DOMMAGES & INTERETS…

Dans notre chère société dite « de consommation », les enseignes se donnent du mal! Du mal pour vendre. Les consommateurs, eux, peinent à acheter. Et quand ils le font, ils n’hésitent plus à crier au loup : « J’achète ! Mais tu vas peut-être me le payer !… ».

La crise aidant (enfin, c’est une façon de parler), une partie de l’humanité tente le tout pour le tout, parfois au péril de sa vie, pour gagner un peu d’argent (voire même le pactole) coûte que coûte…
La politique du « prêt à tout » est aussi celle du plus malin. Tenter de toucher des dommages et intérêts tend à devenir une occupation dans l’air du temps… Il suffit d’être à l’affût de la moindre faille, de profiter aussi d’un potentiel manque de vigilance de nos marques favorites, pour les faire cracher au bassinet…
En Russie, on est prêt à se jeter sous une voiture pour rafler un peu de sous. Avec dans les bras, un ordinateur portable, tant qu’à faire, pour pouvoir le changer… Mais bon, cela ne marche plus à tous les coups ! En effet, les automobilistes ont eu vent de la supercherie et beaucoup d’entre eux ont à présent des caméras sur leur tableau de bord, pour confondre les faux suicidaires…
Chers Français, tous aux aguets ! Nous pouvons attaquer notre épicier, ou notre supermarché, qui ne nous a jamais avertis du danger nommé Bisphénol A, un perturbateur qui s’apprête à nous tuer à brève échéance! Le Bisphénol A inoffensif jusque-là, est, on ne sait pourquoi, pris d’intentions belliqueuses ! Ne touchez vos tickets de caisse qu’avec des gants, et bannissez les boites de conserves ! Ou alors, continuez vos manipulations et attaquez ensuite, preuves à l’appui ! En effet, ces démangeaisons et plaques suspectes sur votre épiderme ne demandent-elle pas réparation ? Vous êtes enceinte ? Votre temps est compté : En 2014, vous serez averties du danger potentiel et ne pourrez alors plus vous plaindre !
Fumer tue ? Personne ne peut plus l’ignorer (il reste pourtant beaucoup d’adeptes de l’autodestruction…). Quid des allergies ? Des risques de brûlures ou d’incendie ?… Le paquet de cigarettes est bien muet sur ces sujets. Et si nous tentions l’attaque, en toute naïveté ? Planquons-nous derrière un écran de fumée…
L’état français a aussi payé. La présence de benzène, reconnu cancérogène n’était pas signalée sur des emballages de pesticides…L’agriculteur a eu gain de cause.
Au Royaume Uni, un citoyen est mort d’une overdose de bonbons à la menthe. Sur les emballages de ces gourmandises, il était pourtant bien conseillé de ne pas en manger plus de cinq par jour ! Mauvaise nouvelle pour la famille du vorace, qui sera privée de dessert…
N’empêche, les consommateurs peuvent réellement gagner des millions en dommages et intérêts ! Un phénomène qui génère des avertissements, des mises en garde des marques, carrément incongrues, surtout aux Etats-Unis :
Sur un costume d’Halloween de la série TV « Les Super Nanas », est inscrit : « Attention, ce costume ne te rends pas capable de sauver le monde »…
Très drôle aussi : « ouvrir le sachet de cacahuètes, puis manger la cacahuète »…
Continuons avec les sèche-cheveux Vidal Sassoon qu’il ne faut « pas utiliser pendant le sommeil »…
On conseille aussi de ne pas tenter d’enlever la lame d’une tondeuse à gazon « Craftsman » pendant qu’elle est en marche…
Que dire de cette guirlande électrique, qui est faite « pour une utilisation extérieure ou intérieure uniquement »….
Dernier avertissement : Il ne faut « pas mettre au lave-vaisselle », les télécommandes des téléviseurs RCA….
A priori, on n’a donc pas fini de se marrer…
Les consommateurs vont-ils se muer en « chasseurs de primes » ? Les distributeurs vont-ils se perdre dans une course à l’absurde ? Qui va gagner ? L’avenir nous le dira.
En attendant, lisez bien tous les emballages, toutes les étiquettes… Rire est bon pour la santé ! Et ça, c’est inattaquable !


L’Upcycling : L’art de la re-création!

En ces temps de vaches maigres, les poubelles, elles, continuent de s’engraisser. Dans les décharges, on joue à guichet fermé, et parfois à ciel ouvert…

En bonne place sur le podium des « problèmes à résoudre » : La gestion des déchets ! Autres « médaillés » : La faim dans le monde et les bouleversements climatiques, gagnants, eux aussi au grand jeu des «vases communiquants» !  Allez, tout le monde se serre la main, pour la photo. Reste à se serrer aussi les coudes, aussi, pour la postérité !

