La liste Citoyenneté et Culture européenne peut se prévaloir d’une diversité avec un objectif premier : Rassembler les citoyens européens pour qu’ils aient enfin le sentiment d’appartenir à la famille Europe, leur donner plus de pouvoir, et les défendre face à une Europe qui traverse une crise politique, sociale et économique sans précédent.Une liste qui vous propose de parler différemment de l’Europe, en montrant qu’elle est bien autre chose que ce que veulent bien nous dire les partis politiques traditionnels.

Désormais le citoyen doit se placer au centre des institutions communautaires, et ne pas rester l’éternel « grand oublié » du débat.

  

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LES CITOYENS EUROPEENS

AU CŒUR DU DEBAT

                Liste « Citoyenneté Culture Européennes » pour les élections européennes de juin 2009
Table des matièresPROFESSION DE FOILES PREMIERS PAS DE L’EUROPE

Les doutes de Jacques Delors

LES INSTITUTIONS EUROPEENNES, UN CONSTAT D’ECHEC

Des disparités toujours plus grandes entre les pays de l’Union

L’Europe sociale, un échec

Désaffection du citoyen pour l’UE, une machine complexe et opaqueLE CITOYEN, LE GRAND OUBLIE DE L’EUROPE

Les droits du citoyen dans les textes européens

Des initiatives de l’UE intéressantes mais non suivies des faits

REMETTRE LE CITOYEN AU CŒUR DU SYSTEME

Simplifier et clarifier les institutions européennes

Construire une Europe politique et citoyenne

Le sport, un vecteur de l’expression de la citoyenneté

CONCLUSIONL’ASSOCIATION MESSINEPOUR EN SAVOIR PLUS SUR NOTRE LISTE
La CITOYENNETE et la CULTURE sont deux enjeux majeurs pour l’Europe, à la base d’un véritable projet fédérateur qui, seul, redonnera confiance aux citoyens européens.Construisons une Europe politique, sociale, culturelle et sportive – aux vertus citoyennes et associatives –, pour mieux réguler l’Europe économique et financière qui nous a précipités dans une récession économique sans précédent depuis un siècle.Donnons la parole aux citoyens européens pour qu’ils partagent l’avenir de l’Europe avec les institutions communautaires.Donnons du pouvoir aux citoyens européens pour qu’ils se sentent enfin concernés par le fonctionnement, les décisions et la vie de l’Union européenne. C’est le prix du succès de la construction européenne.

La prospérité qui nous était promise en 1958 avec le traité de Rome s’est transformée en paupérisation et exclusion. La crise des subprimes, qui a entraîné une récession économique, nous conduit tout droit à la plus grave récession depuis les années 30, avec des dizaines de millions de chômeurs.

Face à la crise, l’Union européenne se montre incapable d’adopter des mesures communes cohérentes. Les citoyens européens sont la vache à lait de l’UE, à la fois à la source des recettes publiques nationales mais aussi contributeurs financiers des établissements bancaires qui se sont fourvoyés dans la spéculation immobilière et boursière.

Quelle Europe voulons-nous construire ?

Nous, ressortissants finlandais, hongrois, polonais, portugais, slovaque, suédois et français, membres de CITOYENNETE ET CULTURE EUROPEENNES, avons décidé de présenter une liste aux élections européennes pour défendre les citoyens européens contre une Europe qui n’a plus de repères et de soutenir toute initiative qui leur donnerait plus de pouvoir et accorderait plus de moyens à la culture.

Confrontons nos idées, nos cultures et nos identités pour créer une citoyenneté européenne qui soit le fruit de la diversité et de la tolérance, source de richesse et de progrès dans la construction d’une autre Europe, plus ouverte, plus démocratique et plus responsable vis-à-vis de ses citoyens.

Plus les citoyens européens seront proches les uns des autres – ainsi que des centres de décision des institutions européennes –, plus ils créeront une dynamique favorable à l’avenir de l’Europe, à l’abri des appareils qui noyautent nos démocraties au profit d’intérêts personnels et corporatistes.

Ne tombons pas sous le joug d’un quarteron d’institutions bureaucratiques qui creusent chaque jour un fossé plus profond entre l’Europe et ses citoyens.

Prenons en main notre destin…
les premiers pas de l’Europe

Tout a commencé après la 2ème guerre mondiale, avec l’accord passé entre Américains et Européens. Les premiers réclamaient une réconciliation entre les peuples européens – en commençant par la France et l’Allemagne – pour mettre fin aux conflits qui semaient la mort et la désolation depuis des siècles (et tout particulièrement depuis 1870), de l’Atlantique à l’Oural. Les seconds avaient besoin d’aides, de prêts à faibles taux, pour reconstruire leurs pays détruits et dévastés.

Les Américains ont proposé le plan Marshall en échange de la construction d’une communauté européenne, qui a débuté avec le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), signé à Paris le 18 avril 1951 par la Belgique, la France, l'Italie, la République fédérale d'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas.

« L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de fait », déclarait un an plus tôt le ministre français des Affaires étrangères, Robert Schuman, dans une déclaration devenue célèbre.

Jean Monnet, premier président de la CECA, et personnalité à l’origine du Marché commun, mesurait également l’ampleur de la tâche. « L’Europe n’est pas la somme de souveraineté nationale dans un conclave qui créé une entité ». « On doit réellement créer l’Europe. », notait-il.

Mais la construction européenne a réellement démarré en 1957 avec le traité de Rome, qui a vu le jour suite à la conférence de Messine, en Italie.

Après l’échec de la non-ratification, le 30 août 1954, du Traité portant sur la Communauté européenne de défense (CED), les gouvernements des Six reviennent au domaine de l’économie. La réunion de Messine représente bien une « relance » dans la construction européenne et une tentative pour renouer le dialogue entre Européens.

