************** « Une association des téléspectateurs serait une bonne chose, mais comment financer le CSA ? » ***************** :
Une association des téléspectateurs et des auditeurs de radio pourraient participer à la gestion de ce CSA, en apportant, selon leurs moyens financiers, leurs soutiens financiers !
***************** « Quand au Canard Enchaîné, il vit avec la vente de ses publications. » ***************** :
Je crois savoir qu’il participe aussi, contre rétribution, à la création de journaux humoristiques en Afrique.
***************** « Les nominations de complaisance, tu crois que Sarko tiendra parole, il ne le fera que contre une contre partie qui ne pourra être acceptée par l’opposition. Il faut réfléchir avant de voter. Je n’écris pas cela pour toi. » ***************** :
Je pense que Sarkozy sera obligé de respecter ses promesses ! Il y aura certes des contreparties !
Mais, à mon avis, en ce qui concerne le Président Sarkozy,
– Soit, il ne pourra pas terminer son mandat présidentiel,
– Soit, il risque d’y avoir des Elections législatives anticipées !
financements…
Le mode de financement des syndicats fait effectivement qu’ils sont tous dépendants du patronat et de l’État.
Il serait effectivement bon de revoir les modes de financement du CSA et des syndicats afin de leur permettre d’être indépendant des pouvoirs politiques et financiers.
Toto,
Et oui, rien n’est parfait.
Il faut revoir mais comment ?
Pour les syndicats, remettre en cause la loi sur la représentativité qui n’a pas bougé depuis 1966.
Et conditionner pour le financement d’État, le lier uniquement aux résultats électoraux de chaque syndicat, indépendamment de sa ligne de conduite.
Pour le CSA, un bon début serait d’y garantir le pluralisme politique et non plus la désignation par le président de la république.
C’est valable pour pas mal d’autres institutions.
Mais ce ne sont que des idées comme ça, le sujet mériterait une réflexion bien plus poussée…
@ toto
********** « Pour les syndicats, remettre en cause la loi sur la représentativité qui n’a pas bougé depuis 1966. Et conditionner pour le financement d’État, le lier uniquement aux résultats électoraux de chaque syndicat, indépendamment de sa ligne de conduite. » ********** :
Ce serait une bonne idée, Toto, d’autant que les personnes syndiquées ne représentent pas la majeure partie des personnes salariées dans les entreprises publiques ou privées, ainsi que dans les administrations…
********** « Pour le CSA, un bon début serait d’y garantir le pluralisme politique et non plus la désignation par le président de la république. C’est valable pour pas mal d’autres institutions. » ********** :
Toto, pour moi, il ne peut pas être question, pour le CSA ou pour toute autre Institution, de « garantir le pluralisme politique »… En effet, le CSA, mais également les autres institutions, ne sont pas chargées de servir d’instrument à la politique !
De plus, s’agissant du CSA, il s’agit de contrôler la bonne marche des chaînes de télévision et de radio…
Donc, il conviendrait, comme je l’ai expliqué que le CSA ne soit composé que
-de représentants élus de la profession audiovisuelle (journalistes, cameramen, réalisateurs, éclairagistes, ingénieurs du son, scripts…),
– de représentants élus des associations de téléspectateurs…,
chacun d’entre eux pouvant être bien entendu élu par les autres « sages »…
Concernant le CSA, il ne faut pas se voiler la face, la tâche pour laquelle il est le plus controversé est la surveillance du pluralisme politique dans les médias, et plus particulièrement en période d’élections.
Indépendamment des opinions politiques de chacun, on ne peut que constater que ce pluralisme n’a pas été respecté, ni à l’entre-deux-tours en 2002, ni lors de la campagne du référendum en 2005, ni pour la pré-campagne de 2007 (et la campagne dans une certaine mesure).
Il y a à mon avis un problème de fond quand c’est le président de la République qui nomme les gens de son choix à ces postes stratégiques.
Alors après, faut-il parler de pluralisme politique ou simplement de plus de transparence et/ou de démocratie dans les nominations?
Je n’ai pas suffisamment réfléchi au sujet pour me faire un avis précis…
Concernant le CSA, il ne faut pas se voiler la face, la tâche pour laquelle il est le plus controversé est la surveillance du pluralisme politique dans les médias, et plus particulièrement en période d’élections.
*** On ne peut que le constater mais les médias sont aussi là pour informer les gens. La frontière est tenue entre informer et faire campagne quelques fois puis que le simple fait de parler d’une personne est une forme de campagne.***
Indépendamment des opinions politiques de chacun, on ne peut que constater que ce pluralisme n’a pas été respecté, ni à l’entre-deux-tours en 2002, ni lors de la campagne du référendum en 2005, ni pour la pré-campagne de 2007 (et la campagne dans une certaine mesure).
****Concernant 2002 bien qu’étant un anti-fn, j’ai été extrêmement choqué par le comportement du monde politique, des médias et des relais d’opinion.
En 2002, voulant trop bien faire on a mis notre semblant de démocratie en danger.
Il y a à mon avis un problème de fond quand c’est le président de la République qui nomme les gens de son choix à ces postes stratégiques.
******inversement le pdt pourrait difficilement diriger s’il ne nommait pas ces personnes.
(Pour info concernant un de vos commentaires sur un autre article, je fais la différence entre Etat et pays mais aussi avec nation.)
Dominique Dutilloy : me voici sur votre dernier article que je serais bien en peine de commenter, mon esprit étant complètement hermétique (ce n’est pas faute d’avoir essayé !) aux débats politiques surtout quand ils concernent les partis et leurs représentants.
Je veux juste vous signaler que je viens d’être purement et simplement « giclée » (c’est le terme qui me vient) d’un article « travailler plus pour gagner plus » sur lequel je voulais répondre à un commentaire de New Reporter à Nigolda.
Pfffftttt ! la page de l’article était toute blanche… l’article avait disparu !
en plus, il faut toujours que je vérifie si ma marguerite est bien en place ! (humour… quand tu nous tiens…!), alors que ça vient direct de ma boîte mail perso… c’est comme si je devais vérifier à chaque fois que la serrure dans ma porte d’entrée est bien en place avant d’y introduire ma clef …
je veux bien que la technique s’en mêle de temps en temps, mais là, ç’est vraiment trop…
Je suis d’ailleurs obligée de faire un copié/collé de ce simple commentaire au cas où…
Par ailleurs, j’ai répondu à votre courrier. Merci bcp !
Bonjour à tous,
Je suis renté hier soir et je n’ai pu répondre à tous, nous avions fait 28 km et j’avais envie d’aller me coucher.
Cat LEF j’ai répondu à tes commentaires et articles donné uns analyse sur l’extait d’AnnaA Arendt dans mai 68 suite 25.
A Dominique, la remise en cause de la représentativité syndicale s’imposerait, d’autant que leur représentation devient peau de chagrin, mais dans ce cas, il n’y aurait plus de syndicats en face du gouvernement et ce serait pire que maintenant.