Revenons à nos déchets, pour ne pas être « hors sujet ». Longtemps, on a jeté. Tout et rien, n’importe où.  A présent, on fait disparaître, ou on valorise. En 2010, le droit français a transposé une directive Européenne de 2008 relative à la « hiérarchie du traitement des déchets ». Une « économie circulaire » est encouragée !

Le mot « recyclage » fait partie du langage courant. « On » en parle beaucoup. Mais « on « peut faire mieux, parait-il.  Il faudrait effectivement y mettre du nôtre, car de plus en plus d’affamés se nourrissent en récupérant dans nos poubelles, alors, autant qu’ils ne se cassent pas les dents sur du plastique ou du verre, en plus ! Loin de moi tout cynisme, mais il faut bien dire les choses, à défaut de les faire…

Quid de l’Upcycling ? Il s’agit, dans les faits, de valoriser ce qui est considéré comme déchet, pour le transformer en un objet de valeur supérieure. On parle d’un « recyclage vers le haut » ! Prise de conscience environnementale et ralentissement économique font que cette pratique se développent à l’échelle européenne.

Par exemple, des fauteuils chics, des sacs tissés, des toiles de parasols ou même des taies d’oreillers peuvent être réalisés à partir de voiles de bateaux saoulées d’air marin et qui n’ont aucune chance de repartir en mer… Des bouteilles plastiques peuvent devenir luminaires… Des chutes de feuilles d’ABS ont des chances de se transformer en vases… Une palette peut se métamorphoser en table… Certains poufs vont pouvoir d’alimenter des rebuts de latex… etc.

L’Upcycling trouve ses racines dans les pays en voie de développement, où l’accès aux biens de consommation est limité, et le traitement des déchets quasi inexistant.

Au Ghana, les sacs plastique jonchant les rues sont récupérés et se réincarnent en sacs, porte-monnaie, ou imperméables.  

Au Sahara Occidental, on allie bouteilles plastiques et sable chaud pour fabriquer des bijoux.

En Inde, des ONG aident des femmes en réinsertion : Elles transforment des centimètres de couturières, des ceintures de sécurité, des lances à incendie, ou des chambres à air, et distribuent ainsi 40 000 repas aux enfants des rues.

Un saut de puce, et nous voilà dans l’industrie du luxe ! La maison Yves Saint Laurent collabore avec l’association « Gafreh » du Burkina Faso. De cette association est né un très beau sac, le « Muse Two Artisanal » édité à… 60 exemplaires, réservés à une élite, sans aucun doute… L’humanitaire a ses limites…

Faire du neuf en sublimant le vieux, c’est tendance et l’environnement s’en porte plutôt bien…Les matières premières ne coûtent pas cher aux créateurs…La main d’œuvre non plus, quand elle se trouve sur le continent Africain… Qu’en est-il des consommateurs ? Ne paient-ils pas l’effet de mode ? Quand les designers malaxent les déchets, une certaine forme de luxe prend forme…

La paire de lunettes réalisée avec une planche de skateboard coûte quand même 295 €…. Et ce super cabas fait avec des capsules de canettes ? 250 €… Que dire de ce fauteuil en toile de voile ? 449 €…

L’ Upcycling, une solution miracle ? A voir…  Quoiqu’il en soit, l’ Upcycling a ses ateliers (des ateliers de « re-création). L’Upcycling s’expose dans la rue (pour ranimer des quartiers financièrement exsangues). L’Upcycling s’apprend ! Un challenge comme un autre…

Les non créatifs, les bienheureux contemplatifs peuvent se contenter d’admirer cet oiseau extraordinaire, qui récupère paille, petits cailloux, coquilles, fruits et fleurs, pour faire de son habitat le plus beau du monde et ainsi, charmer sa belle…. Pas tout à fait desintéressé, non plus, cet Upcycling-là….

Histoire d’une marche sur la tête…

Au hasard de mes déambulations, j’ai trébuché sur des contradictions.

Les faits constatés m’ont donné raison : Le monde marche sur la tête… Le monde est à l’envers. C’est pour cela qu’on fait tout de travers…

 

Les vélos roulent sur les trottoirs.  Les piétons ont peur, le soir….

Des clébards bouffent les moutards. Les gens deviennent leur avatar…

On vend son âme au diable, on s’achète une vie. On se raconte des fables pour ne pas mourir d’ennui…

On ne cueille plus les fleurs, on les achète. On ferme les abattoirs, on importe les bêtes…

Les greniers se vident au lieu de se remplir. On brade, on vend nos souvenirs…

On oublie qui on est. On s’alzheimeurt…   On nait comme on est et on prend peur : « Et si je meurs ? »

Les riches le sont sans fin, les pauvres sentent pointer la faim…

On dépense et on jette. Nos poubelles deviennent assiettes…

On enferme des serins, on libère des vauriens…                

Les enfants tapent sur les parents. Des parents congèlent leurs enfants…

On abolit des frontières. Les tentes prolifèrent. Des gens fuient la misère en embarquant sur des galères…

On bat des records en apnée et on repêche des noyés…

On va sur la lune mais on n’a plus les pieds sur terre.  On goudronne, on bitume, et on cultive dans des serres…

On explore sérieusement la planète Mars tandis que sur terre, c’est la Grande Farce…

La mer avance, des plages disparaissent. Y’a des gens de bon sens qui en appellent aux déesses…

Il y a des bornes d’air pur et de l’énergie à boire. Plus vite vont les voitures et plus dur pour s’endormir le soir.          

