L’originalité et l’ergonomie des baladeurs numériques Apple ont permis à la société dirigée par Steve Jobs de devenir leader dans ce secteur.

Les ipods se nourrissent exclusivement de titres musicaux issus de l’Itunes Music Store gigantesque base de données internet proposant le téléchargement de multitudes de morceaux. Une source fabuleuse de revenus pour la firme à la pomme.

La communauté de ipod-maniaque va s’ouvrir avec 2 nouvautés présentées au dernier MacWorld de San Francisco.

La première est la suppression du « verrou » qui liait irrémédiablement le titre musical à l’appareil sur lequel on le téléchargeait. Ainsi, il était impossible de copier, transférer ou diffuser le précieux fichier sauf en piratant. Il fallait posséder les droits pour lire un contenu. Le système de protection se nomme d’ailleurs le Digital Right Management ou DRM.

Il n’y aura donc plus de restriction pour faire circuler de la musique quelle que soit la plateforme. Y compris hors Apple. Il s’agit donc d’un nouveau concept économique.

 

La 2eme nouveauté enfonce le clou avec un assouplissement des tarifs de téléchargement. Autrefois unique 99 cents le titre, Apple va proposer 3 fourchette de prix : 69 cents, 99 cents et 1.29 dollar. On imagine que l’essentiel de l’offre « populaire » sera concentrée sur la tranche basse. Ces produits d’appel dynamiseront le trafic et le chiffre d’affaire.

 

Ces évolutions vont probablement imposer Apple comme le « standard » de la musique en ligne. Les reversions des majors du disque devraient assurer des marges confortables pour apparaître en bonne place dans le catalogue.

La prochaine étape pourrait cependant être un principe d’abonnement pour bénéficier d’une prestation illimitée sur cette offre de téléchargement. C’est ce que pratique déjà SFR avec ses offres conjointes téléphonie/musique/3G+ (les Illimytics) avec un large choix de titres à télécharger sans aucune restriction.

 

Les ventes de disques n’ont pas fini de s’effriter.