Le petit monde d’Angela

Il était une fois sur une planète bleue

une femme intransigeante qui s’ennuyait.

Elle décida pour se distraire parbleu !

De bousiller des peuples la dignité.

 

Angela, dis, qu’est-ce qui te démange comme ça ?

Angela, dis, tu veux un fouet pour mater la populace ?

 

Angela aimait la compagnie, oui.

Elle trouva un toutou obéissant

qui faisait le beau, on n’peut mieux soumis,

un petit Nico en perte de mordant.

 

Angela, dis, ton toutou il ne mord pas ?

Angela, dis, tu ne vois pas que dans ton dos il grimace ?

 

La blonde péremptoire n’en démordait pas,

décidant et décidant, trop vénale

que les européens marchent à son pas,

Nico acquiesçant toujours au final.

 

Angela, dis, la plèbe gronde, tu n’entends pas ?

Angela, dis, tu ne vois pas à quel point tu nous agaces ?

 

La dure Angela mit Nico hors-jeu

européen, lui qui voulait briller.

Il doit effrayer de la France les yeux

gagner à tout prix, c’est sa volonté.

 

Angela, dis, prends le toutou avec toi !

Angela, dis, comme ça quelqu’un de capable prendra sa place !