 

Il y a des interludes, comme des pages de pub, pour reprendre son souffle et faire « pause » sur le barouf :

Y’a des voitures béliers et des taureaux ailés…  Y’a des vaches folles et des pigeons volent…  Y’a des rats de marée et canards laquais…..

 

Plus sérieusement, et pour revenir au temps présent :

Les dealers ont des mules. Et les flics reculent.

Y’a des étoiles dans les hôtels. Et des drôles de drones dans le ciel

On s’entretue pour un verset. Tout semble s’être inversé…

On toilette son chat mais on ne se lave pas les mains. On ignore son voisin et on s’en lave les mains…

C’est l’été en automne et l’hiver au printemps. Tout détonne. On s’étonne, mais c’est dans l’air du temps…

On peut chauffer les terrasses. On ne peut plus payer le gaz.

On tape avec dix doigts. On ne sait plus écrire d’une main.  On ne sait rien faire de ses dix doigts mais on veut s’approprier le butin….

Y’en a qui travaillent le dimanche. D’autres qui voudraient bien se faire embaucher. Y’en a qui font la manche car ils ne veulent plus les retrousser…

On augmente les taxes alors qu’on trime un max….

On grimpe toujours plus haut. On saute toujours plus loin. Alors qu’on sait si mal marcher. 

Les bleus gagnent, on en fait des montagnes…

On fait le plein d’essence et le vide de sens… 

On ne juge pas Chirac car c’est trop tard. Avant, c’était trop tôt. On ne dit plus « l’affaire est dans le sac », mais dans la valise… Une histoire de mots….

Les roses sont toujours au pouvoir. Les alouettes dans le miroir. Nos valeurs se froissent dans les tiroirs. Reste-t-il un peu d’espoir ?

 

Allez, on revient parfois de loin.  Et souvent, on n’en revient pas !

 

 

 

 

Apprendre…ou à laisser…

Amoureuse de la calligraphie, de ces mots tracés sur des lignes qui se muent en portées musicales pour mieux les faire danser, nostalgique de ces pleins et déliés dessinés avec délicatesse par mes mains d’écolière en tirant parfois la langue à force de concentration, nostalgique aussi de l’encrier et de sa plume, du buvard qui absorbe mes « débordements », je suis pourtant là,  en train de tapoter sur des touches avec une certaine frénésie. Parce que je ne peux envoyer une lettre manuscrite à tous les potentiels lecteurs et reporters de ce si citoyen site….

Oui, mon clavier est usé. J’en abuse sans doute. J’en reste désabusée, parfois.  Mais j’ai l’excuse de mon âge. J’ai fait l’apprentissage, moi, du crayon, du stylo à bille et du porte-plume, du contact charnel entre le poignet et le papier.  Ce qui me mine c’est l’annonce de leurs possibles disparitions. L’ère du tout numérique va-t-elle se poser comme un OVNI au pays de Jules Ferry… ?

La révolution a déjà commencé. Alors que, petite, à l’heure du goûter, je cassais une tablette de chocolat pour en prélever quelques carrés, les gosses d’aujourd’hui se délectent de leurs tablettes tactiles. Ne va-t-on pas s’en mordre les doigts ? Ne faut-il pas ouvrir la bouche pour exprimer des doutes ? Ne faut-il pas raison garder ?

A la rentrée 2014, au royaume d’Obama, de Steve Jobs, et Mark Zuckerberg, 45 états vont supprimer les belles boucles de l’écriture cursive des leçons d’anglais et de mathématiques, au primaire… A la place les gosses apprendront « Word ». Encore des mots, toujours des mots, mais pas les mêmes mots !   L’université, elle, a déjà « basculé »…Et partout ailleurs, l’écriture en script, les SMS et les courriels règnent en maîtres incontestés…

En France, on va prendre le train en marche. Monsieur Peillon défend l’école numérique. Lang, lui, défendait notre langue… Quid de l’enseignement du geste graphique ? Inapproprié, dépassé ? J’espère, moi, en une « cohabitation » pacifique ! Je m’émerveille encore devant des parchemins égyptiens, des rouleaux de calligraphies chinoises, devant nos majuscules et nos minuscules….

