Le réseau de Free contrôlé

L’Autorité de régulation des télécoms avait rendu son jugement la semaine dernière concernant le réseau de Free, très contesté par ses concurrents depuis son lancement en janvier. L’Arcep avait alors indiqué que Free couvrait au moins 27% du territoire. Le seuil légal était donc respecté. Elle a constaté 735 stations allumées, c’est-à-dire en état de fonctionnement actif, un chiffre beaucoup plus élevé que lors de la première audition en décembre.C’est sur ce point que les concurrents, en particulier Orange, attendaient des conclusions. Orange reprochait à Free d’éteindre volontairement ses antennes pour se reposer en grande partie sur le réseau de France Télécom avec lequel des accords avaient été conclus. Certes, Free en a éteint, notamment dans les grandes villes, mais l’opérateur en a allumé beaucoup plus qu’il n’en a éteint. 

Le ministre de l’industrie, Eric Besson, s’est chargé du dossier et a appelé l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) d’en faire de même. Pour elle, Free respecte ses obligations de couverture et 92% des antennes sont en émission. Mais elle révèle aussi quelques lacunes. Les antennes sont très espacées, ce qui augmente la dépendance de Free au réseau de France Télécom. Choix volontaire ? Sûrement, car de cette manière, il tirerait profit de l’itinérance d’un réseau à forte couverture. Enfin, un problème existe pour les connexions internet. Par exemple, quand un abonné Free se connecte via le réseau d’Orange et qu’il passe dans une zone de couverture gérée par Free, il faut une demi-heure avant que le téléphone ne se connecte au bon réseau. Un temps beaucoup trop long pour l’ANFR.

 

 

Vers un nouvel impôt sur les sociétés ?

 

Le problème semble revenir constamment sur la table lors de cette campagne pour l’élection présidentielle. C’est le Parti Socialiste via Arnaud Montebourg qui avait abordé le sujet pour proposer des solutions. Nicolas Sarkozy s’en est aussi emparé. Comme s’il était récent. Pourtant, cela fait très longtemps que les très grandes entreprises profitent d’une fiscalité beaucoup trop laxiste. Le taux d’imposition de ces sociétés est de 8%, contre 33% pour les PME. Le taux réel descend même à 3,3%. De grosses entreprises telles EDF n’ont payé que 1,5 milliards d’impôts entre 2007 et 2009. L’idée est de faire passer le seuil réel à un peu moins de 7%. Même avec ce taux, cela restera très favorable pour les grands groupes. Soit une dépense de 50 millions pour chacun, alors qu’ils font en moyenne 1,7 milliards de profit… L’idée d’une taxe sur les bénéfices pour les entreprises dont la capitalisation boursière dépasse un milliard et qui ont leur siège social en France a également été évoquée. Cela concernant une centaine d’entreprises. L’objectif est de récupérer entre 2 et 3 milliards. Mais les fiscalistes des grandes groupes vont sûrement réagir car cette taxe n’est pas légale vis à vis du droit international qui est supérieur au droit français. En effet, la France ne peut pas taxer la filiale irlandaise d’un groupe Français à cause de (ou grâce à) la convention fiscale signée avec tous les pays de l’OCDE. Cette dernière précise que les profits sont taxables localement. La France pourrait alors changer d’avis et taxer le chiffre d’affaires, plutôt que les bénéfices, pour contrer le problème.

 

Apple dévoile sa nouvelle tablette

 

La sortie est prévue pour vendredi de la semaine prochaine. Apple a dévoilé ce mercredi son nouvel Ipad. La principale nouveau se trouve dans le processeur, beaucoup plus puissant et censé gérer des jeux et beaucoup plus sophistiqués. L’autre amélioration se trouve sur l’écran. La résolution est supérieure à celle d’une télé haute définition, mais au format tablette. Enfin, les connexions internet seront beaucoup plus rapides. Pas en France pour le moment car les réseaux n’ont pas été activés sur le territoire.