AF 447 d’Air France : télescopage en vol ou victime d’une arme à ondes ?

En l'absence d'informations fiables, qui ne viendront peut-être jamais, doit-on pratiquer l'auto censure sur un sujet pénible mais passionnant, ou se résoudre à relayer la confusion, quand ce n'est pas la dés-information pré-mâchée des grands médias ? Ce n'est pas la définition que je me fais d'Internet : j'ai trouvé sur ce support nombre de commentaires judicieux et d'échanges enrichissants de la part des internautes anonymes quand les articles de fonds étaient tout simplement désertiques… 

Le projet Web bot n'est pas dénué d'intérêt par exemple, car il tient compte de la part de pressentiment qu'internet peut véhiculer tout autant que de rumeurs ou légendes urbaines. C'est le propre d'un média sans contrôle de couvrir les potentialités des deux hémisphères cérébraux humains : le logique et l'intuitif.

Donc ne renonçons pas à nous interroger lorsque l'environnement nous invite à livrer notre sens critique à la passivité qu'organise et dont tire partie le système officiel de pseudo-informations. De nouvelles supputations peuvent-elles être envisagées sur la base d'une compréhension élargie ? Nous ne nous interresserions pas à ce sujet si de telles conditions de disparition d'un aéronef ne faisaient pas l'objet de déclarations si contreversées et ne présentaient pas des zones d'ombres inquiétantes. La vérité n'est pas un luxe dans une démocratie, la crise bancaire nous l'a suffisamment démontré. Exigeons-là.

 

Il devient de plus en plus crédible que l'avion d'Air France disparu des écrans radars il y a déjà 5 jours a bien explosé en vol.

Alors que cette version était contestée dès le départ par les autorités officielles voulant nous faire croire à un avion en perdition au-dessus de l'océan, suite à une avarie de ses systèmes électriques, on  écartait ostensiblement la thèse d'un attentat à bord.

Qui aujourd'hui encore est capable d'apporter le moindre indice plausible sur ce qui s'est réellement passé à 12 000 mètres d'altitude pour 228 passagers et 12 membres d'équipage ?

 

Les dernières déclarations françaises et brésiliennes ajoutent à la confusion de départ.

Désormais, la nappe de kérozène flottant en surface dans les lieux du crash résulterait du dégazage en mer d'un navire, et les éléments éparpillés ne seraient pas ceux du vol selon Europe 1.

Mercredi, l'armée française confirmait posséder des débris de l'avion : mais parle t-on des mêmes quand l'armée brésilienne révèle détenir des morceaux et que la radio infirme ses propos ?

Etrangement, il flotte un air de confusion et de dés-information sur cet événement et ce depuis le début. On viendra ensuite reprocher aux partisans, dans tous les domaines, de la théorie du complot, leur imagination débordante !

Les familles des victimes ne s'y sont pas trompées : elles ont rapidement constitué une association pour agir en justice et avoir accès aux dossiers, du moins ceux qui ne seront pas couverts par un quelconque secret défense ou la Raison d'Etat.

Je suis mauvaise langue me direz-vous ?

Je tire la leçon des accidents précédents et des procédures d'enquête.

 

Ce qui est confirmé, c'est le désir de savoir ce qui s'est vraiment passé chez un public pour lequel la presse entretient le suspens, ayant sans doute trouvé là un sujet en or.

Ce désir ne se dément pas jour après jour, il est très sain et relève d'un questionnement auquel personne ne tente vraiment de répondre judicieusement au plus haut niveau, comme on serait en droit de s'y attendre en 2009.

Voudrait-on continuer à faire flotter ce crash dans le brouillard le plus total, histoire de choisir la version la plus intéressante à la fin… qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Mais rappelons que N. Sarkozy rencontrera les familles des victimes lundi prochain : voilà un week-end qui contribuera à l'enregistrement d'une meilleure image affective, plus positive dans la mémoire collective, sollicitée par le rite prestigieux de l'anniversaire du Débarquement qui se déroulera à la même date avec B. Obama.

Il y a des événements qui se télescopent dans l'actualité et qui laissent songeur. Le destin aurait-il lui aussi son calendrier ou journal de bord ? Le Hasard n'est pas une loi de notre univers où toute chose existe en vertu d'une nécessité.

Même la science reconnaît cela en menant son enquête : le monde est intelligible et pas simplement sensible. Le monde résulte d'un contact au niveau de l'intelligence (esprit) autant que des sens. 

Sinon, on n'enquêterait pas si on devait se résoudre à ne jamais rien pouvoir prédire. Car la connaissance ne vise rien d'autre qu'à satisfaire la quête, le besoin de prédiction au service du désir de contrôler les enchaînements factoriels en prévoyant les phénomènes à partir de causes connaissables et mesurables.

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