ACARIENS, POLLENS, PIQURES D'INSECTE, POILS DE CHAT… Pour beaucoup d'entre nous, le printemps est synonyme de fatigue, de toux, d'yeux qui brûlent, de nez qui coule…et de consommation de comprimés toujours plus importantes, alors que ceux-ci ne font que supprimer les symptômes.

Pour sortir de ce cycle infernal, il n'existe qu'un solution : LA DESENSIBILISATION.


La désensibilisation est bel et bien curative, mais elle ne garantit pas pour autant une guérison définitive. Le taux de rechute est étroitement lié à la durée du traitement. Lors d'une phase d'entretien de trois ans, il s'élève à 70%, alors que porter à une extension de cinq ans, le patient n'est plus qu'à 30%. Pour tous, un impératif, le maintien d'une surveillance annuelle chez un allergologue dés la fin du protocole. LA DESENSIBILISATION : Un traitement  curatif mais également préventif. Le procédé consiste a habituer progressivement l'organisme a tolérer les substances qui provoquent ces fortes réactions. Le patient se voit d'abord administrer des doses infinitésimales d'allergène (des extraits d'acariens ou de pollens, par exemple). L'objectif étant de parvenir à une "dose optimale" tolérée, et cela au bout de trois mois maximum. Le malade est ensuite soumis à cette dose à intervalle régulier durant une période allant de trois à cinq ans, défini sur le nom de "phase d'entretien". Ce traitement est a envisager  quand l'allergie devient handicapante. Il ne faut pas attendre que la médicamentation démontre son  inefficacité, ni que la maladie s'aggrave, en évoluant vers un asthme. Les résultats sont encourageants, mais hélas pas pour tout le monde. Le résultat varie selon les cas. Pour les piqûres d'insectes, un taux de réussite de l'ordre de 90%, pour les pollens ou acariens, le taux varie de 60% à 70%, ce qui se révèle très encourageant. En revanche pour la sensibilité aux poils d'animaux, seul un patient sur deux est satisfait. L'une des raisons qui font que les médecins hésitent souvent à proposer ce type de traitement. Environ un tiers des français sont atteints de troubles allergiques, plus ou moins graves, et une estimation laisse paraître que la moitié de la population sera touchée d'ici 2015. Cette pathologie est encore insuffisamment prise en charge, seule une personne allergique sur deux est correctement suivi. En ce qui concerne la désensibilisation, moins de 20% des patients qui pourraient en bénéficier y ont effectivement recours. Les personnes victimes d'allergies alimentaires ne sont malheureusement pas encore concernées.