Toutefois, deux années de négociations sont nécessaires pour déboucher sur les traités de Rome du 25 mars 1957 instituant la Communauté économique européenne (Marché commun) et la communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom).

Les doutes de Jacques Delors

L’Europe est passée de 6 pays (France, République fédérale allemande, Italie, Benelux) le 25 mars 1957, à 9 (Danemark, Irlande et Royaume-Uni) le 1er janvier 1973, à 10 (Grèce) le 1er janvier 1981, à 12 (Espagne et Portugal) le 1er janvier 1986, puis à 15 (Autriche, Finlande et Suède) le 1er janvier 1995.

Président de la commission européenne de 1985 à 1995, Jacques Delors exprimait en 2000 ses doutes sur l’avenir de l’Union européenne avec l’intégration de nouveaux pays: « En 2010, nous ne serons plus 15, mais 32 ou 33. Ce grand élargissement, c’est notre devoir historique (…) Il nous faudra relever le défi du nombre. Déjà à 15, le moindre tour de table de conférence européenne prend des allures de parcours du combattant. Imaginez lorsque nous serons 27, voire plus (…) La prise de décision va devenir incroyablement compliquée ».

Selon lui, il fallait relever un « deuxième défi, celui de la disparité économique : en dehors de la Slovénie, dont le niveau de développement se situe à 50% de la moyenne communautaire, les autres pays naviguent entre 15 et 30% ». « Si l’on voulait ‘cloner’ nos politiques structurelles pour les donner aux 27, il faudrait mettre sur la table chaque année non pas 33 milliards d’euros, comme c’est le cas actuellement, mais plutôt 80 ! », estimait-il.

« Une question parmi d’autres : la Politique agricole commune (PAC). Il y a en Pologne (qui n’entrera dans l’UE qu’en 2004) et dans les autres pays plus d’agriculteurs que dans les quinze pays de l’Union. Or la PAC représente déjà environ 40% du budget européen ! », notait-il.

« Autre point essentiel : la circulation des personnes. ‘Elargir’ Schengen aux pays candidats implique de pouvoir effectuer demain les contrôles à la frontière balte, polonaise et autres (…) Or nous savons qu’une des plus grandes menaces des années à venir, c’est la criminalité internationale sous toutes ses formes ».

« Le passage de 12 à 15 a déjà constitué une rupture. L’esprit européen n’est plus le même. A fortiori, comment éviter, à 27, la dilution ? », s’interrogeait-il.

Pour lui, toute l’organisation était à revoir pour s’adapter à ce nombre croissant, entre autres, en termes de vote et de représentativité. Il évoquait la réforme du Traité avant toute nouvelle intégration avec des aménagements pour permettre à certains pays « d’aller plus loin dans un domaine déterminé ». Il se montrait sceptique sur les modifications qui ne pourraient que complexifier le système et était dubitatif sur un mariage à trente alors qu’on avait tant de mal à s’entendre à quinze.

Selon Jacques Delors, les ambitions en matière économique devaient être réalistes et adaptées au nouveau contexte « tout en permettant à une avant-garde de progresser ».

Ce père de l’Europe de la deuxième génération, qui a passé près d’un demi-siècle entre économique et social, concluait : « Si la prise de conscience passe par une crise, alors mieux vaut une crise suivie d’un redémarrage plutôt que la dilution dans la complexité et l’impuissance ».

LES INSTITUTIONS EUROPEENNES, UN CONSTAT D’ECHEC

Des disparités toujours plus grandes entre les pays de l’Union

Les mises en garde de Jacques Delors n’ont pas empêché l’Union européenne, née en 1992 avec le traité de Maastricht qui fut signé par douze pays, de passer en 2004 de 15 à 25 pays (avec Chypre, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie), puis à 27 (Bulgarie et Roumanie) en 2007.

Cet élargissement croissant pose en effet le problème de l'intégration et du développement au sein de l'UE. Les pays entrés les derniers dans le bloc européen sont en effet nettement moins développés que ceux qui y sont entrés en premier.

En 2005, le constat était déjà inquiétant: la réunification économique de l’Allemagne n’avait toujours pas abouti, handicapée par l’ex-RDA qui tirait le pays vers le bas avec plus de cinq millions de chômeurs, sachant qu’à elle seule, elle possédait un PNB six fois supérieur à celui des dix pays entrants réunis.

Par ailleurs, le PNB/habitant des 15 était de 22.000 euros, soit quatre fois supérieur à celui des nouveaux entrants (celui de la Finlande était six fois supérieur à celui de Slovaquie, à population comparable), et celui du Luxembourg (le plus élevé de l’UE) était douze fois supérieur à celui de la Lettonie.

A cette époque, déjà, on ne voyait pas comment les dix pourraient se rapprocher du niveau de vie des quinze, d’où leur désappointement après avoir intégré l’Union.

Si on y ajoute la dégradation de la PAC – le budget des subventions agricoles devait passer de  42,6 % en 2005, à moins de 30% du budget total de l’Union en sept ans, alors qu’il baissait déjà depuis 1988 : 58.4% en 1988, 49.3% en 1994 et 45% en 1999–, qui repose essentiellement sur des aides, et qui est l’objet de tout temps « d’empoignades musclées » entre le Royaume-Uni et la France, il existe tous les ingrédients d’un échec patent de la politique économique européenne.

L’Europe sociale, un échec

La construction européenne a permis de nombreux progrès, comme l’éclosion de la péninsule ibérique et l’émergence de nouveaux pays industrialisés, et des PECO (ex-pays de l’Est).

Mais, depuis l’avènement du XXIe siècle, l’Union européenne fait du surplace. La prospérité qui nous était promise s’est transformée en paupérisation et exclusion.

