Adoption d’enfants, une autre manière de devenir parent

Preuve d'amour offerte au conjoint, l'enfant est aussi l'avenir de ceux qui ont eu la chance d'en avoir. Cette chance, certains ne l’ont pas ; car il arrive souvent que les circonstances de la vie ou les lois de la nature décident de ne pas accorder le privi­lège d'être parent. Aussi, la société, pour parer à cette frustration a-t-elle prévu des pratiques pour assu­rer cette joie aux 'éventuelles personnes lésées. Si ce n'est pas la science qui est appelée à la res­cousse, par la procréation assistée, c'est la loi qui, par son truchement, leur offre une autre alter­native: l'adoption d'enfant, une aventure humaine où se mêle amour et raison, une croisée de destins.

 

«Un enfant, si je veux, quand je le veux» tel était le slogan des féministes dans les années 70. Aujourd'hui encore, on reconnaît aux femmes, dans la majeure partie du monde, le droit de disposer de leurs corps et la liberté de choisir le moment qu'elles jugent opportun pour donner la vie. Mais, cette revendication, si légitime soit-­elle, n’a presque plus d’adepte. A l’heure où la future parturiente et la femme qui allaite sont devenues glamour, l’enfant est devenu la panacée. Cela est une évidence dans les sociétés africaines ; en témoigne ce paragraphe de A. Kourouma dans son œuvre le soleil des indépendances : «Ce qui sied le plus à un ménage, le plus à une femme : l’enfant, la maternité qui sont plus que les plus riches parures, plus que la plus éclatante beauté ! A la femme sans maternité manque plus que la moitié de la féminité.» Tant et si bien que devant l'impasse de la stéri­lité et l'incapacité de la science à donner ce que la nature a, semble-t-il, refusé, nombreux sont ceux qui ne baissent pas les bras. L'adoption d'enfant peut se révéler une solu­tion.

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