J’ai toujours été pour un financement des syndicats par l’Etat, ils sont un besoin national et doivent exister. C’est pour cela que j’ai soutenu Ségolène Royal entre autre, elle voulait rendre obligatoire par les salariés l’adhésion syndicale.
En effet, il n’y a aucune raison pour que les salariés bénéficient des avantages sociaux de ceux obtenus, par ceux qui font grève, alors qu’ils les critiquent et ne font pas grève.
Dominique, la bonne marche des chaînes de télévision, [u][b]c’est de la politique appliquée[/b][/u].
Le président de la république à un accès indépendant des partis, et il défend son parti, la répartition des temps de parole est donc faussée, mais le CSA applique la loi, on ne peut donc le lui reprocher. Le pluralisme politique n’existe pas. On ne peut donc accuser le CSA, il applique la loi.
Le changement de direction par un collège de professionnels, de téléspectateurs, d’associations ne changerait rien, c’est la loi qu’il faut changer.
@ Nidolga
********************« A Dominique, la remise en cause de la représentativité syndicale s’imposerait, d’autant que leur représentation devient peau de chagrin, mais dans ce cas, il n’y aurait plus de syndicats en face du gouvernement et ce serait pire que maintenant. » ******************** :
Nidolga, il faudrait se poser la question de savoir
1°). Si les syndicats sont capables d’innover, ce, de manière à récupérer de nouveaux adhérents ?
2°). Si les syndicats sont capables de négocier plutôt que de recourir à la grève catégorielle et paralysante ?
3°). Si les syndicats n’ont pas tendance à ‘’oublier’’ les chômeurs, les Rmistes, tous les laissés pour compte du marché du travail, pour ne s’occuper que des salariés en activité ?
4°). Si, ET LA QUESTION EST IMPORTANTE, les syndicats ne sont pas trop politisés ?
******************** « J’ai toujours été pour un financement des syndicats par l’Etat, ils sont un besoin national et doivent exister. C’est pour cela que j’ai soutenu Ségolène Royal entre autre, elle voulait rendre obligatoire par les salariés l’adhésion syndicale. En effet, il n’y a aucune raison pour que les salariés bénéficient des avantages sociaux de ceux obtenus, par ceux qui font grève, alors qu’ils les critiquent et ne font pas grève.» ******************** :
Nidolga, que les syndicats soient, comme tout parti politique légal, financés par l’Etat, je suis tout à fait d’accord, et, j’espère qu’il en sera ainsi !
Cependant, je ne suis pas d’accord avec Ségolène Royal, donc avec toi (puisque tu la soutiens dans sa démarche), lorsqu’elle a proposé de rendre obligatoire pour tout salarié l’adhésion syndicale…
En effet, le fait d’adhérer à un syndicat, suppose, même si on a suffisamment le choix, qu’on puisse adhérer aux buts dudit syndicat avant d’y adhérer !
Rendre obligatoire cette adhésion me semble anti-démocratique, dans la mesure où il serait anti-démocratique d’obliger tout citoyen à rentrer dans un parti politique de son choix !
Bien des partis politiques ont été à l’origine de réformes utiles pour notre Pays lorsqu’ils étaient dans un Gouvernement : des citoyens, qui n’en n’étaient pas membres, en ont profité et en profitent toujours, ce qui est tout à fait normal ! Pourtant, ils n’ont toujours pas adhéré à ces partis politiques…
Alors, il doit en être de même pour les syndicat : des réformes sociales étant mises en œuvre, il est normal que tout salarié, même non syndiqué, en profite !
C’est pour cela que je ne suis pas du tout favorable à rendre obligatoire l’adhésion à un syndicat…
******************** «
Dominique, la bonne marche des chaînes de télévision, c’est de la politique appliquée.
Le président de la république à un accès indépendant des partis, et il défend son parti, la répartition des temps de parole est donc faussée, mais le CSA applique la loi, on ne peut donc le lui reprocher. Le pluralisme politique n’existe pas. On ne peut donc accuser le CSA, il applique la loi.
Le changement de direction par un collège de professionnels, de téléspectateurs, d’associations ne changerait rien, c’est la loi qu’il faut changer. .» ******************** :
Nidolga, je suis tout à fait d’accord avec toi dans ce que tu écris !
C’est pourquoi, et je l’ai toujours écrit, je suis opposé à ce que l’Etat soit propriétaire de médias audiovisuels…
Pour clarifier la situation, pour changer la loi, il faudrait que l’Etat se désengage de Radio France (et ses dépendances), du Groupe France Télévisions, de France 24, de TV5 Monde…
Tous ces médias devraient être revendus, CE, UNIQUEMENT, à des entreprises évoluant dans le secteur des médias audiovisuels ou de la production audiovisuelle…
Bien entendu, toutes multinationales, tous fonds de pensions, tous avionneurs, toutes banques… devraient être écartées de la course !
Dominique bonjour,
°). Si les syndicats sont capables d’innover, ce, de manière à récupérer de nouveaux adhérents ?
Pour que les syndicats innovent, il faut des adhérents ce qu’ils n’ont pas suffisamment.Les syndicats ont une mauvaise image, et l’on a trop confondu syndicat et parti politique avec la CGT.
L’action syndicale est une action politique quoique en disent certain qui voudraient nous faire croire que l’on peut faire du syndicalisme sans politique. Ceux là n’ont que le souci de détruire le syndicalisme cause selon eux de tous nos maux, ce n’est pas vrai.
Que le syndicalisme soit parfait non comme tout d’ailleurs, mais il est utile et nécessaire pour une bonne cohésion revendicative. Sans revendication c’est la porte ouverte à tous les abus, et quand à croire à la probité du patronat pour donner a ses salariés une juste rétribution de leur travail, il ne faut pas rêver. En 45 années d’activité industrielle tout ce qui a été obtenu l’a été par des revendications syndicales, par la lutte syndicale contre le patronat. C’est comme cela, je n’y peux rien c’est une constatation que je déplore mais c’est la vérité, la réalité.
Si les syndicats sont capables de négocier plutôt que de recourir à la grève catégorielle et paralysante ?
La grève est utile, paralysante oui, mais utile. Elle dérange oui, mais elle empêche la [u][b]révolution[/b][/u], c’est ce que les gens ne comprennent pas, par ce qu’elle les gène dans leur petite vie, les bouscule. Sans grève pour obtenir un progrès social, je ne connais pas d’exemple. S’il faut attendre que le gouvernement décide de donner un peu ou que le patronat veuille bien augmenter les salaires nous risquons d’attendre longtemps. Actuellement, les syndicats sont laminés critiqués, c’est grave, pas pour moi, mais pour ceux qui travaillent qui voient se réduire comme peau de chagrin tous les avantages sociaux qui avaient été acquis par l’action syndicale. Nous allons vers la suppression du contrat de travail, et bientôt nous serons pires que les américains.
Si les syndicats n’ont pas tendance à ‘’oublier’’ les chômeurs, les Rmistes, tous les laissés pour compte du marché du travail, pour ne s’occuper que des salariés en activité
C’est vrai, et bien souvent j’ai critiqué cette position syndicale que je ne comprends pas. Les RMISTES, les chômeurs sont des salariés comme les autres, et l’on doit aussi les soutenir. Le problème est qu’il faut des moyens qu’ils n’ont pas les cotisations syndicales sont peau de chagrin, et avec rien, on ne fait rien ou presque.