En Grande Bretagne, 40% des citoyens disent n’avoir rien écrit à la main depuis 6 mois… même pas une liste de courses ?…

Les graphologues et les psychologues s’insurgent : L’écriture est un acte constitutif de l’apprentissage au niveau du cerveau. Priver l’enfant de l’écrit, c’est le mutiler au niveau de son raisonnement. S’il ne sait pas écrire en lettre cursives, il ne saura pas non plus lire, et sera coupé de tout un pan de la civilisation… Les japonais l’ont bien compris et écrivent souvent « avec leur doigt », pour mémoriser les idéogrammes de leur alphabet. Apprendre à écrire, c’est se confronter à une norme et s’intégrer dans un modèle social… L’écriture manuscrite est une signature intime et unique  qui retranscrit nos émotions… Et si l’enfant, un jour, ne savait même plus signer ? Peut-être fera-t-il juste une croix, ou laissera-t-il son empreinte digitale… ?  Sera-t-il en mesure de lire la musique s’il n’apprend pas le solfège, ces notes et ces signes griffonnés pour être déchiffrés et joués… ? Que de points d’interrogation, après tant d’inquiètes exclamations !

Voilà, « C.E.S.T.F.I.N.I »….

Il est incroyable que je puisse écrire ces huit lettres aussi facilement, alors que je suis incapable de les accepter…

(Frédéric Beigbeder).

Laissons parler le petit papier…

C’est par le plus grand des hasards (ou alors, guidée par une main divine ou quelque peu légère) que je suis tombée successivement sur des « papiers » ayant pour sujet…. Le papier toilette, plus communément appelé « P.Q », osons le dire, sans nous cacher le derrière une pudeur et des convenances qui n’ont point leur place ici !
 
Suis-je au bout du rouleau ? C’est la question que je me suis posée, avant de me décider à recycler ce papier jusqu’à ce qu’il devienne un article de fort bon goût, ma foi ! Article de consommation courante, bien-sûr !
 
Et me voilà donc OQP à dérouler une histoire de PQ…. Comme quoi, tout sujet mérite traitement, quitte à se torcher avec, ensuite….
 
Un peu d’histoire ne nuit pas. Ne décrochez pas… Forcez-vous un peu… Ne me chassez pas de suite…
L’origine des torche-culs nous ramène très loin en arrière…  On sait par exemple que les Grecs s’essuyaient avec les doigts ou avec des cailloux lisses… Aristophane, poète comique du 5ème siècle avant J.C disait : « Trois pierres peuvent suffire, si elles sont raboteuses. Polies, il en faut quatre. » Il précisait aussi que les riches (les grosses légumes!) utilisaient des poireaux. Mais la technique la plus courante consistait à s’essuyer avec ses vêtements. A la fin du premier siècle, la laine était d’usage. On la parfumait même… Le bâton courbe et la poignée de foin était bien utile au Moyen âge. Au quatorzième siècle, le papier était rare et cher (et épais !) et on n’essuyait rien avec, si ce n’est le derrière de l’empereur de Chine… Au quinzième siècle, le papier se répandit, partout…. Aujourd’hui, que ferions-nous sans lui ? Nous n’osons l’imaginer !
 
Figurez-vous qu’en mai dernier, au Venezuela, l’assemblée nationale a du débloquer un budget exceptionnel pour importer 39 millions de rouleaux de P.Q, pénurie oblige!
Le gouvernement a aussi pris temporairement le contrôle d’une usine afin de « veiller à la bonne production, commercialisation et distribution des rouleaux de papier toilette ».Certains analystes attribuent cette pénurie à la politique de contrôle des prix mise en place par l’ancien président, Hugo Chavez, en 2003. De nombreux producteurs ne pourraient plus rentrer dans leurs frais. Le gouvernement, quant à lui, accusent les entreprises privées de thésauriser sur les produits, créant ainsi des pénuries artificielles pour faire grimper les prix ! Le pays a connu un taux d’inflation de 32,9% en 2013 et un indice de pénurie de 20%. C’est du lourd… !
 
A plus de 14 000 km de là, le hanebisho fait toilette, et recette ! Pensez-donc, 13 € le rouleau ! Le papier toilette le plus cher du monde est japonais ! Mais qu’a-t-il de si exceptionnel ce produit-là ?  Eh bien, justement, sa production n’est pas industrielle…La matière première, le bois, est importée du Canada. Seule la pulpe des arbres est utilisée, et elle est traitée par l’eau la plus claire du Japon, tirée de la rivière Nyodo ! Production et composition sont systématiquement modifiées en fonction de la température et de l’humidité ambiantes, pour que la qualité soit toujours optimale… Un département design regorge d’artisans décorateurs qui se fendent de motifs inédits… Ouah !
Que dire de l’emballage ? Un paquet cadeau !  Il parait qu’aller au petit coin est un grand moment, grâce au hanebisho ! La caresse de la soie est vendue exclusivement au Japon, pour l’instant…  Le luxe touche à tout, c’est sûr… CQFD… 
 
Ah, le papier toilette ! On se met à nu devant lui…. Mais on peut aussi s’en habiller… Savez-vous qui a gagné la neuvième édition du «Toilet Paper Wedding Dress Contest 2013» ? Une styliste de Caroline du Sud prénommée Mimoza Haska ! Mais qu’a-t-elle donc fait ? Elle a créé la plus jolie des robes, en papier toilette !
 