Les dernières prévisions de la Commission européenne tablent sur une perte de 8,5 millions d'emplois en 2009 et en 2010 dans l'UE. Elles prévoient une hausse du taux de chômage à 9,9% dans les pays de la zone euro en 2009, puis à 11,5% en 2010, avec des pointes à 20,5% en Espagne l'an prochain et 16% en Irlande. Mais, les chiffres empirent de semaine en semaine et un taux de 12 % pourrait être atteint dès 2009.

Début mai, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a pronostiqué "une crise sociale" en Europe, potentiellement "explosive", en raison de la forte hausse attendue du chômage. Il a notamment exhorté les entreprises à éviter les licenciements massifs.

"Il ne peut y avoir de reprise économique construite sur les fondements d'un effondrement social", a estimé pour sa part le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

On ne parle plus de croissance zéro mais officiellement de – 3 à – 5 % de baisse pour le PIB de l’Union. Un chiffre qui pourrait être largement dépassé en 2009 avec – 6 à – 8 % en France, – 8 à – 10 % dans l’UE-27 et des records à – 20 % pour l’Espagne !

Faute de politique sociale européenne forte, l'UE a dû se contenter début mai d'un mini-sommet sur l'emploi qui a uniquement abouti à un catalogue très général d'outils pour faire face à l’augmentation brutale du chômage.

Des dizaines de milliers de personnes, en majorité des Belges, des Français ou des Néerlandais, ont manifesté mi-mai à Bruxelles pour défendre l'emploi et le pouvoir d'achat en Europe.

"Nous voulons une Europe qui nous protège des dérèglements financiers qui menacent l'emploi", a déclaré à cette occasion John Monks, le dirigeant de la Confédération européenne des syndicats (CES).

"Les ouvriers et les travailleurs en général n'ont plus d'enthousiasme pour l'Europe", a jugé pour sa part le Belge Luc Cortebeeck, président de la Confédération des syndicats chrétiens. "Après les élections européennes (du 7 juin), nous voulons une Commission européenne qui va de l'avant" pour réguler les marchés financiers.

Chaque jour, les citoyens, touchés de plein fouet par la baisse de leur pouvoir d’achat, puis par la crise économique (immobilière et financière), voient ainsi leur situation se dégrader, victime d’une Europe égoïste tournée vers le tout économique et financier. Ils sont la vache à lait de l’UE, à la fois à la source des recettes publiques nationales mais aussi contributeurs financiers des établissements bancaires qui se sont fourvoyés dans la spéculation immobilière et boursière.

Désaffection du citoyen pour l’UE, une machine complexe et opaque

Outre la crise économique et le chômage, le système institutionnel européen, peu lisible et transparent, pèse également lourd dans la désaffection manifestée par les citoyens à l’égard de l’UE.

Toute position de l’Union fait en effet l’objet de longues négociations teintées de polémiques entre les institutions, les opinions publiques ne savant jamais qui influence qui, et qui prend la décision.

Il en découle une très faible visibilité voire une incompréhension de toute décision politique prise par l’Union européenne.

Le citoyen se retrouve face à une gigantesque bureaucratie localisée entre Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg qui emploie près de 40.000 fonctionnaires non représentatifs des citoyens. Il craint ainsi de perdre son identité et ses libertés au profit d’une machine bureaucratique et technocratique, bien loin de ses préoccupations quotidiennes.

Depuis deux décennies, le système politique de l’Union creuse un fossé toujours plus grand entre gouvernants et gouvernés, les seconds ayant l’impression d’être délaissés au profit d’intérêts personnels et corporatistes.

La complexité et l’éloignement des instances dirigeantes européennes entretiennent cette idée que l’Union est déconnectée de sa base, contrairement aux nations où il existe un lien entre les citoyens et le pouvoir à travers les partis politiques et les syndicats.

Mais les citoyens, loin de rester inactifs face à ce monstre européen, ont su afficher leur rejet de l’Europe qu’on leur offre.

Ce rejet s’est notamment traduit lors des différents référendums qui se sont déroulés au sein de l’Union. Les Français ont été les premiers contestataires, suivis des Néerlandais, en votant ‘non’ au référendum sur le projet de traité constitutionnel en 2005. Les troisièmes « mauvais élèves de la classe » auraient dû être les Britanniques s’ils avaient été consultés par référendum, comme s’était engagé à le faire le gouvernement de Tony Blair, avant de changer d’avis.

Le « non » irlandais au Traité de Lisbonne en 2008 n’a fait que confirmer ce malaise, sans compter, dans un autre genre, le vif refus des agriculteurs et des pêcheurs de toutes directives européennes.

Autre moyen d’afficher son mécontentement : l’abstention.

La menace d'une importante abstention se profile en effet pour les élections européennes de juin 2009 avec seulement 34% de citoyens prêts à aller voter, selon un sondage de Eurobaromètre réalisée pour le Parlement européen entre la mi-janvier et la mi-février auprès de 27.218 citoyens des 27 pays membres.

Plus de la moitié (53%) des personnes interrogées se déclarent "pas intéressées" par les élections européennes, indique également cette enquête. Et 55% estiment que "le Parlement européen ne traite pas assez de problèmes me concernant".

La Pologne et le Royaume-Uni, bastion eurosceptique, sont les deux pays où le désintérêt semble le plus fort, avec respectivement 13% et 22% seulement des électeurs se déclarant prêts à aller voter.

L'indifférence a progressé depuis la précédente étude réalisée fin 2008, puisque 37% se disaient alors prêts à aller voter.

Ces données apparaissent inquiétantes pour la Commission et le Parlement européen, car elles traduisent une "baisse significative de la confiance envers les institutions", soulignent les enquêteurs.