Si, ET LA QUESTION EST IMPORTANTE, les syndicats ne sont pas trop politisés
J’ai déjà répondu.
Dominique pour le reste, je ne suis pas de ton avis
Celui qui ne fait rien pour améliorer sa condition sociale n’a droit à rien de ce que font les autres. C’est la liberté d’opinion qui s’exprime, et dans un pays capitaliste pourquoi faut-il que ceux qui sont satisfait de leur sort bénéficient du travail des autres ?
L’obligation syndicale est impérative pour remédier à cette injustice, moi je ne fais
rien, j’attends, je critique, je me fais bien voir de mon patron et en fin de compte j’ai ce que les autres ont obtenus, un comble!!!
C’est de l’injustice pure.
Il faut que cela cesse.
Rendre obligatoire l’adhésion n’est pas un acte d’adhésion a une doctrine syndicale, c’est un acte de justice eu égard à ceux qui sont syndiquées et qui financent les syndicats pour qu’ils les représentent. S’ils ne le veulent pas, dans ces conditions, ils n’ont droit à rien, et ils sont en dehors de la société. C’est un choix, mais profiter des autres est scandaleux. On est libéral ou pas.
La démocratie n’a rien à voir dès lors que certains profitent des autres, c’est complètement anti social et il faut y mettre fin.
[u][b]Tu ne payes pas, tu as raison, mais tu n’a rien[/b][/u]
Voila la liberté de choix que tu réclames Dominique
Je ne mélange pas les partis politiques avec l’égalité revendicative, les partis politiques sont financés par l’état, il est donc juste que les actions qu’ils font soient pour tous, et dès lors qu’ils acceptent de gouverner la France, ils doivent le faire pout tous. Ce n’est pas le cas des syndicats, ils ne gouvernent pas, ils représentent les salariés, ce n’est pas la même chose Dominique, toi qui est rigoureux, tu m’étonnes.
Nidolga, je suis tout à fait d’accord avec toi dans ce que tu écris !
C’est pourquoi, et je l’ai toujours écrit, je suis opposé à ce que l’Etat soit propriétaire de médias audiovisuels
Dominique, mais c’est l’Etat qui fait les lois, et quelques soient les systèmes de gestion du CSA, ils devront appliquer la loi, je crois que tu ne le comprends pas.
Pour changer, il faut une loi qui donne les pleins pouvoirs au CSA.
c’est très juste tout ça, si nous ne faisons rien pour nous-mêmes, nous ne pourrons pleurer que sur nous-mêmes.
cpdt, les gens se méfient beaucoup des syndicats, de nos jours.
Il faut être vigilents, car toute organisation quelle qu’elle soit finit par devenir imbue d’elle même, dictatoriale et donc trop puissante…
et aussi très manipulable…
je pense que c’est pour cela que les gens se méfient, ils savent…
l’orgueil des hommes !
mais je suis d’accord, déjà sur le plan du travail, nous avons déserté nos prudhommes qui pourtant nous défendaient bien, eux,
et nous devons nous réapproprier nos moyens de défense, nos droits et nos devoirs les uns envers les autres
Il y a du boulot…! allez vite, au boulot…
là, je me repose un peu parce que je sors d’une sordide affaire de PV (avec huissiers au cul, si si…! qui a mis 1an 1/2 avant de se résoudre hier, à mon avantage ! ouf !
c’est bcp d’énergie, de temps, d’argent étalés sur 1an 1/2
ouais, se défendre c’est pas d’la tarte… c’est moi qui vous le dis
Cat LEF
UN COMMENTAIRE… ET PPFFTTT !!! MERCI DE METTRE LE COM. À NIGOLDA ET DOMINIQUE DUTILLOY QUE JE VIENS JUSTE D’ÉCRIRE, SVP
UN COUP DE VENT… CE QUI EST BIZARRE C’EST QU’IL N’Y A MÊME PLUS INDIQUÉ EN ATTENTE DE VALIDATION. HIER CELA A FAIT LA MÊME CHOSE AVEC UN COMMENTAIRE
C4N : C’EST BIEN. LE COM. EST DANS MA BOÎTE. MAIS JE PRÉFÈRERAIS QU’IL APPARAISSE AUSSI SUR L’ARTICLE EN TEMPS ET EN HEURE, CE SERAIT MIEUX POUR MOI…
J’AI DÉJÀ SI SOUVENT UN TRAIN DE RETARD !
MERCI !
ET PAR AILLEURS, POURQUOI NE VOIS-JE PLUS « EN ATTENTE DE VALIDATION » QD VOUS METTEZ UN COM.EN ATTENTE ? CELA A FAIT LA MÊME CHOSE HIER :
ET Où EST MON COM. D’HIER ? L’AVEZ-VOUS MIS SUR L’ARTICLE ? JE DOIS ALLER VÉRIFIER ?
@ Cat LEF
Cat LEF,
Si vous avez des problèmes de commentaires mis « en attente de validation », il faut tout d’abord que vous retrouviez votre (vos) commentaire(s) non publié(s)… Ensuite, vous envoyez, avec copie de ce commentaire, un mail à Fabien Bardoux ( [email protected] ) en copie à Bruno Moreau ( [email protected] ), à Michaël Flamand ([email protected] ), au Webmaster du Site ( [email protected] ) et à la Rédaction ( [email protected])
Ensuite, je vous suggère de vous rendre à droite et en haut sur contact(1), puis, vous envoyez copies de votre mail (avec la copie des commentaires),
1.à Fabien Bardoux sur son propre lien(2),
2.à la Rédaction, au Webmaster, à Bruno Moreau, à Michaël Flamand sur le lien qui leur est commun(3)
Comme cela, ils réagiront rapidement…
Il faut savoir qu’il n’y a pas de problèmes de censures… Mais, il peut parfois y avoir des problèmes de publication de commentaires, principalement le dimanche… Donc, ne vous découragez pas…
Amicalement,
Dominique
(1)http://www.come4news.com/index.php?option=com_contact&catid=12&Itemid=3
(2)http://www.come4news.com/contact/view-11.html
(3)http://www.come4news.com/contact/view-15.html
Je reviens d’un petit spectacle de chants gospel, c’était superbe
nous sommes samedi aujourd’hui, je vais laisser passer le dimanche, et je verrai lundi…
celui est arrivé heureusement dans ma boîte, mais je ne colle/copie pas souvent mes commentaires un peu longs (j’oublie!), ce qui fait que j’en ai perdu quelques uns comme ça…
Merci Dominique Dutilloy, heureusement que vous êtes là… avec Sophy et tous les autres !
et le coq et les lapins…
je vais recopier le mail de ma boîte sur votre article.
J’ai essayé de m’organiser un peu quant au nombre de mails, trier ceux qui me sont directement adressés, et parfois, même moi, j’oublie de mettre en tête le nom à qui je m’adresse et envoie mes réponses.
