L’Espagne ne veut pas de plan d’aide
Les investisseurs sont très inquiets au sujet de l’Espagne. La situation sociale du pays, ses taux de rendement à 10 ans qui atteignent des sommets (6,4%) et la santé de ses banques sont autant de points de crainte. Par conséquent, l’idée d’un plan de sauvetage à l’échelle européenne comme cela déjà été le cas pour l’Irlande, le Portugal ou encore la Grèce, commence à faire son petit bout de chemin. Mais le gouvernement espagnol ne veut pas en entendre parler. Le ministre du budget pense même que cela est techniquement impossible du fait de l’importance de l’Espagne dans l’économie européenne. Le pays est en effet la 4ème économie de la zone euro et compte pour 12% du PIB. Son plan de sauvetage coûterait alors beaucoup plus cher que les 292 milliards de la Grèce. Une aide internationale des bailleurs de fonds n’est pas envisagée. Mais une aide extérieure sera néanmoins nécessaire. L’Espagne doit financer 82 milliards d’euros de dette pour 2012 et aider ses régions autonomes à payer 16 milliards d’euros d’intérêts de la dette au second semestre 2012. Elle doit par ailleurs trouver 19 milliards pour recapitaliser Bankia, la quatrième banque du pays. L’Allemagne a appelé son homologue à demander une aide auprès du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). Madrid milite plutôt pour une recapitalisation directe des banques via le Mécanisme européen de stabilité (Mes). Par ailleurs, Mariano Rajoy demande à l’Europe et en particulier à la Banque Centrale Européenne (BCE) de reprendre son programme de rachats d’obligations souveraines ou une nouvelle injection de liquidités pour soutenir les banques.
Vers une union bancaire européenne ?
C’est une idée que soutient fortement le président de la BCE, Mario Draghi. Elle repose sur trois piliers : plus de pouvoir pour la nouvelle autorité bancaire européenne (surveillance renforcée), la possibilité pour les Etats de prendre le contrôle des établissements en difficulté, et le prélèvement d’1% des dépôts bancaires pour financer un fonds de prêt commun. Dans le but de se préserver contre le risque de faillites de grosses banques. Mais le dernier point passe très mal du côté des établissements de crédit. Les plus grosses structures ne veulent pas payer pour soutenir des structures qui n’auraient pas respecté les engagements. Exactement le même principe que pour le refus de l’Allemagne à propos des eurobonds. Plusieurs établissements français estiment que ce sont aux pays en question à régler leurs problèmes et non pas aux établissements d’autres pays.
A ce propos, la Commission Européenne exposera ce mercredi des propositions en matière de traitement des banques en faillite. L’institution propose en outre que les créanciers obligataires d’une banque en faillite assument une partie des pertes pour éviter que cela ne se retourne contre le contribuable et de renforcer les liens entre les fonds de soutien nationaux en cas de liquidation d’un organisme financier transfrontalier.
De bonnes nouvelles pour le budget français
De nombreuses bonnes nouvelles sont arrivées sur les bureaux du ministère du Budget ces derniers jours. Le retour partiel de départ à la retraite à 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler tôt ne devrait pas coûter autant que prévu car le nombre de bénéficiaires serait plus faible que dans les prévisions. Le gouvernement pourrait en profiter pour élargir le type de bénéficiant en tenant compte par exemple de certaines périodes de maternité dans le calcul des cotisations. De plus, les taux de rendement à 10 ans de la dette sont en baisse, et si cette tendance se poursuit, cela pourrait laisser une marge de manoeuvre de plus d’un milliard d’euros pour 2012. Enfin, le cours du pétrole ne cesse de baisser, ce qui pourrait profiter à la balance commerciale de la France, et par effet domino, à son économie tout entière. Mais l’environnement reste tout de même fragile : une baisse de l’activité, même minime, en raison de l’affaiblissement de ses voisins européens, aurait d’importantes répercussions.
Vers un système d’autosuffisance…
FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…
Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
service de la société dans son ensemble…
Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/16/evasion-6-000-
milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/
Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…
Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
globale et active de la population sur un marché boursier encore
trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…
A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..