Quand un Commandant des forces de l’ordre sème le…désordre !

SUITE A UNE REMARQUE -PERTiNENTE – DE JEF TOMBEUR, ( article les récompenses de novembre) je me permets de vous proposer une ancienne expérience, vé"cue par moi-même et ma famille il ya deux ans.

A mon avis, pas grand chose n’a dû changer depuis !

 

06 novembre 2009

Quand un Commandant des forces de l’ordre sème le…désordre !

Mardi 3 Novembre, 17h30, Gare Saint Charles à Marseille

J’arrive de Paris avec ma compagne et son  petit-fils de trois ans. Le père du gamin nous attend à la descente du train.

Une fois longé ce train, il nous faut remonter le dernier quai pour nous rendre à l’un des parkings officiels de la gare où se trouve notre véhicule.

Mais au début de ce quai là, cordon de CRS (A) en  tenue "Robocop". Ils barrent la route à quelques dizaines de supporters de l’équipe de foot de Zurich.

Tout le monde est très calme et 2 CRS s’écartent fort gentiment pour nous laisser remonter ce quai vers notre parking.

300 mètres plus loin, au moment de tourner à droite vers le parking, deuxième cordon de "Robocops" (B), fort aimables mais inflexibles. "Personne ne passe, on a des consignes".

Et alors, pourquoi vos collègues nous ont-ils laissé passer ? Pas de réponse !

Malgré notre insistance, ils ne changent pas d’avis. L’un deux finit par nous dire "Voyez notre chef.

En effet, à quelques mètres de là, un Commandant (quatre galons) de CRS, flanqué d’un Lieutenant,  est déjà assailli par d’autres passagers ainsi pris au piège, dont un monsieur assez âgé avec deux grosses valises.

Mais ce haut gradé, dédaigneux, pointant l’antenne de sa radio dans la direction "à suivre", se contente de répéter trois fois "faites le tour".

Que faire d’autre, sinon de rebrousser chemin….

Seulement ce haut statège avait aussi donné l’ordre au cordon A de refouler les Suisses.

Nous nous retrouvons donc, avec deuxw valises, un sac de voyage et un gosse dans les bras, au beau milieu de la poussée inverse.Bien Mon Commandant !

Heureusement, les CRS de ce cordon A nous reconnaissent et nous font signe de passer à travers leur rang.

Nous voici dans la cour latérale de la gare, au milieu de cinq ou six groupes de CRS qui discutent et rigolent entre eux. Ils "montent la garde" autour d’une dizaine d’autocars qui attendent les supporters Zurichois.

Nous longeons ces cars sans que personne ne nous prête attention.. Et au bout des rangées de bus nous nous trouvons à nouveau nez à nez avec les supportersd qui arrivent "encadrés" par les cordons A et B. Bravo Mon Commandant !

Le ton est monté, d’énormes pétards explosent. Notre gamin est effrayé (d’autant plus qu’il fait nuit) et nous mettons plusieurs minutes à le calmer. Merci Mon Commandant !

Nous réussissons enfin à atteindre notre voiture et à quitter la gare.

Jusqu’à mardi dernier, je ne savais pas que pour obtenir les quatre galons de Commandant chez les CRS, il fallait passer des examens de niaiserie, de sadisme, d’incompétence, d’arrogance et de ridiculitude. Manifestement, celui que nous avons rencontré ce mardi soir avait dû avoir "mention très bien" à toutes ces épreuves.

L’Adjudant qui commandait le cordon B, qui n’a pas pipé mot, ne valait sans doute pas mieux. Il aurait bien pu nous laisser passer discrètement dans le dos du fameux Commandant. Cela aurait fait autant de personnes, et surtout un gamin, en moins dans leur périmètre d’intervention….

Ces gens-là aiment bien qu’on les appelle "fonctionnaires de police" plutôt que CRS.

A l’évidence, les gradés auxquels nous avons eu à faire ce soir-là avaient oublié ce que fonctionnaire veut dire. La Police au service de la population, ils n’avaient pas l’air de savoir….

Et dire que la devise des CRS, (si, si, ils en ont une) c’est "SERVIR" …..

 

 Rouge: notre trajet.  Vert: trajet des supporters. A: premier cordon de CRS.

 B: deuxième cordon de CRS. C: "le" Commandant de CRS.

Malgré ma grande colère face à ces inepties, j’ai fini par en rire car le lendemain, en rentrant chez moi, voici ce que j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres:

 

 

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Ca ne s’invente pas!!!

Gageons cependant qu’après le saccage de la Canebière le dimanche 25 octobre, sous les yeux de CRS (peut-être les mêmes ???) totalement inertes, notre Commandant du 3 novembre voulait faire du zèle…. Allez savoir.

Mais maintenir l’ordre en créant le désordre, serait-ce la politique actuelle de la Police ???

 

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