C’est un peu vous qui m’avez montré l’exemple, à force de voir qu’à chaque fois vous mettiez bien le nom du destinataire (au début je le mettais dans titre, à présent je ne vois plus trop à quoi correspond la case titre alors je la laisse vide)
Je dois soigner mon étourderie, à plus de 50 ans elle me joue encore trop de tours, et puis comme je fonctionne plus à l’intuition qu’au mental, tout n’est pas très rationnel, je suis très brouillon !
@micalement
@ Nidolga
************* « Pour que les syndicats innovent, il faut des adhérents ce qu’ils n’ont pas suffisamment. Les syndicats ont une mauvaise image, et l’on a trop confondu syndicat et parti politique avec la CGT. » ************* :
Nidolga, je pense que les syndicats n’ont pas assez d’adhérents, tout simplement parce qu’ils sont incapables d’innover dans leurs modes d’actions, qu’ils sont incapables d’aller, comme dans d’autres démocraties, vers la négociation avant d’aller immédiatement à la grève… J’y reviendrai plus loin !
************* « L’action syndicale est une action politique quoique en disent certain qui voudraient nous faire croire que l’on peut faire du syndicalisme sans politique. Ceux là n’ont que le souci de détruire le syndicalisme cause selon eux de tous nos maux, ce n’est pas vrai. » ************* :
Pour moi, l’action syndicale n’est en aucun cas une action politique ! L’action politique doit être laissée aux partis et mouvements politiques ! En effet, même s’il y a des implications politiques, puisque toute action syndicale suppose qu’on se bat contre un projet de loi gouvernemental ou une proposition de loi parlementaire, l’action syndicale est avant tout sociale !
L’action syndicale suppose qu’on défende le pouvoir d’achat des travailleurs, le niveau des salaires, la défense des avantages acquis, la défense du pouvoir d’achat, l’obtention de nouveaux avantages… C’est là le volet social du syndicalisme… Mais, ce volet social ne doit pas s’arrêter là : il doit aussi permettre la défense des travailleurs privés d’emploi… Malheureusement, ce n’est pas fait !
L’action politique suppose que chaque parti défende son programme politique, ce, qu’il soit dans la Majorité Gouvernementale, qu’il soit dans l’Opposition… Bien sur, chaque parti politique a ‘’sa’’ vision en ce qui concerne le maintien (ou non) des avantages acquis, le droit du travail, le niveau de vie des Français, les prix de plus en plus haut… Quand il est dans l’Opposition, il en fait un programme de gouvernement… Quand il est dans la Majorité, soit il tient ses promesses, soit il ne les tient pas ! Et c’est là que les syndicats peuvent intervenir, mais en abordant uniquement le volet social de leurs actions !
************* « Que le syndicalisme soit parfait non comme tout d’ailleurs, mais il est utile et nécessaire pour une bonne cohésion revendicative. Sans revendication c’est la porte ouverte à tous les abus, et quand à croire à la probité du patronat pour donner à ses salariés une juste rétribution de leur travail, il ne faut pas rêver. En 45 années d’activité industrielle tout ce qui a été obtenu l’a été par des revendications syndicales, par la lutte syndicale contre le patronat. C’est comme cela, je n’y peux rien c’est une constatation que je déplore mais c’est la vérité, la réalité. » ************* :
Nidolga, les revendications syndicales sont nécessaires… Elles permettent de faire avancer les réformes en interpellant le pouvoir politique sur ce qui ne va pas dans notre Pays… Elles permettent également de faire en sorte que le Patronat soit en phase avec le problème vécu par l’ensemble des travailleurs…
L’action syndicale est nécessaire pour bloquer toutes délocalisations, tous plans sociaux…, mais également pour faire en sorte que les travailleurs aient des salaires décents ! Mais, et je me répète, ce n’est pas de l’action politique !
************* « La grève est utile, paralysante oui, mais utile. Elle dérange oui, mais elle empêche la révolution, c’est ce que les gens ne comprennent pas, par ce qu’elle les gène dans leur petite vie, les bouscule. Sans grève pour obtenir un progrès social, je ne connais pas d’exemple. S’il faut attendre que le gouvernement décide de donner un peu ou que le patronat veuille bien augmenter les salaires nous risquons d’attendre longtemps. Actuellement, les syndicats sont laminés critiqués, c’est grave, pas pour moi, mais pour ceux qui travaillent qui voient se réduire comme peau de chagrin tous les avantages sociaux qui avaient été acquis par l’action syndicale. Nous allons vers la suppression du contrat de travail, et bientôt nous serons pires que les américains. » ************* :
Nidolga, je ne suis pas du tout opposé à la grève pure, dure et paralysante, tout au moins dans le secteur privé : là, elle s’avère utile et sert à faire reculer les patrons… Cependant, pour le commun des citoyens que nous sommes, elle n’est pas paralysante… Elle peut l’être pour des clients qui s’en vont dans la concurrence (lorsqu’une compagnie aérienne privée est en grève, on s’en va prendre son billet dans une autre pour aller dans la même destination…).
Cependant, pour ce qui concerne les entreprises publiques (SNCF, RATP, LA POSTE…), si je ne suis pas opposé à la grève, je suis opposé à ses formes d’action…
Pour ce qui concerne la Fonction Publique d’Etat, la Fonction Publique Territoriale, la Fonction Publique Communale, il en est de même, puisque, n’étant pas opposé à la grève, je suis opposé à ses formes d’action…
En effet, En effet, tout le monde se retrouve paralysé, puisqu’il n’y a aucune concurrence vers qui on peut se tourner !
Je ne vois pas pourquoi un citoyen lambda, qui travaille comme tout le monde, devrait avoir à subir les grèves catégorielles, qui ne sont là que pour faire plier un gouvernement, ce, au risque, pour ce citoyen-là, de se retrouver paralyser avec des tas de problèmes à résoudre !
Chacun doit y mettre du sien… Il convient, et c’est là que les syndicats doivent innover, d’inventer d’autres formes de grèves, qui, si elles ne sont pas spectaculaires, peuvent être traumatisantes pour le secteur public et pour les entreprises publiques !
************* « C’est vrai, et bien souvent j’ai critiqué cette position syndicale que je ne comprends pas. Les RMISTES, les chômeurs sont des salariés comme les autres, et l’on doit aussi les soutenir. Le problème est qu’il faut des moyens qu’ils n’ont pas les cotisations syndicales sont peau de chagrin, et avec rien, on ne fait rien ou presque. » ************* :
Nidolga, moi aussi je critique les syndicats sur ce point… S’ils avaient intensifié leurs luttes pour que les chômeurs ne se voient pas amputés de leurs droits et pour qu’ils soient respectés dans leurs recherches d’emploi, nous n’en serions pas à cette situation ! De plus, je ne les ai pas du tout entendus sur la défense du travail des seniors et des jeunes, bien souvent rejetés par le Patronat, qui considère, « que les jeunes n’ont pas assez d’expérience et que les seniors ont fait leur temps ! »… Je ne les ai pas non plus entendus sur la défense des travailleurs privés de logement… Je pense que, s’ils agissaient ainsi, les syndicats auraient plus d’adhérents, donc plus de cotisations ! Or, pour beaucoup de ces syndicats, « les jeunes et les seniors, les mal logés, les SDF, pourtant salariés, sont les oubliés de l’action syndicale et revendicatrice ! »… C’est lamentable !