Dans une autre vie, ne pourrait-on pas demander à être réincarné en papier toilette, pour n’être emmerdé qu’une seule fois dans notre existence ?… Une idée de Bruno Masure. Une idée comme une autre…

Y’aura toujours…

L’amour, pas la guerre… Voilà plus de 50 ans qu’on le dit.  Qu’on revendique et qu’on se contredit… Car dans les faits….Il est des passages à l’acte qui laissent à désirer…

Bon, tout le monde n’est pas touché de la même manière… Des peuples subissent des deuils noirs… D’autres se marient en blanc.

Des êtres rêvent à des paix illusoires, à des balles à blanc, pendant que leurs congénères se nourrissent d’espoir, ne s’arment que de patience et s’embrassent sur des bancs…

L’amour, pas la guerre… Souvenirs, slogans ou bonnes résolutions  se font et se défont.  Et nous laissent confondus.

Mais de conflits en conflits, d’une paix à une autre, hier comme aujourd’hui, il y aura toujours des répits, pour succéder au dépit.

Malgré tout, partout et tout le temps.  Il y a toujours des hommes et des femmes qui déposent les armes, qui passent à côté des drames. Qui cessent de croiser le fer, pour laisser se croiser les regards…

Oui, lasse d’être tourmentée par ces temps troublés,  je suis convaincue que l’on peut déjouer des tours, être troublé quand on nous fait la cour…

Je me fais messagère de l’espoir. .. Raviveuse de flamme et souffleuse de vers…

Oui, il y aura toujours des regards qui se croisent, des mots qu’on écrit dans aucune phrase, des petits mots doux laissés sur un miroir, comme un aveu, juste pour voir…

Il y aura encore des fées et des princesses, de la fine dentelle et des promesses. Il y aura plein de soupirants sur les ponts. Ils se diront « oui » pour de bon.

Si l’on cherche, si l’on observe bien, de près ou de loin, il y a toujours une dame et un damoiseau pour convoler. Et d’autres pour en témoigner.

Il y aura toujours de belles histoires à raconter. Il y aura toujours des princes et des robes de fée. Toujours des gens pour croire, que ça va leur arriver…

Oh, il y aura aussi des amours d’un seul soir, des gens qui s’attirent mais que tout sépare, des corps qui s’enlacent et qui se défont, trois p’tits amours…et puis s’en vont…

Pour sûr, il y aura bien quelques fleurs fanées dans des vases. Quelques larmes qu’on écrase. Des mots qu’on jette comme ça, un beau soir, comme un adieu, un au revoir…

Mais tous les quais de gare n’abritent pas des cœurs brisés.  On y voit tant de mains tendues et des bras serrés.

Et puis, il y a des cœurs gros comm’ça, qu’on peut rafistoler plusieurs fois !

L’important, c’est d’avoir un cœur, de continuer à se nourrir d’espoir, à s’abreuver d’amour et d’eau fraîche, et de s’attarder sur des bancs…

Oui, il y aura toujours de belles histoires à raconter. 

Et si Benzemarquait?…

Ah, les statistiques ! Elles sont là pour établir des faits, pour remplir des tableaux, pour faire un classement, calculer des pourcentages. Pour nous faire prendre conscience des réalités… Comme si le quotidien vécu ne suffisait pas à nous instruire, comme si nous étions trop peu avertis pour comprendre par nous-mêmes.

Il faut tout traduire en chiffres, faire des comptes pour que nous nous rendions compte, en somme…

Tous les jours, on nous présente l’addition. On en perd notre latin…

Aux statistiques, nous pouvons difficilement nous soustraire… Les chiffres s’affolent, nous mettent sous tension, souvent. Certaines informations nous sont délivrées, sans que nous les trouvions vraiment remarquables, ni utiles. Sans que cela change vraiment le cours de notre vie… Notre vie, qui s’apparente à un grand livre de comptes, voire même à un livre des records…

Plus que quelques jours pour faire sa déclaration d’imp….

Plus de 39° attendus ! Attention ! Du jamais vu depuis 1870…

20% des séniors n’ont pas de….

40 % des jeunes boivent plus de…

Plus de 9000 impacts de foudre recensés….

Plus de 40 % des téléspectateurs ont regardé….

