Grosse chute pour l’un, nouveau record pour l’autre l’issue de ce procès fut un élément déterminant durant ces derniers jours pour deux monstres de la téléphonie mobile nouvelle génération. En effet Le géant informatique américain Apple s’envolait vers de nouveaux records lundi à Wall Street, dopé par une victoire judiciaire contre le rival sud-coréen Samsung qui devrait encore renforcer sa position sur le marché des tablettes et des téléphones et d’autres  répercussions d’envergure.

 

Un titre qui monte en puissance

 

Le titre Apple est monté en séance jusqu’à 680,87 dollars, renforçant par la même occasion sa place de groupe le plus cher du monde, puisque sa capitalisation a ainsi atteint un nouveau plus haut à 638,25 milliards de dollars. L’action progressait encore de 2,05% à 676,84 dollars vers 18H00 GMT. Ce qui lui permettrait  d’être encore plus crédible qu’elle ne l’était déjà auprès des banques et autres investisseurs.

 

Mais le plus grand gain apporté par cette première victoire la guerre n’étant pas encore elle-même terminée est la possibilité offerte a Apple outre le milliard de dollars de dédommagement  imposé a Samsung, d’acquérir une part de marché encore plus vaste car Samsung risque de se voir interdire la vente de certains de leurs produits phare sur le marché américain. Cela augmenterait probablement la part de marché d’Apple dans les Smartphones et pourrait conduire Samsung  à repousser des lancements de produits prévus à court terme pour avoir le temps de contourner des brevets d’Apple. Une audience a été fixée au 20 septembre en vue de fermer définitivement ce dossier.

Position du groupe renforcée

 

 

Le jugement renforce la position du groupe américain, qui doit bientôt lancer son iPhone 5, dans la mesure où les sociétés qui emploient le système d’exploitation Android de Google -représentant les deux tiers du marché mondial- risquent d’être obligées de revoir leur architecture, font valoir des analystes. Samsung en fait partie.

Un bénéficiaire du jugement pourrait paradoxalement être le finlandais Nokia, ex-numéro un des téléphones portables qui avait justement été détrôné par Samsung. RBC Capital Partners loue ainsi lundi "la forme unique de son (téléphone) Lumia et son partenariat avec Microsoft" pour le système d’exploitation du dit téléphone.

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