La confiance dans le Parlement chute de 6 points (45% contre 51% lors de la précédente enquête fin 2008) et de 5 points pour la Commission (42% contre 47%), selon le sondage.

L'abstention ne cesse de croître aux élections européennes. De 39,2% en 1979, pour les premières élections au suffrage universel direct, elle est passée à 43,2% en 1984, 47,2% en 1994, 53,2% en 1999 et 54,5% en 2004 – ce alors même que les prérogatives du Parlement sont allées en se renforçant.

LE CITOYEN, LE GRAND OUBLIE DE L’EUROPE

Les droits du citoyen dans les textes européens

Au niveau européen, la notion de citoyenneté est relativement récente.

Le Traité de Rome de 1957, à la base de la construction européenne, ne faisait en effet nullement mention de citoyenneté européenne.

En 1992, le traité de Maastricht évoque la notion de citoyenneté européenne qui  s’ajoute à la citoyenneté nationale. Toute personne ayant la nationalité d’un des Etats membres de l’Union est un citoyen européen.

Le Traité énumère les droits du citoyen européen : droit de circuler et de résider librement dans les pays de l’Union ; droit de voter et d’être élu dans l’Etat où l’on réside pour les élections européennes et municipales sous certaines conditions ; droit de pétition devant le Parlement européen ; droit de déposer, auprès du médiateur européen, une plainte concernant un mauvais fonctionnement de l’administration communautaire…

Le Traité d’Amsterdam (2 octobre 1997) renforce les dispositions du Traité de Maastricht en renforçant la garantie et la protection des droits fondamentaux, en interdisant les discriminations et en reconnaissant le droit à l’information et à l’organisation de la défense des consommateurs.

Le Traité de Nice (26 février 2001) adopte la Charte des droits fondamentaux qui définit les droits économiques, politiques et sociaux des Européens.

Le traité « modificatif » (ou traité « simplifié ») de Lisbonne du 23 juin 2007 – qui n’est pas encore entré en vigueur puisque tous les Etats membres ne l’ont pas ratifié –, entérine la charte des droits fondamentaux qui acquiert une force contraignante (sauf pour le Royaume-Uni et la Pologne), mais aussi des dispositions de démocratie participative, comme le renforcement de la démocratie participative ou le droit d’initiative citoyenne européenne.

Un million de citoyens originaires d'un nombre significatif d'États membres peuvent ainsi prendre l'initiative de demander à la Commission de soumettre toute proposition appropriée sur les questions qui leur paraissent nécessiter l'élaboration d'un acte communautaire pour la mise en œuvre du traité de Lisbonne.

La Charte des droits fondamentaux fait toujours polémique. Certains droits comme la non-discrimination (officiellement reconnus dans l’Union européenne) ont toujours du mal à trouver leur application au quotidien. L’écart de rémunération, à travail égal, entre les hommes et les femmes reste par exemple considérable, avec un écart moyen de plus de 25%.

Il est à noter en outre qu’aucun traité n’énumère les devoirs du citoyen européen. Seul le préambule de la charte pose comme principe que « la jouissance de ces droits entraîne des responsabilités et des devoirs ».

Des initiatives intéressantes de l’UE mais non suivies dans les faits

Pour permettre aux Européens de mieux s’approprier la construction européenne par le biais de l’identité européenne, le Comité économique et social européen (composé de représentants des groupes d’intérêts économiques et sociaux avec avis consultatif) suggère de rechercher « des actes concrets permettant à cette citoyenneté européenne de s’exercer pleinement ».

Dans un rapport intitulé « Citoyenneté européenne et les moyens de la rendre à la fois visible et effective », ce comité insiste notamment sur la nécessité de combler le « déficit de sensibilisation européenne dans les médias » et propose par exemple la mise en place d’une Agence européenne de l’audiovisuel. Il entend aussi revaloriser la phase consultative de préparation des projets et envisage des mesures à forte signification symbolique, comme l’élection du Parlement européen partout le même jour ou la création d’un « jour férié de l’Europe ».

L’objectif central des mesures préconisées serait de permettre aux Européens de ressentir plus profondément leur citoyenneté pour y gagner un sentiment d’identité, source de cohésion et de dynamisme.

Une décision du Parlement européen et du Conseil, datée du 12 décembre 2006, établit pour la période 2007-2013 un programme intitulé « L’Europe pour les citoyens » ayant pour objectif de promouvoir la citoyenneté européenne active.

Ce programme se propose de soutenir les actions visant à : « rapprocher les individus et les communautés locales de toute l’Europe (jumelages de villes, échanges de bonnes pratiques, etc.) ; favoriser la réflexion et l’action en matière de citoyenneté (par exemple : soutien aux organisations de la société civile poursuivant des buts d’intérêt général européen) ; forger un sentiment d’identité européenne fondé sur des valeurs, une histoire et une culture communes… ».

Toutes ces initiatives prises par les institutions de l’Union européenne vont dans le bon sens, mais comme d’autres mesures ne sont pas suivies des faits. Que ce soit en politique française ou en politique européenne, nos dirigeants sont incapables de changer fondamentalement les choses.

A l’image de la crise financière que traversent nos économies, les décisions prises pour remédier aux graves problèmes auxquels font face nos pays et nos citoyens (pouvoir d’achat, chômage, environnement et avenir) s’inscrivent dans le court terme et ne remettent jamais en cause le système.


REMETTRE LE CITOYEN AU CŒUR DU SYSTEME

Simplifier et clarifier les institutions européennes

Reprenons tout à zéro, ne pondons pas une constitution, un projet de constitution ou un traité avec des centaines d’articles (448 pour le projet de TCE), alors que la constitution américaine n’en comprend que dix-sept !