Je suis contre toute cotisation obligatoire à un syndicat de son choix, ne serait-ce que par respect pour la liberté de chacun d’entre nous !
L’adhésion au syndicalisme se défend par le respect des valeurs qui font que notre Pays doit avancer et non par une adhésion obligatoire…
Combien de chômeurs, combien de personnes précarisées ont-elles renoncé à se syndiquer, tout simplement parce qu’elles estimaient qu’on ne s’occupait pas d’eux avec sérieux ?
Le syndicalisme français est trop politisé ! Or, et je me répète, il n’appartient pas aux syndicats de faire de la politique… Il leur appartient de faire de la défense des travailleurs et des chômeurs, leur cheval de bataille, ce, hors de toute contingence politique !
En ce qui concerne le CSA, je suis pour que la Loi transforme cette institution en lui confiant ou en lui retirant des attributions…
De toutes les manières, je reste convaincu que l’Etat devrait se désengager de sa presse audiovisuelle, comme je l’ai suggéré dans mes précédents commentaires !
Dominique Dutilloy :
Vraiment très bien et positif tout ce que vous énoncez sur l’action syndicale car je pense que ce sont les seules manières de faire pour que les travailleurs se rendent à nouveau compte que ces structures sont là pour protéger leurs droits en matière sociale.
et qu’ils y reviennent petit à petit
Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites, vu que c’est à nous de savoir et de revendiquer ce que nous voulons dans notre commune, dans notre département et notre région, ainsi que dans notre pays,
Et dans les différents milieux et branches du travail d’autant plus.
Je signale que certaines catégories professionnelles (restauration, intermittents du spectacle, …) sont très mal protégés et défendus, sinon pas du tout.
Les revendications provenant de la base de tous les travailleurs devraient être réellement cernées et mises en relief par les responsables syndicaux, qui doivent également être des travailleurs parlant au nom de toute leur collectivité.
Ils ne doivent absolument pas être politisés, car cela fausse tout débat en matière sociale.
Quant aux grèves et manifestations, je suis pour, surtout quand après négociations les revendications justifiées ne sont pas entendues ou pas suivies d’effets tangibles et immédiats par l’entreprise ou le gouvernement
Par contre, je suis contre certains moyens utilisés qui, en effet, nuisent plus à la collectivité et à la majorité des citoyens (tel que brûler des pneus, ainsi que je l’ai constaté dans les dernières manifestations, c’est très toxique dans tous les sens du terme).
Merci beaucoup pour toutes ces idées et propositions qui ont ce mérite d’être généreuses tout en étant réalistes et réalisables…
@new reporter
[i]En 2002, voulant trop bien faire on a mis notre semblant de démocratie en danger. [/i]
Oui, et on a surtout créé un dangereux précédent, à savoir que pouvait passer outre les règles démocratiques les plus élémentaires à partir du moment où c’était « pour la bonne cause ».
[i]inversement le pdt pourrait difficilement diriger s’il ne nommait pas ces personnes.[/i]
Vaste sujet que la fonction présidentielle. Ceci dit, la nomination du CSA paraît bien loin des tâches de direction du pays. Ça ressemble plus à un contrôle personnel – très peu démocratique – des médias.
Dominique bonsoir,
Nidolga, je pense que les syndicats n’ont pas assez d’adhérents, tout simplement parce qu’ils sont incapables d’innover dans leurs modes d’actions, qu’ils sont incapables d’aller, comme dans d’autres démocraties, vers la négociation avant d’aller immédiatement à la grève…
Ce que vous écrivez n’est pas exact, ils ne vont pas systématiquement à la grève, ils y vont si les négociations ne sont plus possibles. [u][b]Il est quand même curieux que ce soit les syndicats qui sont en faute et pas le patronat ou le gouvernement[/b][/u]. Vous en êtes resté à Germinal, les salariés ont toujours tord et quoiqu’ils fassent sont hors la loi. Je m’étonne que vous ayez cette opinion elle est rigoureusement patronale. Vous en avez le droit mais ce n’est pas mon avis. Les syndicats sont perçus comme une bête noire qu’il faut tuer, ils vont à la grève mais, ils ne négocient pas, et leurs interlocuteurs sont parfaits ils sont compréhensifs, ils négocient eux bravo.
Pour moi, l’action syndicale n’est en aucun cas une action politique ! L’action politique doit être laissée aux partis et mouvements politiques ! En effet, même s’il y a des implications politiques, puisque toute action syndicale suppose qu’on se bat contre un projet de loi gouvernemental ou une proposition de loi parlementaire, l’action syndicale est avant tout sociale !
Toute action sociale est politique, ne pas le reconnaître est nier une réalité.
Les travailleurs privés d’emploi, ce serait bien qu’ils les défendent, mais il faudrait aussi qu’ils payent leur cotisation syndicale.
Vous avez une façon de voir certaines choses qui me paraissent incohérentes. Vous nous présentez des textes de loi pour appuyer votre argumentaire ce qui vous donne un profil de rigueur, et dans d’autres domaines vous voudriez que ceux qui ne payent pas de cotisation syndicale soient défendus par les syndicats. Mais les syndicats sont privés, non subventionnés.
[u][b]C’est pour cela que je souhaite que l’Etat les finance et dès lors qu’ils sont financés que tous les salariés soient obligatoirement adhérents à un syndicat.
Je me répète il est anormal que ceux qui ne réclament rien et critiquent une action syndicale ne bénéficient pas des avantages obtenus. Comme il est anormal que ceux qui font grève obligent ceux qui ne la font pas à la faire. [/b][/u]
La défense des acquis sociaux est politique.
Les revendications syndicales sont nécessaires… Elles permettent de faire avancer les réformes en interpellant le pouvoir politique sur ce qui ne va pas dans notre Pays… Elles permettent également de faire en sorte que le Patronat soit en phase avec le problème vécu par l’ensemble des travailleurs…
L’action syndicale est nécessaire pour bloquer toutes délocalisations, tous plans sociaux…, mais également pour faire en sorte que les travailleurs aient des salaires décents ! Mais, et je me répète, ce n’est pas de l’action politique !
Tout ce que tu écris est politique.
C’est vrai mes grèves dans le secteur public sont parfois désordonnées et non réfléchies, de plus comme tu le dis, il n’y a aucune concurrence de sorte qu’elles sont contraires à la liberté de chacun.
De toutes façons, une grève a pour but de forcer une décision dans le sens de la revendication en agissant sur une partie de la population, sans cela la grève ne sert à rien puisque sans effet de contrainte.
La fonction publique par constat n’a pas de fonction publique de secours pour permettre de contourner une grève, de ce fait elle est paralysante.
