Le continent africain est celui sur lequel on retrouve le plus de francophones au monde. Ainsi, la République Démocratique du Congo, avec ses presque deux millions et demi de kilomètres carrés et ses 60 millions d’habitants, est le plus grand pays francophone au monde.
Au début des années 70, certaines familles africaines ont même relégué leurs langues maternelles au second rang, au profit du français. Une situation qui poussera quelques années plus tard les autorités de nombreux pays africains à introduire dans les programmes scolaires des cours de langues nationales.
Par ailleurs, depuis quelques années, de nombreux pays africains ne cessent d’instaurer dans leurs pays un bilinguisme Français-Anglais. Un bilinguisme dans lequel l’anglais sort toujours au finish vainqueur. Le Rwanda, ancienne colonie belge et francophone au départ, a décidé depuis quelques temps de prendre pour langue officielle l’Anglais. Egalement, tout récemment, les autorités gabonaises ont émis le vœu de faire de l’anglais d’ici quelques années la deuxième langue officielle du pays. Une annonce qui a très mal sonné aux oreilles des autorités françaises, qui y ont vu une volonté manifeste du régime d’Ali Bongo de rompre ce cordon ombilical qui a toujours lié la France et le Gabon.
Au Cameroun, pays bilingue (français-anglais), bien que les anglophones soient numériquement minoritaires, des écoles anglophones ou encore bilingues poussent presque quotidiennement en zone francophone. Et, la plus part de les élèves qui les fréquentent se trouvent issus des familles francophones. Ceci, parce que l’on estime que le français est très limité sur le plan international. Ici, certains vont jusqu’à défendre que l’anglais est la langue avec laquelle Dieu communique avec ses anges ! Dans ce cas, comment s’empêcher d’apprendre la langue de « Dieu » à ses enfants ?
Il est vrai que l’anglais est la langue la plus utilisée sur le plan international. Mais, en écoutant attentivement les africains, l’on se rend compte que ce n’est pas l’unique raison qui les motive à tourner le dos à la langue française. C’est d’une part à cause de la politique africaine de la France qui est très critiquée ici. Une politique incestueuse et basée uniquement sur la préservation des intérêts de la France. Dès lors, tout ce qui est français est boycotté.
Attention : le bon usage du français (sans majuscule, SVP) commence par çà :
Les noms (« gentilés » ou « ethnonyme ») désignant les habitants d’un pays, d’une province, d’une localité…. (Note de l’expéditeur : et même donc d’un quartier de grande ville !!!) prennent la majuscule initiale : les Français, les Anglais, les Poitevins, les Parisiens.
Les noms de langues correspondants gardent une minuscule : parler le français, l’anglais, le poitevin…
L’adjectif garde la minuscule : la population française, la cuisine anglaise, le
Marais poitevin, le Bassin parisien.
L’usage est incomplètement fixé et les codes typographiques diffèrent quant au traitement de l’attribut : Il est anglais (adjectif) ou Il est Anglais (nom). L’Imprimerie nationale tranche en faveur du nom, comme on le fait par exemple en allemand (Sie ist Franzüsin).
L’Académie considère que l’on a affaire à un adjectif, que l’on ne dira jamais Elle est Suissesse, mais Elle est suisse, et met donc la minuscule : Ils sont albanais, corses… Elle n’est pas parisienne.
Enfin, on distingue généralement les noms désignant proprement des habitants de leurs emplois dérivés : les Albigeois aiment leur ville ; la croisade contre les albigeois, Cathares du Midi de la France, au XIIe siècle.
Et si vous diffusiez ?
NB. Pendant qu’on y est : il faut aussi écrire les Noirs, les Blancs, les Arabes, etc. Et encore la Terre, le Monde, l’Univers
Vous dîtes n’importe quoi, moi même d’origine camerounaise, le pays ne tourne pas le dos à la langue française, en plus ce sont surtout les anglophones qui doivent s’assimiler aux francophones, tandis que ces derniers sont une minorité à s’assimiler aux anglophones . De même, les pays d’Afrique officiellement francophones ne tournent pas du tout le dos à la langue française d’autant plus que c’est l’une des langues les plus parlé du continent africain.