Simplifions, clarifions, prenons les décisions à la majorité simple en éliminant toute majorité absolue, et en nous rapprochant du consensus pour ne pas brider les petits pays.

Réorganisons les instances de l’Union pour qu’elle soit gouvernable et que le citoyen y comprenne quelque chose. Pensons Europe politique, gouvernance et non uniquement politique économique et financière.

Commençons par le projet de la gouvernance et soumettons-le à tous les Européens, sous une même forme et en même temps. Nous y verrons plus clair et nous pourrons nous reposer sur des bases solides pour aller plus loin. Une démarche qui sous-entend de laisser en stand-by les aspects économiques et financiers, en adoptant une attitude plus réaliste en ce qui concerne les critères de convergence ou le pacte de stabilité, en tenant compte de la crise actuelle, et en reportant les échéances et les contraintes.

L’UE doit être avant tout politique, citoyenne et avoir une gouvernance participative. Il faut redéfinir un modèle européen organisé autour des citoyens et en s’appuyant sur des institutions existantes, en transformer certaines et en créer de nouvelles. L’Union doit être une démocratie participative avec une plus grande implication des citoyens dans tous les choix importants de l’Europe, en utilisant le référendum à l’échelon de l’ensemble des populations européennes.

Construire une Europe politique et citoyenne

Construire l’Europe mais quelle Europe ? Commençons par le début, par une Europe égalitaire, politiquement, socialement et fiscalement, au lieu de mettre la charrue avant les bœufs en privilégiant les aspects économiques avec une Europe à plusieurs vitesses, à plusieurs monnaies, à plusieurs majorités, et à plusieurs têtes.

Et surtout, mettre le citoyen au cœur du système. Le citoyen est indissociablement lié à l’existence de l’Etat dans sa dimension politique et il constitue fondamentalement un des piliers sur lesquels s’appuie toute démocratie.

Il faut construire une légitimité, un pouvoir politique européen, pour que les citoyens se sentent réellement concernés et responsabilisés. Il faut donc sortir du schéma actuel où l’Union européenne est considérée comme une simple alliance d’Etats démocratiques avec une légitimité indirecte.

Il faut donner envie au citoyen d’aimer l’Europe, notamment en essayant de le convaincre d’aller voter pour les élections du parlement, seule institution européenne à être élue au suffrage universel direct et qui n’a cessé de gagner en puissance depuis 30 ans.

Pour construire l’Europe, il faut notamment attribuer aux citoyens des droits fondamentaux. La charte des droits fondamentaux de l’UE doit mieux s’inspirer de la « Déclaration universelle des droits de l’homme » de 1948. Un certain nombre de modifications sont essentielles pour la préservation des droits des citoyens européens.

« Tous les traités depuis celui fondateur de Rome évoquent des soi-disant droits des citoyens, mais les textes sont soit très flous, soit ne sont jamais appliqués et restent lettre morte au grand dam des citoyens », déplore ainsi l’ancien Premier ministre français Laurent Fabius.

Il est en outre très important de développer cette forme de citoyenneté qu’est l’association au sein de l’Union européenne, qu’elle soit éducative, culturelle ou sportive. Et ce, tout en recadrant son rôle sociétal et public pour qu’elle soit un organe consultatif et participatif au service de la gouvernance européenne, et non pas un simple interlocuteur à qui on confie « les basses œuvres ».

Le sport, un vecteur de l’expression de la citoyenneté

Le sport occupe une part prépondérante dans notre vie quotidienne, compte tenu de la réduction du temps de travail et de l’augmentation de la longévité, qui conduit les retraités à participer de plus en plus à des activités physiques.

En juin 2008, lors des 2ème Etats généraux de l’Europe, le Mouvement Européen France, l’Agence pour l’Education par le Sport et l’association Sport et Citoyenneté ont animé un atelier intitulé « Sport et Citoyenneté européenne ».

« Le sport remplit une fonction de promotion de l’identité européenne reconnue, il est un instrument politique incontestable et il touche un public très large (…) A travers la mise en contact régulière de sportifs européens, une véritable intégration communautaire pourrait forger la conscience européenne du grand public », notent notamment les organisateurs.

« L’appartenance à une équipe, les principes tels que le fair-play, le respect des règles du jeu et des autres, la solidarité et la discipline ainsi que l’organisation du sport amateur, qui repose sur des clubs sans but lucratif et le bénévolat, renforcent la citoyenneté active », estiment-ils encore.

L’esprit et les valeurs sportives permettent de gommer les différences, de combattre le racisme et les exclusions de toutes sortes. Ce sont les jeunes qui les incarnent le mieux avec leur innocence et leur absence de préjugés – à condition qu’ils ne soient pas influencés par leur environnement.

Malheureusement, là encore, il n’existe pas de coordination entre les politiques jeunesse et sports des pays de l’Union, ni volonté, ni moyens. Tout est géré au niveau européen par des fédérations européennes et internationales –  dans un contexte associatif –, toutes-puissantes, et parfois autoritaristes.

Ces dernières imposent leurs volontés aux associations membres et aux citoyens sans en référer presque à personne. Seule une Europe politique permettra de résoudre ces contradictions qui existent au sein de l’Union au niveau des organisations, l’écart entre les idées, les écrits et la réalité.

CONCLUSION

Les citoyens européens en savent finalement peu sur l’Union européenne.

Cela peut s’expliquer par le peu d’informations fournies par une grande partie des médias sur l’Europe, à l’exception bien sûr des périodes durant lesquelles ont lieu des évènements européens majeurs comme les élections européennes. L’Europe, un sujet jugé en effet rébarbatif par les citoyens (mais n’est-ce pas justement le rôle des médias de le rendre intéressant ?), n’est donc pas « vendeur ».