Dominique les syndicats je le répète soutiennent ceux qui sont syndiqués, les RMISTES, les séniors, les chômeurs etc… Ne sont pas syndiqués, je le déplore, mais tu ne peux en donner la faute aux syndicats s’ils ne les défendent pas. C’est pour cela que je souhaite qu’ils soient syndiqués de façon obligatoire.
Je suis contre toute cotisation obligatoire à un syndicat de son choix, ne serait-ce que par respect pour la liberté de chacun d’entre nous !
Celui qui ne veut pas être syndiqué ne peut réclamer d’être soutenu et bénéficier des acquis sociaux obtenus par l’action syndicale dans l’hypothèse ou la cotisation n’est pas obligatoire.
Combien de chômeurs, combien de personnes précarisées ont-elles renoncé à se syndiquer, tout simplement parce qu’elles estimaient qu’on ne s’occupait pas d’eux avec sérieux ?
Quand on est pas syndiqué, on ne peut rien réclamer aux syndicats. Maintenant si l’action syndicale n’est pas bien faite, il faut la corriger, non pas en se dégageant du syndicat mais en le faisant évoluer.
Toute action syndicale est politique.
@ Nidolga
Nidolga, bonjour…
Je ne suis pas resté à Germinal… Vous et moi, n’avons pas les mêmes conceptions de ce que devrait être une lutte syndicale menée contre le Patronat ou contre le Gouvernement…
Je ne prétends pas que les salariés ont tort ! Loin de là ! Cependant, pour ce qui concerne l’Administration (d’Etat, Territoriale, Locale, Communale), les entreprises publiques, j’ai une autre conception des moyens d’actions à mener : il n’est pas normal qu’un groupe, qui défend légitimement ses conditions de travail, fasse supporter, à toute la Communauté nationale, le poids de ses revendications, je le répète, légitimes !
Les syndicats sont nécessaires : ils sont l’expression même de la Démocratie !
Cependant, il leur appartient d’inventer de nouvelles méthodes de grève, ce, de manière à ne pas léser les millions d’usager, qui ne trouvent aucune structure privée vers qui se tourner…
Maintenant, je suis pour les grèves paralysantes dans le secteur privé, tout simplement parce que les usagers… pardon : les clients… peuvent se tourner automatiquement vers la concurrence !
Lorsque vous considérez que les travailleurs privés d’emploi doivent payer leurs cotisations sociales, vous êtes-vous demandé si beaucoup d’entre eux ont les moyens de le faire ?
Pour moi, et c’est mon opinion, l’action syndicale n’est aucunement politique : je n’y reviendrai pas, puisque je m’en suis expliqué abondamment dans mes précédents commentaires…
Je suis également favorable au financement des syndicats par l’Etat… Mais, il me semble que cela se fait actuellement…
Maintenant, je ne suis pas favorable à ce qu’un salarié soit contraint d’adhérer à un syndicat, même si on lui laisse le choix du syndicat, tout simplement parce que c’est antidémocratique !
En ce qui concerne les grèves, j’estime que l’entrave à la liberté du travail est antidémocratique : pourquoi voudriez-vous obliger des salariés, qui ne sont pas d’accord avec les motifs d’une grève, à faire grève eux aussi ? Ce n’est pas normal !
Les revendications syndicales sont nécessaires… Cependant, elles doivent se faire dans le respect de la démocratie, dans le respect de la liberté de travailler ou de faire grève…
Puisque vous parlez d’action syndicale pour bloquer toutes délocalisations, tous plans sociaux, je pense que, là, tout le monde fait grève ! Cependant, cela ne gène pas les clients dans la mesure où ils se tournent vers la concurrence…
Nous sommes tous des Citoyens libres et égaux en droits… Vouloir obliger quelqu’un à se syndiquer, ce, même s’il choisit son syndicat, est, je le répète, antidémocratique… C’est comme si tu voulais obliger chaque citoyen à adhérer au parti politique de son choix… Cela n’a pas de cohérence du tout…
Dominique bonsoir,
Nous sommes pareils Dominique, je n’ai jamais fait grève, lorsque je n’étais pas satisfait de mon employeur, je changeais d’entreprise, j’ai du faire quelque chose comme 25 entreprises dans ma carrière industrielle, sauf sur la fin ou les possibilités de changement étaient quasi impossibles.
Je suis pour la négociation, mais une négociation responsable de part et d’autre ce qui n’est pas le cas de part et d’autre.
Alors il ne reste plus que l’épreuve de force, c’est à dire la grève ou les deux antagonistes sont responsables autant l’un que l’autre. Seulement le patronat et le gouvernement ont le beau rôle, ils ne gênent en rien les Français dans leur vie quotidienne, mais ce sont des provocateurs de grève, ils savent quelles sont impopulaires.
Pour moi, ils sont plus fautifs que les grèvistes.
Regardes les marins pêcheurs et les routiers, ils gênent le bon déroulement de nos ports et de la circulation.
Si le gazole n’avait pas trop augmenté de façon scandaleuse, nous devrions payer le litre de gazole 0,984 € au lieu de 1,40 €, la faute à qui ces mouvements sociaux, pas aux pêcheurs pas aux routiers mais au gouvernement qui joue l’hypocrisie.
Oui, il n’est pas légitime qu’un groupe fasse supporter à la communauté nationale le poids de ses revendications, mais comment peut-il faire autrement devant l’hypocrisie du gouvernement, je me répète.
Inventer de nouvelles méthodes de grève, c’est à dire des grèves qui ne gênent personnes, mais dans ce cas ce ne sont pas des grèves, si elles n’ont pas de pouvoir de contraintes.
Dans le privé, il n’y plus ou presque de grèves pourquoi, c’est la peur du chômage et de la fermeture d’usine, le privé est laminé, il n’existe plus en tant que pouvoir revendicatif, il subit la chape de plomb du chômage. Le privé n’est plus rien, les délocalisations sont en train de le finir.
Oui, je me suis demandé si beaucoup d’entres eux pouvaient payer des cotisations syndicales, mais dès lors qu’elles seraient obligatoires, leur coût serait très modeste puisque tout le monde paierait.
Moi non plus, je ne reviendrais pas sur mon opinion toute action syndicale est politique.
Pour le financement des syndicats par l’Etat nous sommes d’accord.
Dans la mesure ou l’Etat finance les syndicats, il est logique que les salariés soient syndiqués, il y a assez de syndicats pour satisfaire tout le monde, et c’est ce qui ferait la force des syndicats. Sans adhérents, ils ne servent à rien, ils sont sans pouvoir.
Je n’oblige pas les salariés à faire grève, j’écris simplement que ceux qui ne font pas grève n’ont aucun droit à bénéficier du résultat revendicatif de ceux qui ont fait grève.
Je pense aussi que les revendications syndicales doivent se faire dans la démocratie, c’est pour cela que ceux qui ne font pas grève n’ont droit à rien. Ils ont été libres de faire ou de ne pas faire grève, c’est la liberté, mais elle doit s’appliquer jusqu’au bout du raisonnement.
L’adhésion à un parti politique n’a rien à voir avec celle de l’adhésion à un syndicat.
