par Habibou Bangré
Il a donc fallu rectifier le tir. « Nous avons fait preuve de souplesse. Nous avons tenu compte du fait qu’il fallait ajuster les budgets dans certains secteurs », a expliqué le ministre. Des ajustements qui concernent en priorité les infrastructures. Le gouvernement a alloué 9,6 milliards de rands aux transports et 8,4 milliards aux villes qui doivent rénover ou construire les stades censés abriter les matchs de la grand messe du ballon rond. Le coût des travaux est alourdi par la hausse du prix des matières premières, mais aussi par la construction imprévue d’un stade au Cap et à Durban. « Pour la majorité des stades, nous avons défini les budgets définitifs », a toutefois expliqué la vice-présidente Phumzile Malambo-Ngcuka. Ce qui sous-entend que de nouvelles dépenses ne sont pas à exclure dans ce domaine. De même dans celui des technologies de l’information et de la communication, pour lesquelles le gouvernement a mis de côté une enveloppe de 1,5 milliards de rands.
Et l’Afrique du Sud d’en bas ?
Des sommes astronomiques qui ne manquent pas de susciter des inquiétudes. Du pouvoir, d’abord. « La hausse des coûts sont source d’inquiétude et nous devons trouver un rythme dans les dépenses », a déclaré Phumzile Malambo-Ngcuka. Egalement présidente du comité interministériel pour la Coupe du monde, elle a précisé que les dépenses ne seraient pas « illimitées ».
Reste à savoir si cette nouvelle rassurera les Sud-Africains. Certains d’entre eux déplorent que le gouvernement investissent autant dans la Coupe du monde alors que 43% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. Ils estiment que les fonds déboursés pendant le Mondial auraient notamment pu permettre de soutenir des programmes sociaux et d’améliorer leur quotidien. Un quotidien rythmé par les coupures de courant liées à la crise énergétique qui mine le pays depuis le début de l’année. Des millions de Sud-Africains, et de nombreuses entreprises, ont déjà souffert de cette pénurie d’électricité. Y a-t-il un risque de blackout pendant les matchs du Mondial ? Phumzile Malambo-Ngcuka assure que non : des générateurs seront prévus pour éviter le pire. (afrik.com / 19-03-2008)
par Habibou Bangré
Il a donc fallu rectifier le tir. « Nous avons fait preuve de souplesse. Nous avons tenu compte du fait qu’il fallait ajuster les budgets dans certains secteurs », a expliqué le ministre. Des ajustements qui concernent en priorité les infrastructures. Le gouvernement a alloué 9,6 milliards de rands aux transports et 8,4 milliards aux villes qui doivent rénover ou construire les stades censés abriter les matchs de la grand messe du ballon rond. Le coût des travaux est alourdi par la hausse du prix des matières premières, mais aussi par la construction imprévue d’un stade au Cap et à Durban. « Pour la majorité des stades, nous avons défini les budgets définitifs », a toutefois expliqué la vice-présidente Phumzile Malambo-Ngcuka. Ce qui sous-entend que de nouvelles dépenses ne sont pas à exclure dans ce domaine. De même dans celui des technologies de l’information et de la communication, pour lesquelles le gouvernement a mis de côté une enveloppe de 1,5 milliards de rands.
Et l’Afrique du Sud d’en bas ?
Des sommes astronomiques qui ne manquent pas de susciter des inquiétudes. Du pouvoir, d’abord. « La hausse des coûts sont source d’inquiétude et nous devons trouver un rythme dans les dépenses », a déclaré Phumzile Malambo-Ngcuka. Egalement présidente du comité interministériel pour la Coupe du monde, elle a précisé que les dépenses ne seraient pas « illimitées ».
Reste à savoir si cette nouvelle rassurera les Sud-Africains. Certains d’entre eux déplorent que le gouvernement investissent autant dans la Coupe du monde alors que 43% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. Ils estiment que les fonds déboursés pendant le Mondial auraient notamment pu permettre de soutenir des programmes sociaux et d’améliorer leur quotidien. Un quotidien rythmé par les coupures de courant liées à la crise énergétique qui mine le pays depuis le début de l’année. Des millions de Sud-Africains, et de nombreuses entreprises, ont déjà souffert de cette pénurie d’électricité. Y a-t-il un risque de blackout pendant les matchs du Mondial ? Phumzile Malambo-Ngcuka assure que non : des générateurs seront prévus pour éviter le pire. (afrik.com / 19-03-2008)
Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/03/24/afrique-du-sud-multiplication-par-10-du-budget-pour-la-coupe.html.
comment faire pour accéder à un pc portatif ? Car je veux en posséder mais les conditions ne me le permettent pas. Aidez-moi donc afin que tous les matchs de cette coupe du monde, je puisse les suivre en direct. Je suis en classe de 1e, mais comme nous sommes en vacance, je profite pour servir dans un cyber histoire de me payer les frais scolaires à la rentrée en Tle. Aidez-moi donc.
comment faire pour accéder à un pc portatif ? Car je veux en posséder mais les conditions ne me le permettent pas. Aidez-moi donc afin que tous les matchs de cette coupe du monde, je puisse les suivre en direct. Je suis en classe de 1e, mais comme nous sommes en vacance, je profite pour servir dans un cyber histoire de me payer les frais scolaires à la rentrée en Tle. Aidez-moi donc.