Du Caire à Alger le foot ne cesse d’attiser les passions pour preuve des milliers d’Algériens et d’Egyptiens venus du Caire et d’Alger ont envahi Khartoum, ville de près de cinq millions d’habitants au confluent des deux Nil, blanc et bleu, peu habituée à ces grands rendez-vous internationaux du ballon rond.
Les autorités ont déployé 15.000 policiers prêts à intervenir avant, de l’étranger dont plusieurs disent être prêts à en découdre après les violences la semaine dernière.
Le 12 novembre, le bus de la sélection algérienne a été "caillassé" peu après son arrivée au Caire, et trois joueurs algériens ont été blessés. Deux jours plus tard, l’Egypte a battu l’Algérie 2-0, arrachant in extremis un match d’appui. Des violences sont survenues à Alger, en Egypte et en France dans la foulée de la victoire des "Pharaons".
Le duel entre les rivaux nord-africains a lieu au stade al-Merreikh d’Omdurman, ville jumelle de Khartoum, qui a une capacité de 41.000 places, mais les autorités ont limité à 35.000 le nombre des spectateurs pour des raisons de sécurité.
Les ambassades égyptienne et algérienne ont distribué chacune 9.000 billets à leurs ressortissants dont la majorité est arrivée sur des vols offerts gratuitement ou à des prix bradés.
"Une équipe médicale formée de 400 personnes et disposant de 120 ambulances sera déployée au stade", a indiqué Hassan Abdelaziz, le chef du comité médical pour le match.
L’Etat de Khartoum, grande région englobant la périphérie de la capitale, a décrété la fermeture des écoles et la fin de la journée de travail à 13H00 afin de limiter la circulation au moment où les supporters se dirigeront vers le stade.
Plusieurs ambassades ont demandé à leurs ressortissants et exigé de leurs employés de ne pas quitter leur maison à leur retour du travail par crainte de dérapages.
La pression est remontée d’un cran avec les propos mardi soir du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, qui a accusé son homologue égyptien Samir Zaher d’être "à l’origine" des violences survenues au Caire.
Un important religieux musulman, cheikh Youssef Qardaoui, d’origine égyptienne, a lancé un appel au calme, en estimant que le football "n’est qu’un jeu".
Des incidents fâcheux pourraient survenir en Egypte, en Algérie et même en France à l’issue de ce match.
Quelque 650 policiers seront déployés à Marseille pour empêcher le renouvellement des incidents qui avaient suivi le match de samedi. Des commerces avaient été atteints par des projectiles dans le centre-ville.
Le foot cède place au conflit politique
La confrontation s’est déplacée vers le terrain politique. Les récits des blessés, largement relayés par la presse, ont excité la colère de leurs compatriotes. Une rumeur annonçant la mort de six supporteurs, mais démentie par les autorités, a fait le reste pour pousser des milliers de jeunes à s’attaquer aux intérêts et parfois aux ressortissants égyptiens. Lundi, les locaux d’Egypt Air dans le centre d’Alger et ceux de l’opérateur de téléphonie mobile Orascom ont été saccagés. Des cadres de cette entreprise ont été molestés dans un restaurant. En province, des abonnés ont résilié leur contrat, suivant un mot d’ordre de boycottage lancé sur Internet.
Dans la ferveur nationaliste qui entoure le Onze national, le mythe de la «fraternité arabe» a volé en éclats, et la religion, si pesante dans la société, semble reculer. À Alger comme en province, des centaines de jeunes filles portant haut l’emblème national ont investi l’espace public pour prendre part aux défilés. Samedi, la télévision algérienne n’a pas osé interrompre la retransmission du match pour diffuser l’incontournable appel à la prière du soir. Dans d’autres circonstances, cette «hérésie» aurait soulevé le courroux des islamistes.
Surpris par l’ampleur de la mobilisation, qui risque à tout moment de virer à la contestation du régime, le gouvernement avance sur la pointe des pieds. Après avoir toléré les cortèges dans les rues d’Alger, où les manifestations sont pourtant interdites depuis huit ans, il décide de mettre en place un véritable pont aérien vers Khartoum et de financer les billets d’avion. Plusieurs officiels, dont, semble-t-il, Saïd Bouteflika, le frère du président, sont déjà dans la capitale soudanaise. Seul bémol, les 9 000 billets d’accès au stade concédés par la Fifa s’avèrent insuffisants pour satisfaire les centaines de milliers de demandes. Pour éviter les débordements, un important cordon policier filtre, depuis lundi, l’accès à l’aéroport, empêchant les supporteurs non munis de billets d’y accéder.
Dans une ambiance électrique, propice à la surenchère et à de nouveaux dérapages à l’issue du match, les voix de la raison commencent toutefois à se faire entendre. Comme celle des éditeurs de la presse écrite qui ont appelé, mardi, au respect des Égyptiens résidant en Algérie et à la protection de leurs biens.
Mais, au Caire, la presse indépendante reste vindicative contre son homologue algérienne qu’elle accuse d’avoir jeté de l’huile sur le feu en relayant les rumeurs sur la mort et le viol de supporteurs(trices) algérien(nes). Selon un responsable d’Orascom cité par les médias, 2 000 Égyptiens sont cloîtrés chez eux à Alger. Plusieurs journaux d’opposition parlent d’une crise diplomatique qui pourrait se prolonger quel que soit le vainqueur.
L’Algérie n’a plus participé à un Mondial depuis 1986, l’Egypte depuis 1990. La rivalité souvent houleuse entre ces deux pays phares du football africain et arabe n’est pas nouvelle. En 1989, un match de qualification avait dégénéré en émeutes.
ces manifestations sont inconsevables en france (surtout de voir le drapeau algérien) nous leur avons laissé leur independance en 1962 qu' »ils retournent tous dans leur pays, ils sont trops assister (ils construisent leur maison avec leur queu comme les castors) adieu pauvre france bonjour france islamique
Pauvre con
je m’dresse a christiansel malheureusement tu n’est français original pour dire ça.tu es raciste.celui qui a manifesté est français-algerien 😉