Dimanche prochain, les Belges vont retourner aux urnes un peu contre leur gré pour des législatives anticipées. Ces élections ont été provoquées par la démission du gouvernement après la crise linguistique dite des BHV.
Ce scrutin est très mal perçu surtout du côté francophone. En effet, les Wallons ne voient pas comment ce vote pourrait résoudre les problèmes actuels.
Au contraire, tous les sondages donnent le parti N-VA favori en Flandre et son leader Bart De Wever a plaidé, sur la VRT-Radio, pour la suppression de la Région bruxelloise dans le cadre des nouvelles structures de l’Etat qu’il préconise.
Ce qui provoque une réaction virulente côté francophone avec, par exemple, la ministre sortante Laurette Onkelinx qui déclare : « Ces propos sont évidemment inadmissibles. Face à ceux qui veulent la fin de la Région bruxelloise et donc la fin de la Belgique, les socialistes wallons et bruxellois opposeront leur unité et leur fermeté pour défendre Bruxelles »
« Une déclaration de guerre » a réagi le ministre-président de la Région Charles Picqué.
Bruxelles est en effet un enjeu stratégique pour les deux communautés.
Bart De Wever, a appelé tous les partis flamands à agir de concert pour imposer le confédéralisme après les élections de ne plus jamais accepter de siéger dans un gouvernement fédéral qui ne disposerait pas d’une majorité sur les bancs flamands du parlement.
Il a également demandé autres partis flamands de ne pas participer à un gouvernement « sans la réforme copernicienne dont la Flandre a un besoin urgent »
Si les résultats sont conformes aux sondages, le parti flamand pourrait passer de 7 à 23 sièges à la Chambre avec 25% des voix et au Sénat de deux à onze.
Comme on le voit la Belgique se trouve à une croisée des chemins mais il est fort probable que les élections de dimanche ne fassent qu’ajouter à la confusion.
C’est bien résumé, notons du côté francophone le probable avènement du Parti Populaire, parti créé il y a à peine six mois !
la Belgique n’est qu’une de ces inventions bancales de l’histoire. pourquoi forcer à tour prix deux peuples à vivre ensemble ?
On peut renverser cet argument Berton , pq des séparatistes minoritaires devraient-ils forcer une division que les majoritaires ne veulent pas ?
[quote]Le beurre, l’argent du beurre et en prime le sourire de la fermière![/quote]
Bruxelles génère près de 8,5% du PIB flamand, offrant chaque année 16 milliards d’euros à la Flandre, peut-on lire mercredi sur le site internet de Trends-Tendances.
Les calculs effectués par Eurostat chiffrent à 57,2 milliards d’euros la richesse produite à Bruxelles en 2007 sur les 306,1 milliards de PIB de la Belgique. La Région de Bruxelles-Capitale représentait donc 18,7% du PIB belge. Cette proportion serait restée similaire au cours des dernières années.
La Flandre, de son côté, pesait 177,7 milliards pour la même année, soit 58% du total national. Pourtant, le budget bruxellois 2007 se montait à 2,4 milliards seulement, soit 4,2% de son PIB. Le budget flamand, lui, pointait à quelque 22 milliards, soit 12,4% du PIB régional. « Bruxelles-Capitale est donc une région riche au départ et pauvre à l’arrivée », note le magazine.
Les navetteurs coûtent
L’explication tiendrait en un mot: les navetteurs. En effet, « contrairement aux touristes et surtout aux congressistes, les navetteurs ne rapportent pas grand-chose à Bruxelles, tout en coûtant de l’argent », souligne Trends-Tendances.
Selon le rapport Vrind 2008 du service d’études du gouvernement flamand, le PIB par habitant de la Flandre passe de 29.700 à 32.400 euros (en 2007) lorsqu’on attribue au lieu de domicile le travail presté par les navetteurs allant travailler à Bruxelles. Total: [b]16,5 milliards d’euros,[/b] soit 8,5% du PIB flamand.
Pour la Wallonie, le transfert serait de 9,5 milliards d’euros, soit 11,8% du PIB wallon. (belga)
09/06/10 12h35
Chaque Bruxellois est grugé [u]chaque année[/u] de 16.000 euros par la Flandre !
de 9000 euros par la Wallonie !
Qui dit mieux?