Depuis quelques mois se multiplient aux barrières de péages les passages « Zone 30 » que peuvent emprunter les détenteurs de badges de télépéage en ralentissant, mais sans s’arrêter. C’est une réelle amélioration pour le confort de l’usager, un argument de plus pour les sociétés d’autoroute de promouvoir ces abonnements.
Un autre but recherché, mais pas toujours atteint est d’augmenter la fluidité de la circulation. Mais trop d’automobilistes ne font pas assez attention et s’engagent sur ces voies alors qu’ils n’ont pas de télépéage, ce qui bloque tous ceux qui les suivent, oblige à des manœuvres et autres marches arrière qui ne sont pas sans risque pour les usagers.
Le problème que je veux évoquer ici n’est pas celui des automobilistes étourdis, mais de ceux qui, sciemment, s’engagent dans ces voies alors même qu’ils n’ont pas de badge. Et que se passe-t-il, surtout aux heures de pointe où les automobilistes se suivent de (trop ?) près ?
Tout simplement, le conducteur resquilleur arrive au niveau de la barrière, et, si un autre usage le suit d’assez près, c’est le télépéage de ce dernier qui actionne l’ouverture de la barrière. Le premier passe, le second, qui a déclenché l’ouverture, voit la barrière se refermer devant lui !
Cela m’est arrivé déjà, et je n’ai plus réussi à ouvrir la barrière avec mon badge, mais j’ai dû régler le péage avec une carte bancaire, et j’ai donc payé deux fois ce passage. S’agissant d’un péage ouvert, et d’une somme modique, ce n’est pas trop grave, mais je ne saurais que trop conseiller à tout le monde de ne s’engager dans ces voies de télépéages, si un véhicule est juste devant, que si le feu situé au niveau de la barrière est bien vert.
Comme ces passages « zone 30 » se multiplient, et que les péages où se trouve du personnel diminuent à la même cadence, mieux vaut se méfier et ne pas se faire attraper.