Les deux prévenus étaient jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Châlons pour "violences volontaires" ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours, sur des personnes chargées d'une mission de service public.
Ils encouraient jusqu'à sept ans d'emprisonnement. Les peines prononcées sont légèrement inférieures aux réquisitions du procureur de la République, Carla Fontinha, qui avait réclamé respectivement 8 mois de prison ferme et 6 mois, dont quatre avec sursis
Me Bernard Rousselle, avocat de la principale victime, une institutrice de 32 ans, s'est insurgé contre "des peines de voleurs de pommes" qu'il a estimées "beaucoup trop légères".
L'audience a mis en évidence la violence de l'agression.
Les deux institutrices agressées n'étaient pas présentes à l'audience, trop choquées, selon leurs avocats.
Jonathan Rellet, sans profession, ancien militaire mobilisé au Kosovo et en Côte-d'Ivoire, avait déjà été condamné à de la prison avec sursis pour des violences, notamment contre un policier. En revanche, Mickaël Paulus, maçon, était inconnu des services de police.