En haut, C. Sinz en bas, C. Spenger

  Profession : reporteuse ? Reportrice ?

            C4News, le media social citoyen qui accueille des reporters sur tous sujets est notre lieu de rassemblement.  Pour quelques lignes, les plus soigneuses possibles, écrites avec humour ou fièvre, nous avons le plaisir de  toucher un euro symbolique. Et parfois, Sophy présidant, quelques dizaines.

           Le seul risque que nous prenons est d’être refusé ou retoqué par Moderato qui, je trouve, cantabile habilement. 
         Est alors venue l’idée, pas neuve, que d’autres reporters prenaient des risques considérables pour nous faire parvenir leurs images. Même celui d’y laisser la peau. A ma connaissance, Patrick Bourrat en 2002… 
         Mais ce rôle est maintenant aussi l’apanage des femmes. Caroline Sinz violée à quelques mètres de la Place Tahir. Laroche-Joubert sur divers fronts. Et la 1°, Mme Spengler qui photographia la guerre du Vietnam, Cambodge et autres lieux où souffre l’humanité. 
         Pour pasticher le texte de V Hugo : nous devrions pourtant leur tresser quelques fleurs. D’autant qu’il en est sûrement aux visages anonymes.  Kessel et ses confrères d’antan trouveraient naturel l’éloge qui leur est dû. 
         En ces temps de bouclage de la Syrie, prendre le risque de finir comme otage à la manière de nos journalistes de France3, donne à réfléchir à une femme entrant dans un pays en guerre. Elles doivent croiser des regards inquiets et inquiétants, selon.
           Féminisme ou sexisme en bandoulière, je ne sais, ou plus et très  simplement admiration, le faire remarquer sur notre site m’a paru une évidence qui, me semble-t-il, n’a pas donné lieu à texte auparavant. 
         Preuve que nous nous habituons très vite, à ce que les chaînes de télé interdisaient ce métier il n’y a que 20 ans.
           Reporteuse ou reportrice, le mot ad hoc ne nous est pas encore familier. C’est bien la preuve de sa fraîche nouveauté. Le dithyrambe n’est pas nécessaire, mais un brin de reconnaissance envers elles méritent de paraître pour encourager les citoyennes qui nourrissent notre site commun.