Les plus alarmistes crient à la panique, le nombre d’individus sur la planète ne cesse de croître de façon exponentielle depuis des décennies et il faut bien sûr les nourrir. Pourra-t-on y arriver ? Il faut trouver des alternatives, des moyens secondaires pour parvenir à une même fin (sans mauvais jeu de mot). La faim, telle sera le fil rouge de cet article et les moyens subversifs pour la rassasier. La malnutrition et la sous alimentation sont des fléaux s’abattant sur une large frange de la population tandis qu’une autre, ventripotente, s’amuse à gâcher la nourriture se trouvant dans son assiette. Autant dire que la balance est déséquilibrée.
Aux Pays-Bas, une solution semble avoir pointé le bout de ses brins, le gazon. Oui, vous avez bien lu, la pelouse pourrait devenir l’aliment de votre quotidien dans un lendemain pas si lointain. Le pays est déjà connu pour son herbe et sa consommation par la voie de la fumette, mais cette fois-ci cela se passe via la case agro-alimentaire. Un exploitant agricole frison, Gjalt de Haan, a observé que chaque année une quantité non négligeable d’herbe coupée était jetée sans être exploitée. Au total, ce sont plus d’1.5 tonne qui sont brûlées de façon futile, il faillait leur trouver une utilité Il s’en servit premièrement pour faire de la fibre de carton puis pour nourrir les porcs de son exploitation. Le cochon était proche de l’homme, l’idée d’en faire un aliment pour ce dernier était toute tracée.
Le développement dura plus de 7 ans pour extraire et exploiter l’enzyme RuBisCo contenue dans le gazon. Une fois isolée, elle pourrait être intégrée à des yaourts, des soupes, des sauces et tout autre type d’aliment dont le but ultime serait d’en faire des steaks. Cette particule favorisant la photosynthèse, permettrait de mieux alimenter les muscles humains, apporter une source de vitamines et d’acides aminés que notre organisme ne sait pas générer. Le steak d’herbe serait alors bien plus nutritif et plus facile à digérer que le soja ou le maïs.
Une production massive pourrait bouleverser le commerce du soja, majoritairement importé du Brésil. Cela pourrait également freiner les déforestations massives servant à la plantation de graines de soja. Ne nous emballons pas trop vite car tout ceci reste encore au stade de projet utopiste moqué par les plus cartésiens ne percevant pas qu’il puisse être appétissant de déguster un pavé d’herbe.
Les alternatives culinaires pour pallier le manque de nourriture sont nombreuses mais révèlent en grande majorité de la fanfaronnade. Par exemple, un japonais avait défrayé la chronique insolite il y a quelques années avec son steak de … caca. Le scientifique en recherches environnementales, Mitsuyuki Ikeda, avait réussi à mettre au point une machine transformant les déjections humaines en de très bons steaks prêts à finir dans un hamburger. Selon ceux qui ont eu la (mal)chance d’y goûter, cela est semblable à de la viande de boeuf. Il serait bon pour la santé, fort de ces 63% de protéines, et très peu calorique. Paradoxalement, cette merde serait bien meilleure que beaucoup d’autres victuailles dont on se sustente.
Autre mets de choix, ou plutôt de non choix, la galette d’argile servie à chaud. Véritable plat de misère, elle témoigne de l’extrémité jusqu’où peuvent aller les hommes pour se nourrir quand ils n’ont plus rien à manger, à l’image des marins embarqués sur les galions lors des Grandes Découvertes, qui se rassasiaient de lanière de cuir et de rats morts. Cette dernière a fait son apparition dans les médias en 2008 après le terrible séisme à Haïti, un pays continuant de payer les lourdes séquelles malgré la pitié de la communauté internationale.
L’ultime alternative, la plus underground, la moins tolérable et la plus taboue, le cannibalisme. Cette pratique archaïque des peuples tribaux permettant selon eux, d’absorber la force vitale de l’ennemi vaincu. Elle semble être en pleine recrudescence depuis quelques mois, le nombre de cas d’homme se délectant de leur semblable augmente sensiblement. Par exemple, à Miami, un individu sous acides s’est jeté sur un clochard pour lui arracher le visage à pleines dents. Désormais se promener en ville peut devenir dangereux, un conseil, faites attention à qui marche à côté de vous.
Pas de steack de caca pour moi, merci! Je préfère les légumes de mon jardin !
Un steak fleuri à l’herbe…et pourquoi pas?