L’Education nationale fait également peu de cas de l’Europe. Les enseignants étant peu sensibilisés à la question, comment peuvent-ils alors faire aimer et faire comprendre l’Europe ?

Mais l’Union européenne n’est-elle pas la première responsable de cette méconnaissance ? Comment peut-elle susciter l’intérêt des citoyens avec son énorme machine administrative dont les décisions sont rarement intelligibles ? Comment ne pas provoquer leur méfiance quand elle se concentre sur le tout économique au détriment des questions sociales ?

C’est pourquoi il est urgent de placer le débat à un niveau humain et citoyen. Agissons sur les esprits, les mentalités et les comportements et nous gagnerons le pari européen.

Sortons des clivages politiques traditionnels, des nationalismes pervers, des centralismes bureaucratiques. Rassemblons en toute occasion les citoyens européens dans un esprit d’échange et de dialogue, dans les domaines associatif, culturel et sportif, pour mieux se comprendre. Et institutionnalisons ce rapprochement entre les peuples et les Etats, entre les citoyens et les organes de l’Union.

Confrontons nos idées, nos cultures et nos identités pour créer une citoyenneté européenne qui soit le fruit de la diversité et de la tolérance, source de richesse et de progrès dans la construction d’une autre Europe, plus ouverte, plus démocratique et plus responsable vis-à-vis de ses citoyens.

Mais cette citoyenneté européenne ne peut exister que s’il existe une conscience d’une communauté de destins entre Européens, et que les citoyens eux-mêmes s’approprient l’ensemble des droits qui leur sont liés.

Plus les citoyens européens seront proches les uns des autres et proches des centres de décision des institutions européennes, plus nous créerons une dynamique d’intérêt pour la « chose » européenne, plus nous nous sentirons concernés par un avenir européen, à l’abri des appareils qui noyautent nos démocraties pour des intérêts personnels et corporatistes.

Faire l’Europe, c’est unir les peuples qui la composent, les réunir afin qu’ils s’identifient à une seule et même entité, tout en gardant leurs spécificités.

Ne tombons pas sous le joug d’un quarteron d’institutions plus complexes les unes que les autres qui éloigne chaque jour un peu plus le citoyen européen des centres de commandement de Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg ou Francfort.

La seule façon d’éviter le naufrage de notre Titanic européen est d’entrevoir une nouvelle forme de gouvernance, avec de nouvelles gouvernances des institutions qui fonderaient leur légitimité sur leur élection par les citoyens européens, dans une approche plus démocratique, et qui donnerait plus de représentativité à l’Union européenne aux vingt-sept visages.

Par ailleurs, la communauté européenne ne doit pas immoler le citoyen sur l’autel de l’économie et de la libre-concurrence, c’est-à-dire celui du profit, mais le lier à son destin en toute occasion. Donnons du pouvoir au citoyen européen à défaut de lui offrir le pouvoir.


M E S S I N E(Mouvement pour le développement des échanges socioculturels, sportifs, et de l’Information entre les nations européennes)PrésentationMESSINE est une association classique loi 1901. Ses membres sont originaires de différents pays de l’Union européenne et du bassin méditerranéen (Algérie, Allemagne, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, Maroc, Pologne, Portugal, Slovaquie, Suède, Tunisie, France, etc.)Elle s’inspire de la grande expérience européenne et internationale de ses membres qui ont animé des activités, des réunions et des débats au cours des dernières décennies à travers notamment l’AIESEC (Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales), les Compagnons Bâtisseurs, organisme de chantiers de jeunes (des années 60 à 80), ou des associations culturelles et sportives depuis la fin des années 70.Une expérience qui a conduit son président, qui milite pour la construction européenne depuis 1958, et ses membres à rencontrer des étudiants, des ouvriers et sportifs des quatre coins de l’Europe et du Monde : Angleterre, Algérie, Allemagne de l’Ouest et de l’Est, Australie, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, Italie, Luxembourg, Maroc, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Tunisie, U.R.S.S. et Yougoslavie entre autres, lors de séjours, de chantiers à l’étranger et en France, dans des centres de vacances ou des « juniorcamps » (camps internationaux de jeunes), mais aussi à l’occasion de jumelages entre villes ou régions.Objectifs

MESSINE a pour but de promouvoir le rôle du citoyen dans l’Union européenne. Un rôle actif, participatif à toutes les décisions que peuvent prendre les instances européennes, mais aussi et surtout à la vie associative de l’Europe.

Cela peut passer par l’organisation d’assisses européennes, d’états généraux, de débats, dans chacun des pays de l’Union. Le but est en fait de rassembler, à l’occasion de ces manifestations et d’activités éducatives, socioculturelles et sportives, les peuples européens en prenant en compte leurs différentes sensibilités, traditions et cultures.

Sur le plan politique, il s’agit d’être partie prenante et de peser sur les décisions des instances dirigeantes de l’Union, pour permettre aux citoyens européens d’être écouté et consultés sur tous les sujets qui engagent leur avenir. Cela consiste à mettre en place une véritable démocratie participative avec comme moyen principal d’expression le référendum.

Pour atteindre ces objectifs, il faut commencer par fédérer les Européens autour d’idées et d’actions simples, par des échanges et la promotion d’une meilleure information sur l’Europe (par des articles, fiches, livres, fascicules didactiques, débats et autres formes) plus objective et plus simple. Mais aussi en faisant preuve de pédagogie, de psychologie dans l’enseignement de l’Europe, ponctuellement lors de débats ou de conférences – organisés par l’école, l’université, les associations européennes ou d’autres organismes nationaux ou internationaux –, ou bien régulièrement à l’occasion de l’introduction (indispensable) de cours sur l’Europe dans les programmes de l’éducation nationale, et ceci à tous les niveaux.

