Application du protocole de Kyoto au Canada

Depuis quelques années, le réchauffement planétaire fait parti de notre langage de tous les jours. Pour remédier à ce problème, une solution a été prise au niveau planétaire, le protocole de Kyoto. Ce protocole, qui a été accepté en 1997 par plusieurs des plus gros pays du monde, consiste à faire diminuer les émissions à effet de serre de ces pays. Pour le Canada, l’objectif était de faire diminuer la production de gaz à effet de serre (GES) de 6 %  par rapport à 1990, d’ici 2112.

Mais au lieu de baisser les émissions à effets de serre, ils ont augmenté de 26.6%, cela veut dire qu’il faut les baisser de 32.6% et si le gouvernement canadien ne fait rien, d’ici 2010, le Canada devra baisser ses émissions à effet de serre de 47 % s’il veut atteindre le protocole de Kyoto. Le 32.6% que nous devons diminuer veut dire que nous avons 240 millions de tonnes de Co2 de trop.

Plusieurs moyens s’offrent à nous pour ne pas faire augmenter ces GES. Nous pourrions avoir des autos complètement électriques, infligées aux industries une limite à respecter pour les GES, etc. Mais pour je ne sais quelle raison, le gouvernement du Canada ne met pas ces culottes et ne met en application aucune de ces idées, et il les connait.

Toutefois il y a une autre solution qui s’offre à nous, la plantation d’arbres. Cette solution n’empêchera pas les autos de ne pas polluer, mais elle ferait diminuer le Co2 que nous respirons. Toutefois cela coûte des sous, mais le gouvernement doit en avoir de trop, car il base la taxe fédérale de 1 % ce qui est équivalent à 6 milliards de dollars et veut éventuellement le baisser d’encore 1 %. Cette solution est la plantation d’arbres. Le coût moyen pour la plantation d’un arbre est de 0.25 $. Avec le 1 % de taxe que le gouvernement a enlevé, cela permettrait de planter 24 milliards d’arbres et 42 milliards s’il baisse encore la taxe de 1 %. Un arbre va absorber de 5 à 14 kilos de Co2 durant une année. J’ai fait le calcul en supposant qu’un arbre absorbait 5 kilos. À planter 24 milliards d’arbres, cela permettrait d’avoir 120 millions de tonnes de Co2 dans notre air et le double pour 48 milliards d’arbres, donc 240 millions de tonnes de moins. Cette baisse de 2 % que le gouvernement du Canada fait, aurait pu avoir comme effet d’atteindre et même dépasser l’entente du protocole de Kyoto.

Le 5 mai dernier, l’ONU a fait savoir au Canada qu’il ferait l’objet d’une enquête, car il n’aurait pas tenu ses obligations pour diminuer les GES. Cela pourrait conduire le Canada à une punition de ne plus pouvoir échanger ses émissions à effet de serre.  Le petit 2 % que le gouvernement du Canada veut diminuer sur la taxe fédérale, n’est pour nous que 2 $ de moins à payer au magasin à 1$. Ce qui est très peu pour chacun de nous, réuni ça peut faire toute la différence entre un pays qui ne respecte pas ses engagements et un qui les respecte. En plus, cela créerait de l’emploi un peu partout dans le pays.

4 réflexions sur « Application du protocole de Kyoto au Canada »

  1. Je n’aurais jamais pensé que le Canada faisait partie des pays les plus gros émetteurs de Co2 ?

    Je pensais qu’au contraire, là-bas, tout était mis en oeuvre pour que cela reste naturel.

    pour moi, ce pays représentait les grands espaces, la neige, plein de sapins et d’animaux sauvages partout !

  2. Bonjour,
    Le protocole de Koyto sur les émissions de gaz à effet de serres n’est qu’un protocole, sans plus. La réduction de CO2 est d’abord un coût que seuls les pats riches peuvent se permettre.
    Voici ce que j’ai écris sur mon blog lors du Grenelle de l’environnement.

    Revenons à l’article de Rémy Prud’homme. Il analyse le cout de la réduction du CO2. Ces coûts vont de 240 €/tonne pour l’habitat résidentiel, à 1400 €/tonne pour le tunnel ferroviaire Lyon-Turin, en passant par 850 €/tonne pour le résidentiel neuf ou 1 260 €/tonne pour la limitation de vitesse des poids lourds sur les autoroutes.
    Prenons, un coût moyen de 500 €/tonne, écrit t’il, particulièrement modéré au vu de l’échantillon disponible. L’objectif explicite du Grenelle est de réduire les rejets de CO2 d’environ 100 millions de tonnes. et comme chacun peut le calculer, 100 millions de tonnes à 500 €/tonne font 50 milliards par an. Rapporté au PIB de la France, le surcoût est de 3,1 %. Il conclu en écrivant: le choc du Grenelle est pire que celui des 35 heures pour une autre raison: le gain social associé au choc du Grenelle sera bien plus petit que le gain social associé aux 35 heures, et il ne ménage pas les 35 heures.
    En conclusion, il faut pas attendre plus pour le moment de ce Grenelle de l’environnement autre chose qu’une avancée écologique dans les mentalités, en intention certes, mais en actes, c’est encore autre chose.

    C’est toujours vrai, et encore plus lorsqu’il s’agit de la planète.
    [u][b]Il faut des sous.[/b][/u]

  3. Rien que ça
    C’est vrai que planter QUARANTE-DEUX milliards d’arbres ou même VINGT-QUATRE milliards me semble une solution tout ce qu’il y a de raisonnable. 😉

    En tout cas, ça aurait le mérite d’assurer de l’emploi aux planteurs d’arbre qui s’ennuyaient et même d’en fournir un à chaque habitant de cette planète (ben ouais parce que 2012 c’est vite arrivé et on ne va certainement pas manquer de bras pour atteindre cet objectif).

    De plus, comme il faudra très certainement planter au delà de nos frontières, on pourra ainsi diminuer le karma carbone des voisins. C’est pas beau ça ? 8)

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