Qu’elle est belle, la vie !

"T’as pas eu ton Bac’ ? Depuis le temps qu’on nous serine qu’il ne sert à rien. pas grave, mon Chou". Ce qu’il y a de râlant dans l’affaire, c’est que tu l’as préparé des heures et des heures, que les prof’ correcteurs, comme tous les ans, étaient priés de "lisser" les résultats (c’est-à-dire que, là où en classe, ils te collent un cinq, au bac’, t’as la moyenne) T’en fais pas ! Tes parents vont contracter des crédits (toute rage bue après t’avoir récupéré aux urgences pêté comme un coing) auprès des banques et t’offrir une école supérieure de "management", pour t’apprendre à compter les carottes de l’épicerie. Eh, quoi ! Elle est faite, ta situation… Tu ne seras pas obligé de porter le costume (Delaveine), Chemise (Delavaine), cravate (les mêmes) toute ta P… de vie. Parce que, même si on ne les porte plus physiquement, dans la tête, ils y sont, les "Delavaine" (je n’ai rien contre, j’y achète les chaussettes: après un tour de machine, où elles sont entrées à deux, elles ressortent en exemplaire unique.)

Vie de couple

 

Je l’ouvre, tu la fermes …, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, Je l’ouvre, tu la fermes …, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, Je l’ouvre, tu la fermes …, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, Je l’ouvre, tu la fermes …, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, je l’ouvre, tu la fermes…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre…, tu la fermes, je l’ouvre… La fenêtre des toilettes, bien sûr, ouverte, elle te fait froid sur le crâne, fermée, elle m’empêche de respirer et d’entendre les pioupious du jardins. C’est joli, le chant des pioupious…

(Avouez que je vous ai eus !)

 

Je viens de regarder (pardon ! recommencerai pas pendant les heures de travail mais faudrait qu’on les définisse, Patron !) un reportage sur nos agents des forces de l’ordre. Evidemment que c’est des mal – aimés. Un sourire ? ça va pas, non ? Je suis une force, ça rigole pas, la force.

je me souviens, à 19 ans m’être fait contrôler par un de ces charmants anges gardiens. Un d’jeune. "Ah ! La voiture est à votre nom ?" "Bah oui, (et je n’ai pu m’en empêcher), c’est écrit sur la carte grise." "Et vous êtes étudiante ?" "Bah oui, comme c’est écrit sur ma carte d’identité." "C’est votre père qui vous a "payé" cette voiture ?", "Ah, non ! C’est ma maman !" Et le jeune lourdingue de déclarer : "ah, bon ? vous n’êtes pas une fille à papa ?" Moi de rétorquer : "Non, M. l’Agent, je suis une fille à maman." Et zou… au tribunal de simple police. L’avocate, amie de Maman et furieuse me dit : "qu’est-ce que tu as ENCORE fait ?" (Je me voyais en récidiviste acharnée, fouillant quand même une mémoire lourde d’insolences diverses et précoces. Mais quand même !). A la fin de la conversation, je lui dis, toute brave, "si tu veux, je viens avec toi et j’explique." Hurlement d’une sincérité absolue : "ah, non ! surtout pas !" C’est vexant, quand même. Mais peut-être craignait-elle une "injure à magistrat" ou un truc comme cela, alors que mon simple regard trop clair aurait fixé, pour lui répondre, ceux du président du tribunal. Vrai, il y a des individus, si vous les regardez en face au moindre échange verbal, ils estiment que c’est de l’insolence.Comme disait Maman "mais regarde ton interlocuteur, c’est très important de ne jamais regarder ailleurs…" Ah, Maman que d’ennuis m’ont valu cette recommandation frappée au poing du bon sens… J’ai bien écrit "au poing", ça se termine souvent comme cela car, toujours inconsciente, je continue à dire ce que je pense, même à faire de l’humour sur l’autre, en riant la première. Enfin bref, mon mari pourrait vous en parler, il s’est pris deux coquarts et, en plus, s’en est plaint. Pas ravi de ma réaction : "mais je ne t’ai jamais demandé de me défendre ! Je peux le faire toute seule !"

Moralité (il en faut une) : vous pouvez choisir l’histoire du moucheron de La Fontaine ou bien philosopher (attention, pas niveau bac’, niveau troisième cycle, au moins) sur dix pages sur la différence entre "courage et inconscience" ou l’inverse… A bientôt, peut-être…