Le déficit de la France atteint 10 % du …

Les 2 chefs d’état se sont tenu la main pendant 11 minutes !

Déjà 15 morts par noyade en….. Plus qu’en…. A la même époque !

Il y a 150 ans et 2 jours, on fêtait…..

30 millimètres de pluie tombée dans le sud-est ! Soit plus d’un verre par habitant…

La plus vieille femme du monde a 350 ans…

Le record du cri le plus long du monde vient de tomb…

Restons sérieux. On ne plaisante pas avec les chiffres. Même si dans certains cas, ils portent à sourire…

La dernière « tendance », c’est de convertir les heures en minutes… Pour accentuer la dramaturgie, sans doute ? Créer l’angoisse… Tromper son monde…

Vous n’êtes pas censés l’ignorer (sinon, je vous l’annonce, de but en blanc) : Cela fait maintenant 1217 minutes que Karim n’a pas mis de ballon dans les filets, en équipe de France !! 13 matchs et 20 heures d’inefficacité (ah, pas plus ?).  

Le joueur perd du crédit….Et les Bleus sont dans le rouge… Les Français rient jaune puis blêmissent face à ce « compte à rebours inversé »… Flippant… Déjà qu’on voit l’avenir en noir…. Si en plus on ne se qualifie pas…. !

Mais comment s’en sont sortis Ibrahimovic (qui entre octobre 2005 et juin 2008 a connu pareille mésaventure avec 1119 minutes de solitude…), Wayne Rooney (avec ses 978 minutes de vide entre octobre 2009 et septembre 2010), et Ronaldo (qui, lui, a subi 863 minutes de malchance, entre février 2009 et juin 2010) ?  Eh bien, ils ont fini par recommencer….à marquer !

Allez, Karim, étant donné les variations corrigées des données…. Enfin, je veux dire, si tu es performant à Madrid, c’est que l’équipe de France ne te vaut rien…  Et les autres, cela fait combien de temps qu’ils n’ont pas marqué ? A quelle allure courent-ils sur le terrain ? Combien…

Ah, mais je ne vais pas m’y mettre aussi, hein ?

Karim, oublie le temps ! Ignore ces heures, ces minutes que l’on s’amuse à comptabiliser à ta place, ça ne rime à rien…. Le seizième but, c’est écrit (juste avant la virgule…), il finira bien par venir…

Tiens, il va falloir que je vérifie combien je tape de mots à la minute, moi…

La religion des mots…

En tant qu’athée profonde et incorrigible (mais il ne faut jamais jurer de rien…), je suis atterrée par certains entrefilets entraperçus çà et là sur la toile ou sur le papier…

En tant que jongleuse de mots, l’émotion et la surprise m’ont prise de court à la lecture de certains faits divers et variés, m’ôtant presque l’envie de poursuivre dans mes devinettes, mes jeux de mots et mes acrobaties de langage écrit ou oral.

Car oui, mesdames et messieurs, il fut un temps où l’on pouvait chanter « Noir, c’est noir », « Blanche » ou « Mélissa » sans que les populations africaines ou américaines soient choquées et portent plainte pour racisme.

Il fut un temps où l’on pouvait entonner « c’est ma prière » sans que cela génère une guerre de religion.

Il fut une époque, où l’on pouvait innocemment poser la question : »Quelle était la couleur du cheval bl… », sans s’exposer à un coup de sabot vengeur.

Autrefois, il était possible d’insérer dans un quiz : « En quelle année a eu lieu la rafle du « Vél d’hiv » sans que certains d’entre nous crient au scandale.


Et maintenant ? Qu’allons-nous faire ? De tout ce temps … 

Bref, plus sérieusement, et pour cesser de temporiser… Il semblerait que toute susceptibilité soit à ménager, outrancièrement. Que les excuses soient de mise, même pour les innocents créatifs, faute d’accusation et de procès à la clé…

Parce que les double sens sont étudiés minutieusement, parce que toute question n’est pas bonne à poser. Parce qu’en vérité, le mal est partout, soit disant….

 

Insensé ! Et pourtant ! Une interrogation d’apparence anodine imprimée sur un emballage d’Apéricube a déclenché les foudres de consommateurs musulmans. La question : « Où le problème du voile islamique est-il apparu en 1989 ? » Le groupe Bel avait de lui-même bel et bien retiré la devinette des rayons, sentant peut-être venir le coup (de grâce)… Mais trois ans plus tard (!!), la question censée être passée incognito a déclenché une crise (la vache est devenue folle !), la Vache qui rit a fait la gueule, et des « excuses publiques »… Oui, c’est ma faute, c’est ma très grande faute, mais je ne pensais pas qu’on en ferait tout un fromage…

 L’Islamophobie se serait immiscée jusque dans le fromage. Exit la culture générale, la fin de Trivial Poursuit a sonné ! Attention, peut-être que le simple geste de tirer la langu…ette du cube en cause pourrait faire débat… Un peu de tenue, que diable !

