Les dindons de la Farc

Après Chavez, récemment éconduit par le président Uribe, Nicolas Sarkozy est appelé par le gouvernement Colombien et les Farc à la table de négociation. Dans cette version moderne d’on «délivre de la jungle», notre Mowgli national, le têtu «petit d’homme», peut craindre des dangers plus redoutables que la mâchoire acérée de Dominique Shere Khan, le regard hypnotiseur de Ségolène Kaa ou le coup de griffe du débonnaire ours Bayroo.
 

Après Chavez, récemment éconduit par le président Uribe, Nicolas Sarkozy est appelé par le gouvernement Colombien et les Farc à la table de négociation. Dans cette version moderne d’on «délivre de la jungle», notre Mowgli national, le têtu «petit d’homme», peut craindre des dangers plus redoutables que la mâchoire acérée de Dominique Shere Khan, le regard hypnotiseur de Ségolène Kaa ou le coup de griffe du débonnaire ours Bayroo.

Mine de rien, de Neuilly à Bogota et à défaut de celle du pouvoir d’achat, notre omni président est en train de se faire une spécialité de la libération d’otages. Après les bambins de la maternelle de Neuilly, les infirmières bulgares en Libye, quelques aventuriers d’une arche perdue (et parfaitement oubliée depuis) au Tchad, c’est au tour d’Ingrid Betancourt en Colombie.

 

Toutefois, cette dernière opération n’est pas sans risques. J’en vois principalement deux.

 

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