Visite au Centre Pompidou

C’est en mars dernier que je décide de me rendre dans la capitale pour me refaire une culture artistique,et mettre à jour mes goûts et mes connaissances.

Quoi de mieux que le Centre Pompidou pour cotoyer les oeuvres des artistes les plus renommés et en découvrirde nouveaux, me dis-je, et c’est donc à ce musée que je consacre un après-midi. Après une queue raisonnable, – pour un samedi-, je passe à la caisse pour obtenir pour ticket gratuitement, puisque je bénéficie de la réforme d’avril 2009 qui rend gratuits, pour tous les citoyens européens de moins de 26 ans, les musées nationaux.

Je commence à monter les escalators, en toute conscience de me trouver dans ce qui ressemble à de gigantesques tuyaux vu de l’extérieur du singulier bâtiment, le "Notre-Dame de la tuyauterie" parisien. Finalement, petite déception, seul un étage est disponible à la visite, puisque celui comprenant les oeuvres des illustes Warhol, Kandinski, MOndrian, et autres, est fermé momentanément.

Bref, il me reste l’expérimental de la fin du XXe, l’art contemporain. J’ai deux heures pour observer tout ça, et honnêtement, ne connaissant rien des artistes exposés, et étant-donné que l’exposition ne nous donne aucune indication sur eux, ce sera amplement suffisant.

C’est donc avec une pointe de déception déjà, que je débute la visite. Mais dès l’entrée, deux superbes sculptures de Niki de Saint Phalle donne le ton de l’exposition : le non conventionnel. Ce sont deux nanas, superbes dans tous les sens du termes, car très épanouies, qui sont suspendues au mur blanc, l’une haute en couleur, en porte jarretelles et dont la toison noire attire l’oeil, l’autre dans ce qui semble être une robe de mariée. Et sur le relief de leurs bustes, on distingue des jambes d’enfants, de petites poupées. Particulier, et percutant. Durant toute l’exposition, j’ai eu envie de revenir les admirer.