 

Incroyable (aussi) ! En Allemagne, un spot de pub pour des confiseries au chocolat blanc a dû être retiré. « L’Allemagne vote blanc » (un clin d’œil aux élections législatives outre-rhin), slogan imaginé par le groupe Ferrero a laissé un goût amer à certains. Le confiseur fut accusé de racisme et de soutien au parti d’extrême droite. On ne dit pas s’il s’est con(fondu !) en excuses !

 

Réponse du berger à la bergère, en quelque sorte : Le 31 Octobre dernier, le Collectif contre l’Islamophobie en France lançait une campagne de lutte contre le racisme et l’islamophobie. Métrobus, régie publicitaire de la RATP refusait alors de relayer la campagne, car elle revêtait « un caractère politique et confessionnel » et était « contraire à l’obligation de neutralité et de respect de la laïcité… »

 

Sinon ? Et bien, les trains continuent de passer… Les anges aussi…

On aimerait bien, pourtant, que certaines choses s’arrêtent…

 

Alain Rémi : «Si la religion est l’opium des peuples, l’intégrisme est le crac des imbéciles »

Montesquieu : »La religion est moins un sujet de sanctification qu’un sujet de disputes qui appartient à tout le monde »

Quant à moi, je suis tentée de copier Einstein ( !!) qui disait : « Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois »

Chine : Chiens magnifiques & Enfant unique…

La Chine est décidément le pays de tous les paradoxes…

 

En Juin dernier, dans la ville de Yulin, des milliers de chiens furent allègrement dégustés, après avoir été électrocutés ou même écorchés vifs. Le festival de la viande de chien : Le lieu de tous les supplices pour certains, de tous les délices pour les autres ! Tout cela à cause de croyances ancestrales datant du 14ème siècle… Sous la dynastie des Ming, en effet, un général essuyait échec sur échec, dans ses assauts nocturnes, car les chiens alertaient l’ennemi. Il donna alors l’ordre de tuer tous les canidés, il gagna ses batailles dans des campagnes redevenues silencieuses, et les guerriers décidèrent de manger les chiens pendant un banquet !

Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage…

 

Mais même si les traditions ont la vie dure et la dent longue, les langues se délient, des voix s’élèvent, un écho tout droit venu de la Chine moderne, pour protester et faire évoluer les mentalités !  D’autant plus que nombre de Chinois se pâment devant les animaux de compagnie ! Si, si ! Il semblerait même que dans la plupart des foyers concernés, le chien règne en maître, en bon maître de maison ! L’homme lui tient simplement….compagnie, et exauce le moindre vœu de son chien, même s’il n’en a pas…

Le chien est « tendance » !  A Pékin, on compte plus d’un million de chiens, pour quelque 20 millions d’habitants…

La folie gagne donc les Chinois, qui n’hésitent pas à emmener leur toutou au Spa, pour une pédicure, un enveloppement, un massage…. Au salon de coiffure (si, si !) pour une mise en pli ou pour une teinture, (le chien se mue alors en panda, ou en lion)…   La capitale chinoise voit les cliniques vétérinaires se multiplier (plusieurs centaines). Une robe de baptême pour chienchien ? Pas de problème. Le ridicule, lui, ne tue pas… Le chien, lui est juste dévoré…des yeux…

L’industrie du chien se développe donc, et a pignon sur rue ! Tenez, il existe même un parc de loisirs, destiné aux « Médor » chinois, avec une piscine en forme d’os…

 

Est-ce la politique de l’enfant unique qui a poussé les Chinois vers les bêtes ? Pas seulement. Certains Pékinois affirment préférer un chien, à un enfant… C’est dire…

Mais voilà qu’une directive de la municipalité de Pékin vient d’interdire, dans 6 zones urbaines, 41 races de chiens considérés comme dangereux. Tous les spécimens de plus de 35 cms sont visés. Saisis ! Si, si !

Si les Chinois n’obtempèrent pas, s’ils ne conduisent pas leur grosse bête en dehors de la ville, ils encourent une amende de 1 220 euros et risque la confiscation de leur animal. Beaucoup attendent la nuit tombée, pour sortir leur protégé…  Quant aux chiens « autorisés », ils doivent être enregistrés et cela a un coût…

 Résultat des opérations : Des fourrières surpeuplées…. Va-t-on manger les bestioles ? Et bien… Oui ! Quand ils ne sont pas piqués, les animaux pris à leur propriétaire sont vendu pour leur viande !

Décidément, c’est le chien qui se mord la queue…

 

Un nouveau rebondissement est possible ! Si, si… ! Les Chinois vont-ils faire plus de bébés, et moins de simagrées avec leurs bestioles ?