Il faut donc multiplier les échanges entre les jeunes européens (étudiants, ouvriers, employés cadres – hommes et femmes à égalité), sans oublier l’apport et l’expérience des plus âgés. Le tissu associatif (éducatif, socioculturel ou sportif) doit être le moteur de cette démarche collective et citoyenne qui a déjà fait ses preuves, mais qui tarde à franchir le dernier obstacle, compte tenu de l’inertie dont font preuve les institutions européennes, un « machin » sclérosé, engourdi et prisonnier de ses propres contradictions et complications.

Les voies d’expression et d’échange, courroie de transmission entre les citoyens et l’Europe peut prendre toutes les formes :

                    Les associations loi 1901 culturelles ou sportives ;

                    Les fondations comme la « Fondation Robert Schuman » dont les trois objectifs sont : contribuer aux débats et aux avancées de l'Union européenne, accompagner les nouveaux Etats membres dans leur intégration à l'Union européenne et nouer des liens avec les voisins de l'Union, encourager la recherche et les jeunes chercheurs européens ;

                    Les chantiers internationaux de jeunes bénévoles comme « l’Association Nationale Compagnons Bâtisseurs » qui a pour but : la rencontre et l’échange interculturel autour d’un projet d’utilité sociale réalisé en commun, l’engagement volontaire, la promotion du droit de chaque individu à être acteur dans la société, la promotion du droit à un habitat décent et à l’appropriation de son espace de vie.

                    Les jumelages culturels et sportifs ;

                    Les associations européennes internationales comme le célèbre « Mouvement Européen » : association qui regroupe, au-delà de leur appartenance politique, les hommes, les femmes et les associations qui souhaitent s’engager en faveur de la construction européenne dans une perspective fédérale. Sa vocation est de « développer dans le peuple français la prise de conscience de l’Europe et de la communauté de destin des peuples qui la composent » ;

                     Les associations européennes nationales comme « Nous autres Européens » dont le but est de rassembler des personnes originaires de tous les pays de l’Union pour échanger sur l’Europe à partir de nos différentes sensibilités ;

                    Les états généraux comme ceux régulièrement organisés par le Mouvement Européen, dont le dernier thème était : « Sport et citoyenneté européenne ».

                    Les diverses rencontres intellectuelles, artistiques ou sportives européennes ;

                    Les réunions, forums ou cercles d’échanges européens, etc.

Toutes ces manifestations et rassemblements citoyens doivent permettre et concourir à rapprocher les Européens pour qu’ils se connaissent, se comprennent, et s’acceptent mieux. Mais, cela passe aussi par l’amélioration de l’information, de l’éducation à destination des populations européennes afin qu’elles puissent mieux partager et comprendre l’Europe et son fonctionnement.

Cependant, nous considérons que toutes ces activités, bien qu’intéressantes au niveau européen, sont en partie inopérantes et insuffisantes pour changer l’Europe et faire avancer sa construction. C’est la raison pour laquelle l’association MESSINE a décidé – en dehors des actions d’information et d’échanges qu’elle entreprend –, de participer aux élections européennes de juin 2009 seule réponse politique et citoyenne efficace en rapport avec son engagement, en appuyant la démarche de la liste « CITOYENNETE CULTURE EUROPEENNES ». Cette liste présentée en Ile de France, sera composée de 26 personnes (13 titulaires et 13 suppléants). Elle devra respecter la parité hommes-femmes au sein de la liste, mais de plus elle présentera des candidats originaires de différents pays de l’Union européenne (Finlande, Hongrie, Pologne, Portugal, Slovaquie et Suède).Site de Citoyenneté Culture Européennes : http://www.citoyennetecultureeuropeenne.comSite de l’association Messine :http://www.messine.euAutres liens médias :http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=chroniques_anneehttp://www.come4news.com/presentation-de-la-liste-citoyennete-et-culture-europeenne-669063http://europeconfidentiel.cafebabel.com/fr/post/2009/05/13/Andr%C3%A9-Locussol-%3A-%C2%AB-Je-pr%C3%A9sente-un-nouveau-parti-aux-%C3%A9lections-pour-secouer-le-cocotier-%C2%BB  CITOYENNETÉ ET CULTURE EUROPÉENNES         (Liste pour les élections 2009 au Parlement européen)La CITOYENNETE et la CULTURE sont deux enjeux majeurs pour l’Europe, à la base d’un véritable projet fédérateur qui, seul, redonnera confiance aux citoyens européens.Construisons une Europe politique, sociale, culturelle et sportive – aux vertus citoyennes et associatives –, pour mieux réguler l’Europe économique et financière qui nous a plongés dans le plus profond désarroi et nous a précipités dans une dépression économique sans précédent depuis un siècle.Donnons la parole aux citoyens européens pour qu’ils partagent l’avenir de l’Europe avec les institutions communautaires.Donnons du pouvoir aux citoyens européens pour qu’ils se sentent enfin concernés par le fonctionnement, les décisions et la vie de l’Union européenne. C’est le prix du succès de la construction européenne.La prospérité qui nous était promise en 1958 avec le traité de Rome s’est transformée en paupérisation et exclusion. La crise des subprimes, qui a entraîné une récession économique, risque de nous plonger dans la plus grave dépression depuis les années 30, avec des dizaines de millions de chômeurs. Face à la crise, l’Union européenne se montre incapable d’adopter des mesures communes cohérentes. Les citoyens européens sont la vache à lait de l’UE, à la fois à la source des recettes publiques nationales mais aussi contributeurs financiers des établissements bancaires qui se sont fourvoyés dans la spéculation immobilière et boursière.Quelle Europe voulons-nous construire ? Nous, ressortissants, allemands, espagnols, finlandais, hongrois, italiens, polonais, portugais, slovaques, suédois et français, membres de CITOYENNETE ET CULTURE EUROPEENNES, avons décidé de présenter une liste aux élections européennes pour défendre les citoyens européens contre une Europe qui n’a plus de repères et de soutenir toute initiative qui leur donnerait plus de pouvoir et accorderait plus de moyens à la culture.Confrontons nos idées, nos cultures et nos identités pour créer une citoyenneté européenne qui soit le fruit de la diversité et de la tolérance, source de richesse et de progrès dans la construction d’une autre Europe, plus ouverte, plus démocratique et plus responsable vis-à-vis de ses citoyens. Plus les citoyens européens seront proches les uns des autres – ainsi que des centres de décision des institutions européennes –, plus ils créeront une dynamique favorable à l’avenir de l’Europe, à l’abri des appareils qui noyautent nos démocraties au profit d’intérêts personnels et corporatistes.Ne tombons pas sous le joug d’un quarteron d’institutions bureaucratiques qui creusent chaque jour un fossé plus profond entre l’Europe et ses citoyens.    Prenons notre destin en main…

