Le chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat, qui purgeait une peine de huit ans de prison pour avoir été reconnu coupable de la mort de sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, aurait reçu à deux reprises des lettres de menaces de mort !
La première lettre lui aurait été adressée directement à la prison de Muret où le chanteur purgeait sa peine, quelques jours avant le débat contradictoire entre partie civile et partie défenderesse à propos de sa libération conditionnelle, l'autre juste avant le délibéré du 15 octobre qui a permis, comme on le sait, à Bertrand Cantat de recouvrer la liberté ce mardi 16 octobre 2007 après un peu plus de quatre ans d'incarcération.
La deuxième lettre ayant été adressée, non pas directement au chanteur, mais au juge d'application des peines, Philippe Laflaquière, il semble que ces deux courriers avaient pour objectif véritable, non pas de menacer Bertrand Cantat, mais de faire pression sur le juge avant le délibéré.
Ces deux lettres de menaces ont justifié l'ouverture d'une enquête qui, si elle aboutit, pourrait très bien jeter derrière les barreaux ceux, celui ou celle qui ont choisi ce moyen pour tenter d'empêcher le chanteur Bertrand Cantat de recouvrer la liberté. Espérons en tout cas que ces menaces ne soient pas mises à exécution puisque, même si le chanteur de Noir Désir est coupable d'un crime ignoble, il y a longtemps que la peine de mort est abolie en France, et qui plus est lorsqu'elle est exécutée par des particuliers en dehors de tout jugement, ce qui nous renverrait à la terrible Loi du talion et aux heures les plus sombres de notre histoire.
« lorsqu’elle est exécutée par des particuliers en dehors de tout jugement, ce qui nous renverrait à la terrible Loi du talion et aux heures les plus sombres de notre histoire. »
On peut aussi dire que les ^particuliers n’estiment plus dans ce cas la justice capable de rendre la justice suffisament… en théorie elle est là pour éviter justement la loi du talion!
A moins de prouver, ce qui n’a pas été le cas durant l’instruction, que l’homicide a été commis avec préméditation, que le profil psychologique du personnage Cantat peut faire craindre une menace pour la société en cas de remise en liberté, il n’y avait aucune raison de ne pas faire appliquer la jurisprudence liée à ce genre d’affaire. C’est affligeant pour la famille et les proches de Mlle Trintignant mais c’est indiscutable car conforme au droit qui s’applique dans notre pays.