Un syndicat ne cherche pas à prendre le pouvoir dans notre pays, son action est de représenter [u][b]les salariés qui lui sont syndiqués[/b][/u]
@ Nidolga
Tout d’abord, Nidolga… Bonsoir… Mille excuses pour avoir tardé à répondre à ton intéressant commentaire !
Quand j’étais plus jeune, je travaillais dans la restauration… Tout comme toi, j’ai changé d’entreprise quand cela n’allait pas, n’hésitant pas à signifier au responsable ma façon de penser…
Je n’ai jamais fait grève… Mais, j’ai fait des pressions pour que les conditions de travail s’améliorent, ce, face à des maîtres d’hôtel imperméables à toutes négociations… Au final, c’étaient les patrons, qui, nous donnant systématiquement raison, débloquaient la situation en améliorant nos conditions de travail : il faut dire qu’ils avaient débuté leur carrière en tant que simples employés !
Si j’ai abandonné la restauration, c’est parce que je me suis tourné, comme je l’ai toujours désiré, vers le journalisme… Mais, ceci est un autre débat !
Oui, je suis pour la grève dans l’Administration d’Etat, dans l’Administration hospitalière, dans l’Administration territoriale, dans l’Administration locale, mais, à la seule et unique condition qu’elle soit faite d’une autre manière que celle qui nous est proposée actuellement !
Oui, je suis pour la grève dans les entreprises publiques (LA POSTE, SNCF, RATP…), mais, à la seule et unique condition qu’elle soit faite d’une autre manière que celle qui nous est proposée actuellement !
Je considère, dans ces conditions, qu’il appartient aux syndicats de se moderniser, de moderniser pour leurs méthodes d’actions, ce, de manière à ne gêner que l’Etat, le Gouvernement, sans léser le moins du monde les usagers !
Oui, je suis pour la grève totale, mais uniquement dans l’entreprise privée ! Je suis pour, parce que je me bats, à ma manière, contre tous plans sociaux, contre toutes délocalisations, contre toutes restructurations entraînant des licenciements…
Je considère, dans ces conditions, que les clients peuvent, ce, grâce aux actions syndicales, se tourner vers la concurrence en toute connaissance de cause !
Puis, crois-moi, contrairement à ce que tu crois, il y a beaucoup plus de grèves que tu ne penses… L’Etat veillant à la liberté syndicale, les tribunaux ont statué en faveur de beaucoup de délégués syndicaux : le droit de grève dans le privé ne peut pas conduire au chômage, surtout s’il y a un nombre fort important de grévistes !
En ce qui concerne maintenant les marins pêcheurs, les chauffeurs routiers, je ne peux pas considérer que leurs actions soient comparables à des grèves, ce, même s’ils gênent le bon déroulement des services effectués dans les ports, ainsi que le bon déroulement de la circulation…
En cela, ils ont parfaitement raison dans leurs actions, dans le sens où je considère qu’il faut supprimer la TIPP et baisser la TVA sur les carburants !
Oui, il faut inventer de nouvelles formes de grèves lésant l’Etat… Si je prends l’exemple de LA POSTE, de la SNCF, de la RATP, pourquoi ne pas continuer à faire payer les usagers et à continuer le service, tout en mettant les recettes journalières sous séquestre chez un huissier de justice, ce, jusqu’à ce que l’Etat ait satisfait aux demandes des syndicats ?
Pour rappel, les partis politiques sont financés par l’Etat… Pourtant, il n’est pas obligatoire que tout citoyen soit membre d’un Parti Politique : je trouve logique qu’il en soit de même en ce qui concerne les syndicats !
Dominique bonjour,
Nous avons des points communs dans des domaines différents.
Nous ne pouvons être du même avis sur tout et c’est bien normal.
Je ne suis pour aucune grève mais pour la négociation dans la mesure ou est elle responsable, je me répète.
Les grèves administratives ne peuvent être faites autrement qu’en perturbant les Français. C’est comme cela que des avancées sociales ont été obtenues. Si ces actions seraient menées différemment, elles seraient inefficaces, il faut que tu aies les pieds sur terre et te demander comment ces grèves pourraient être exécutées ?
Moi, je ne vois pas !!!
Dominique, comment une grève ne pourrait gêner que l’Etat et pas les usagers.
Ton souhait est impossible, et irréaliste, comment se fait-il que tu ne le comprennes pas ?
La grève totale dans les entreprises, mais elle a plus de conséquences que les grèves administratives pour les salariés, la encore tu ne comprends pas.
Un client qui voit que sa commande n’est pas satisfaite par suite de grèves dans l’entreprise qui doit la réaliser, ne renouvellera pas de commandes une autre fois, il se tournera vers une entreprise plus sérieuse à ses yeux. Ce sera un client potentiel en moins et ce sont les ouvriers qui en subiront les conséquences.
Toutes grèves perturbent, des grèves qui ne perturbent pas ne servent à rien
Je n’ai jamais écrit que le droit de grève conduirait au chômage, j’ai simplement écrit que le chômage potentiel et les délocalisations faisaient que les salariés perdaient toutes possibilités revendicatives.
Pour les marins pêcheurs et les routiers, mais aussi pour nous tous. J’ai démontré que le gazole pouvait être payé 0,984 € le litre au lieu de 1,34 € compte tenu de la parité euro dollar, tu dois pouvoir retrouver le commentaire que j’ai fait sur mai 68 (suite 25).
Ton idée de bloquer les recettes serait bonne dans la mesure ou les usagers n’achetaient pas leur transport à la semaine, au mois, ou à l’année !
Dominique tu confonds politique et syndicalisme, je me répète un syndicat défends les revendications des salariés qui lui sont syndiqués, ce n’est pas la même chose qu’un parti politique qui veut imposer son dogme ou sa façon de conduire son pays et pour lequel les Français ont votés.
un syndicat défends les revendications des salariés qui lui sont syndiqués
Un syndicat défend aussi sa position électorale ainsi la CGT se radicalise pour éviter de se faire déborder par sa gauche par SUD.
Dans ce cas, le syndicat ne défend pas l’ouvrier, il défend le syndicat. C’est de la pure politique politicienne.
Trop de mauvais employés de cachent derrière les représentations syndicales pour ne pas être ennuyés.
new reporter bonsoir,
Ce que tu dis est vrai, mais ou est le mal ?
La défense de la politique du syndicat est une action nécessaire çà sa représentativité, c’est pour cela qu’il se radicalise eu égard à SUD.
C’est vrai beaucoup de salariés non compétents se cachent derrière un syndicat, le monde n’est pas parfait.
@ Nidolga
Nidolga, je suis, pour ce qui concerne les administrations et les entreprises publiques, contre les grèves catégorielles, qui ne concernent en aucune manière les citoyens…
De plus, ces grèves, qui durent le plus souvent 24 heures (pour certaines reconductibles) ne sont pas du tout efficaces… Et, elles gênent inutilement les usagers, puisque le Gouvernement ne semble pas vouloir céder !
Aussi, à la lumière de ton commentaire, je pense que l’organisation d’une grève générale incluant tout le monde (secteur privé, secteur public, administrations) serait la seule grève efficace dans le sens où, suivie par tout le monde sans exception, elle ferait plier le gouvernement…
Là, je la trouverais acceptable et logique !