L’agence de presse officielle Xinhua News Agency vient de révéler que la commission nationale de la population et du planning familial étudiait présentement  « différentes propositions pour lever l’interdiction d’avoir un second enfant », dans le cas où l’un des deux parents serait enfant unique ! Les Chinois revendiquent des « libertés personnelles ». Le gouvernement, lui, doit faire face à une population vieillissante et fait face à un manque d’actifs ! Depuis 1979, 500 millions de stérilisations, et 300 millions d’avortements ! Un succès démographique. Un désastre humain.

 

Entre cynophagie et gastronomie, entre économie et démographie, entre traditions et modernité, entre discipline et folie,  nous en perdons notre latin.

Un proverbe africain : « Le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois »…

 

Obélix aurait-il dit : « Ils sont fous ces Chinois »… ?

Allez, donnons notre langue au…. Chat ! 

Un spectacle de haut vol !

Cet été, j’ai tenté de fuir l’insoutenable méchanceté de l’être, et me suis immergée pour un temps dans l’incroyable légèreté des oiseaux…

J’ai quitté la ville pour les champs. Délaissé le gris pour une palette fluorescente. Préféré les chants aux cris. Admiré les plumages et souri aux ramages…


J’aurais bien pris une plume pour vous raconter, mais je n’ai pas osé. Ça aurait tout gâché, comme une tache sur un tableau, un trou dans un foulard de soie…C’est pourquoi j’use de mes touches en augmentant ma vitesse de frappe, de peur que tout s’envole, que ma mémoire n’oublie, que mes sensations me jouent un tour et puis s’en aillent…

 

Il est un endroit en France, où les oiseaux sont des rois, tout en se laissant approcher par tout un chacun, tout naturellement…

 

Dans l’Ain, et plus précisément dans les Dombes, où brillent 1000 étangs, le Parc des Oiseaux déroule ses 35 hectares pour accueillir et mettre en scène 3000 oiseaux de tous les continents. L’une des plus belles et des plus riches collections en Europe !

Des espèces rares, des espèces menacées, aussi et bien-sûr…  

Le parc participe donc à une quinzaine de programmes européens d’élevage pour la sauvegarde et la réintroduction d’espèces en voie d’extinction, comme le Pélican frisé, le Manchot de Humboldt, l’Ibis chauve, le Vautour moine, le Condor des Landes, le Faisan d’Edwards, le Cacatoès des Moluques, l’Amazone à joues vertes, le Ara hyacinthe, le Ara militaire….

 

Ah, j’enrage de ne vous déverser là que des mots, même si l’énumération est évocatrice…. J’aurais tant aimé vous dessiner…un oiseau, et vous en peindre les couleurs, surtout ! Tenez, j’ai même vu des Tinamous… Imaginez !

 

2013 est l’année des natures tropicales, au Parc…  Peut-être que si l’homme vient y faire une visite, et ouvre tout grand ses yeux,  il stoppera net l’holocauste des forêts ?… Peut-être….

 

Le Parc, c’est un étang central, et des reconstitutions paysagères pour que chaque espèce (Océanie, Asie, Afrique, Amérique du Sud) s’y retrouve….

 

La volière des Loris arc en ciel (700 m2) vous ouvre ses portes. Vous pourrez offrir le nectar à des centaines d’oiseaux, qui n’hésiteront pas à se poser sur vos mains, ou vos têtes….

 

Allez aussi faire un tour à la Nurserie… Pas question d’adopter, par contre !…

 

Le spectacle des oiseaux en vol : Un enchantement ! Oh, vous avez certainement déjà vu des attractions avec des rapaces…. Là, c’est différent ! Vous verrez…. Mais dois-je tout vous dire ?…  Allez, je me lance…   Les pélicans, les grues, les Marabouts d’Afrique, les Calaos terrestres, les Ibis rouges, les Spatules blanches, les Ibis de Ridgway, les perroquets….  Certains viennent par le ciel et atterrissent avec précision sur la scène….pour repartir tranquillement en coulisse… Inutile de vous annoncer que le tableau final est juste extraordinaire… Une envolée colorée, qui peint des arabesques sur le ciel d’azur… Le spectacle a reçu le Prix des Etoiles du Tourisme du « Meilleur événement artistique et festif » en 2008, décernée par le Ministère du Tourisme !  Qu’on se le dise !

 

Le Parc des Oiseaux de Villars les Dombes : 40 ans de passion ! Un site enchanteur, recensé à l’Inventaire général du patrimoine culturel. Le land de la souris aux grandes oreilles n’a qu’à bien se tenir…Les oiseaux de l’Ain n’ont pas poussé leur dernier cri ! Comme le prédit le site (internet, cette fois), vous ne cesserez de faire « oh ! «, car….tout est chouette ! Et si vous partez avec les jambes lourdes, peu importe, vous aurez au moins l’esprit léger !