Une infirmière de l'Arche de Zoé a fait un malaise en plein tribunal, suite probablement, à sa grève de la faim…

Noel ne sera pas joyeux pour tout le monde. Les membres de l'Arche de Zoé restent sous le coup de l'accusation tchadienne et passeront les fêtes de fin d'année derrière les barreaux, à se demander quel sort leur réserve leurs "juges" africains…

Nadia Merimi, infirmière de l'ONG, n'a pas résisté à la pression et sa grève de la faim a entrainé une faiblesse et une chute de tension. Elle a fait un malaise ce lundi, en pleine salle d'audience du Tribunal tchadien, où elle comparaissait avec ses collègues pour "enlèvement de mineurs".

Les services médicaux de l'armée française l'ont immédiatement prise en charge. Perfusée, on l'a obligée à reprendre de la nourriture solide, puisqu'elle poursuivait sa grève de la faim, débutée en décembre.

Apparemment, son état de santé ne serait pas inquiétant. Les membres de l'ONG considèrent toujours être abandonnés par les autorités françaises, tandis que leur avocat, Maitre Collard, parle de «précipitation» dans le procès, et d'une volonté de s'en «débarrasser rapidement».

Après la venue de Nicolas Sarkozy, qui avait ramené avec lui les pilotes de l'avion censé transporter les enfants, certains avaient parlé d'une volonté de la part de la Justice tchadienne, de faire «bonne figure» et d'effacer cette humiliation, en punissant de manière «exemplaire» les membres de l'Arche de Zoé…