 

Parlement européen Une liste de citoyens européens qui veut donner au sport la place qu’il mérite 

Bonjour,

Le 7 juin, nous présenterons en Ile-de-France, à l’élection au Parlement européen, la liste Citoyenneté Culture Européennes.

Français, Finlandais, Hongrois, Polonais, Portugais, Slovaque et Suédois, nous partageons une même conviction : une autre Europe, plus juste et plus équitable, ne peut se faire sans placer le citoyen, le grand oublié de l’Europe, au centre des institutions communautaires.

Parmi les valeurs que nous défendons, on trouve non seulement la citoyenneté et la culture mais aussi le sport. Or, le sport, de loisir ou de compétition, nous semble à même par le biais des associations notamment de répondre aux valeurs et exigences dont l’Europe a besoin pour exister et grandir.

Le sport est indispensable à l’évolution de l’enfant mais aussi de l’homme. Notre but : défendre le sport amateur face à cette énorme machine à brasser des millions qu’est le professionnalisme. Un sport pro qui au fil des ans broie et détruit les valeurs essentielles du sport fait d’échanges, d’amitié, de fair-play et de respect de l’adversaire.

Nous pensons être les mieux avertis pour défendre ces valeurs et l’éthique sportive. Car nous sommes vraisemblablement les seuls à avoir au sein de notre liste européenne une tête de liste éducateur sportif (Brevet d’Etat et BAFD), six éducateurs sportifs diplômés, des dirigeants et pratiquants de disciplines aussi variées que l’aéromodélisme, l’escalade, la gymnastique, le parapente, le vol libre, l’athlétisme et le football.

Donnez-nous votre suffrage et vous ne serez pas déçus car notre credo va bien au-delà des luttes de pouvoir et des élections, pour une meilleure compréhension et entente entre les peuples européens grâce à l’apport du sport.

Vous trouverez ci-joint notre bulletin de vote car celui-ci ne figurera que dans les bureaux de vote des communes de plus de 10 000 habitants pour des raisons pécuniaires. Vous pouvez donc l’imprimer – mais en noir uniquement, car la couleur est interdite –, et l’utiliser pour voter car il a été validé par la commission de propagande de la préfecture de Paris. On n’a donc pas le droit de vous le refuser dans les bureaux de vote d’Ile-de-France.

Bien cordialement et sportivement,

             André Locussol,

Tête de liste


  

LISTE DES CANDIDATS DE LA LISTE « CITOYENNETE CULTURE EUROPEENNE »

LOCUSSOL André, enseignant et éducateur sportif ; BERT Marie-Chantal, enseignante ; EL BAHAOUI Lahoucine, employé et éducateur sportif ; STREBEL-STIGELL Marja-Liisa, Finlandaise, interprète ; LELIEVRE Philippe, comédien ; CARLSSON Sonja, Suédoise, retraitée ; LOCQUET Dominique, agent de maîtrise ; JACOB-DE CORDEMOY Irena, Franco-Slovaque, musicienne ; LOCCUSSOL Jacques, fonctionnaire ; BRANCO Almerinda, Portugaise, cadre de banque ; RODRIGUEZ Michel, retraité ; PROVOST-JAROSZ Barbara, Franco-Polonaise, ingénieur-chimiste ; BOUHLEL Ridah, conducteur-receveur ; PASQUIER Julianna, Franco-Hongroise, interprète ; DELORME Nicolas, technicien-paysagiste ; MARQUIS Martine, employée ; DUCLOS André, agent de sûreté ; NICOL Véronique, agent hospitalier ; SCHMITT Michel, enseignant-photographe ; THOMAS Sindy, étudiante ; FRANCOIS Johann, éducateur sportif ; LOCUSSOL Claire, mère au foyer ; RIDET Ludovic, employé et éducateur sportif ; LUMBROSO Isabelle, assistante de direction ; MAHOT Christophe, cuisinier et président de club sportif ; MALAURIE Jennifer, étudiante.

 Pour en savoir plus :

          Le site de Citoyenneté culture européennes :

http://www.citoyennetecultureeuropeenne.com

          Le site de l’association de soutien : http://www.messine.eu

          Interview d’André Locussol et de sa colistière Marie-Chantal Bert : http://www.youtube.com/watch?v=jyNzcNo3muU

          – Interviews de sympathisants de la liste :  www.youtube.com/watch?v=gIpUJPPuzOQ

  Tous ces documents m’ont été fournis par André Locussol, ainsi que Bruno Moreau.Tous nos vœux de réussite accompagnent la liste d’André Locussol.