Pourquoi pas une grève générale comme en mai 68 ? Les ingrédients sont là :
-Le pouvoir d’achat en berne, vu l’augmentation généralisée des prix à la consommation,
-La stagnation des salaires, des pensions de retraite, des allocations ‘’chômage’’, des minima sociaux,
-L’augmentation du chômage, ce, malgré les chiffres ou les rapports ‘’rassurants’’,
-L’augmentation de la très grande précarité,
-Le mal ou non logement de nombreuses personnes pourtant salariées,
-La mise en place de réformes impopulaires (style ‘’Franchise médicale’’…),
-L’accroissement de plans sociaux, de restructurations, de plans boursiers… mettant à la rue de nombreux salariés et ruinant des communes, des régions entières…
Pour moi, pour qu’une grève soit comprise par tout le monde, il faut qu’elle soit populaire, qu’elle soit décidée en commun, c’est-à-dire, qu’elle soit acceptée au plan national, comme ce fut le cas en mai 68…
Mais, cette grève ne peut pas être acceptée, tout au moins dans l’administration ou les entreprises publiques, car elle est catégorielle !
Donc, il appartient au peuple français de dire « non » aux réformes impopulaires… Il lui appartient d’exiger une augmentation des salaires, des retraites, des allocations ‘’chômage’’, des minima sociaux… Mais, pour cela, IL FAUT NECESSAIREMENT UN MOUVEMENT UNITAIRE NATIONAL !
e plus, ces grèves, qui durent le plus souvent 24 heures (pour certaines reconductibles) ne sont pas du tout efficaces… Et, elles gênent inutilement les usagers, puisque le Gouvernement ne semble pas vouloir céder !
je pense toutefois que ces grèves peuvent toutefois peser sur les décisions puisque les RG et les préfectures les suivent!!
@ new reporter
C’est vrai, new reporter… Cependant, comment se fait-il que, lors des manifestations de grévistes, il y ait un décompte différent émis par les RG et la Police et émis par les organisateurs des manifestations ?
Puis, je ne pense pas que ces grèves de durées limitées puisse faire plier un gouvernement !
‘est vrai, new reporter… Cependant, comment se fait-il que, lors des manifestations de grévistes, il y ait un décompte différent émis par les RG et la Police et émis par les organisateurs des manifestations ?
c’est la règle du jeu franco français.
Mais êtes vous certains que les chiffres annoncés par les médias soient ceux des RG ou ceux des politiques?
Bonjour,
Le décompte des manifestants. Je crois que c’est le coefficient de base qui est différent. Ce coefficient à pour but de préciser la densité de manifestants au mètre carré. Ensuite on calcule la surface occupée par la manifestation soit par des repères vus d’hélicoptères, soit par des personnes dans la manifestation et ensuite on fait la multiplication. Ce premier résultat est comparé aux données enregistrées pour les manifs précédentes et corrigé le cas échéant. Au bout de quelques années la méthode s’affine et devient plus précise, et ce coefficient est ajusté en permanence pour approcher une réalité vraie.
Mais cela reste malgré tout entaché d’erreurs, on ne peut chiffrer exactement un nombre de manifestants, il faudrait qu’ils soient bien ordonnés, bien en ligne, bien groupés, or ils sont un peu partout et la fin du cortège est moins dense que la tête. Il faudrait tenir compte d’un coefficient variable en fonction de la surface occupée par les manifestants et ensuite faire l’intégration. Des mesures par hélicoptère permettent d’approcher au mieux une donnée objective de la variation de densité, mais cela demande des moyens qui probablement ne sont pas utilisés
mais cela demande des moyens qui probablement ne sont pas utilisés
D’autant plus qu’avec certains logiciels de reconnaissance ce comptage pourrait être fait avec plus de justesse.
Cela se fait dans l’industrie pourquoi est ce que cela ne pourrait pas se faire dans la rue?
@ new reporter
new reporter, comme vous le savez bien, l’Administration est toujours en retard de… modernité…
Si vous vous souvenez, dans les commissariats de police ainsi que dans les locaux de la Gendarmerie nationale, la bonne vieille machine à écrire a bien trôné pendant des années, ce, bien après l’introduction de l’ordinateur (avec traitement de texte et imprimantes laser) dans les entreprises privées !
Donc, ce système de comptage présent dans l’industrie existera bien un jour dans l’Administration…
Tout cela est affaire de Budget !
@ Nidolga
Bonjour, Nidolga… Merci pour ces explications bien fournies… que je ne pourrais guère commenter…
Cependant, je pense que si les données comptabilisées étaient les mêmes chez les policiers, chez les RG et chez les organisateurs des manifestations, on aurait plus d’impact pour pouvoir juger du degré d’efficacité d’une manifestation…
En ce qui concerne les mesures faites depuis un hélicoptère en vol, je crois savoir que cela est déjà pratiqué, ce, à grande échelle… Les RG et la Police Nationale s’en servent énormément…
Mais, tout ceci reste excessivement cher !
Dominique,
Toutes grèves concernent les citoyens, et les avantages obtenus dans le secteur public sont bien souvent affectés au secteur privé.
Le secteur public est beaucoup plus soudé que le privé, il y a une uniformité des conditions salariales qui n’existe pas dans le privé, il n’a donc pas les mêmes potentialités d’action pour revendiquer. En outre comme je te l’ai écrit il est laminé par le chômage, la peur de perdre son emploi est très forte ce qui n’existe pas dans le public.
Les grèves ponctuelles sont discutables en effet sur leur impact, elles usent a la fois ceux qui font grève comme ceux qui les subissent. Il vaudrait mieux une bonne grève qui dure et qui mettent les choses au point que ces grèves ponctuelles.
Mai il y a une réplique à une telle méthode c’est que rien n’empêche le gouvernement d’en remettre une couche c’est à dire de provoquer à nouveau une action syndicale.
Dans ces conditions, le gouvernement est aussi fautif que les grévistes, c’est ce que je t’ai déjà écrit. Son comportement est mauvais, c’est lui le provocateur de tous ces mouvements.
A la demande de Cat LEF, j’ai donné un avis concernant l’arrêt de la voiture, ne plus consommer d’essence ce qui pourrait être compris par tout le monde. Il s’en suivrait une affluence record dans les transports en commun qui conduirait à leur asphyxie. Problème que ne pourrait résoudre le gouvernement qu’en baissant le coût du gazole à la pompe. Il faudrait que les routiers fassent la même chose ainsi que toute l’activité se référant au combustible. Ce serait l’arrêt de la société de consommation, seuls les services urgents , les hôpitaux, l’alimentation seraient approvisionnés, nous aurions une France au ralentit ce qui nous ferait de plus beaucoup de bien pour notre porte monnaie et notre santé, la marche à pieds est salutaire.
Contre une action de ce type silencieuse, responsable, pour le bien de tous, que peu faire le gouvernement puisque son financement se trouve taré.
A moins que cela n intéresse pas l’administration ou plutôt les gouvernants.