Les affaires comment à s’arranger dans le secteur de la musique, tellement bien qu’on pourrait espérer que les compteurs tournent au vert après plusieurs années dans le rouge. Car il en est presque sûr, Pascal Nègre le directeur du label Universal pense que la fin de la crise c’est pour 2013. Les majors vont être contentes elles vont pouvoir enfin gagner de l’argent. Plus d’explications…

 

De plus en plus de solutions existent pour consommer sa musique légalement et tant mieux ça va permettre de faire gagner un peu plus d’argent pour le secteur qui est en crise depuis déjà plusieurs années. Il y a évidemment les sites de téléchargements payants et bien sûr le streaming qui fait rapporter de plus en plus d’argent, mais c’est beaucoup plus rentable qu’une personne télécharge un album qu’il ne l’écoute sur un site. Mais bon c’est mieux que rien et ça va permettre petit à petit de contrer le téléchargement illégal.

Les chiffres parlent d’eux même si en 2011, les bénéfices ont encore baissé il faut avouer que cette baisse est moins forte que les années précédentes. Et Pascal Nègre l’affirme haut et fort, "Nous pensons qu’en 2013, la hausse des revenus numériques compensera enfin la chute des ventes physiques. La part des ventes numériques atteint un tiers du chiffre d’affaires mondial". Il défend les majors en indiquant que ces entreprises servent avant tout à promouvoir l’artiste et à le faire connaitre pour qu’il puisse vendre plus de disques comme il l’a confirmé, "L’essence de notre métier, la crise nous l’a rappelé, c’est de signer des talents, des les accompagner et des les faire connaitre". Il parle aussi du streaming dont il n’est pas du tout opposé, "On propose l’écoute gratuite en espérant que le client va acheter".

Il explique pourquoi le monde du spectacle commence à être lui aussi en crise, tout simplement car avec la crise, il faut faire des économies et beaucoup d’artistes ont tout simplement été virés. Ce qui fait qu’il y aurait 1000 artistes en moins au total en France depuis de la crise donc moins de spectacles dans le pays.

 

Malgré la crise que cela a engendré, il admet que le numérique peut apporter de nombreux avantages pour la musique, "La musique, avec le numérique, va devenir mondiale. Avant le marché se limitait à 20 pays. L’ Afrique du nord, par exemple, ne rapportait pas un centime. Il n’y avait pas de système de distribution. Aujourd’hui quand les opérateurs télécoms vendent un forfait qui donne accès à des milliers de titres, nous gagnons de l’argent".