Actualité économique du 30 mai 2013

 

 

 

 

 

Le chômage, encore

 

Pour la 24ème mois consécutif, le nombre de personnes sans aucune activité a augmenté en France. 39 800 personnes supplémentaires ont rejoint les rangs de Pôle Emploi, c’est supérieur à moyenne depuis un an qui s’élève à 25 000 personnes. Sur un an, le nombre de demandeurs a augmenté de 12,5%.  C’est un nouveau pic historique à 3,264 millions de personnes au chômage. Néanmoins, le taux de chômage de 10,7% reste inférieur au record de 10,8% atteint en 1997. Malgré ces chiffres, François Hollande garde son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année 2013. Il est bien le seul. L’OCDE table sur un taux à 10,7% pour cette année et à 11,1% pour l’année prochaine tandis que la Commission Européenne prévoit 10,6% pour 2013 et 10,9% pour 2014.

 

La BCE demande une révision de la taxe Tobin

 

La taxe européenne sur les transactions financières lancée à l’initiative de la France et de l’Allemagne devra être retouchée selon la Banque Centrale Europénne (BCE) qui se méfie des conséquences jugées ambigües sur les volumes et la volatilité. Les banques et les intermédiaires financiers ne pourront qu’apprécier. Ils avaient déjà vu d’un bon oeil l’abaissement du taux de 0,1% à 0,01%. Avec le premier taux, cette taxe devait rapporter environ 35 milliards d’euros par an. La taxe serait introduite également avec plus de progressivité. Ce seront d’abord les actions qui seront concernées en 2014 puis les obligations suivront à échéance 2 ans. Puis viendront quelques produits dérivés. Des questions restent en plus sans réponse : comment la percevoir? Faut-il l’imposer suivant la domiciliation du vendeur ou de l’acheteur ou suivant le lieu d’émission de la valeur mobilière traitée et est-ce que les obligations de fonds d’Etat devraient aussi être taxées ? Pas de réponse pour le moment.

 

 

Le quotient familial retouché ?

 

Lundi prochain, Jean-marc Ayrault annoncera sa réforme des prestations sociales devant le Haut conseil de la famille. On le sait déjà, la principale mesure concernera l’abaissement des prestations familiales pour les revenus allant de 5 000 à 6 000 euros mensuels. Mais la surprise pourrait venir du quotient familial. Selon des sources de presse, le gouvernement envisagerait de le moduler en faisant baisser le plafond qui passerait de 2 000 euros de réduction d’impôt par enfant à 1 750 voire 1 500 euros.  Ce qui permettrait une économie de 430 à 915 millions d’euros par an. La décision n’est pas encore prise selon l’entourage du président de la République.

 

Le PIB américain augmente moins que prévu

 

La hausse annuelle du PIB américain au premier trimestre a été revue à la baisse en deuxième estimation à 2,4% contre 2,5% en première estimation. La baisse des dépenses publiques ont davantage pesé sur la croissance que prévu avec une baisse annuelle de 4,9% au lieu des 4,1% de la première estimation. La hausse de 3,4% de la consommation des ménages est venu compenser.

 

 

 

5 réflexions sur « Actualité économique du 30 mai 2013 »

  1. [b]Vous avez remarqué? TOUTES les mesures de ce gouvernement touchent le secteur privé, le secteur public non seulement n’est pas visé mais « réajusté » et on embauche toujours ! A croire qu’Hollandouille a peur de la révolte des fonctionnaires si il décidait d’en virer un million par exemple (il en resterait sept millions tout de même !)[/b]

  2. Zelectron désire ajouter 1 millions de chômeurs en plus sur le marché, qui ne trouveraient pas plus de travail que les gens déja dans le privé actuellement. Des gens qu’il faudrait néanmoins aider socialement sur le compte collectif, à moins de nous donner une proposition mathématique qui permettrait des miracles…

    Vous pronez à juste titre qu’il y aurait trop de main d’oeuvre chez les fonctionnaires, selon la gestion de nos politiques, mais aussi en repprochant l’inverse dans d’autres sujets et qui est fait dans le privé et qui met des gens la aussi au chômage…

    Il semble bien que nous aurions donc trop de gens pour moins de travail en France et en Europe pour tous, puisque désormais l’activité est répartie sur une masse mondiale plus importante et concurrentielle.

    Travaillez moins et répartir le travail s’impose mathématiquement, en laissant enfin la priorité à l’homme.

    On ne fait pas de la nouvelle soupe avec le reste d’un mauvais bouillon.

    PH

  3. Ph,
    Le coût pour l’état serait moindre au chômage et puis au bout « d’un certain temps » il y a le RSA ! Ce qui n’empêche pas toutes ces personnes d’essayer de trouver du travail ailleurs. Dernier détail, ceci doit prendre cinq ans par exemple, à raison de 200 000 par an. Mais je suppose que vous avez une admiration sans bornes pour ces « chers » fonctionnaires ? (je sais que ce n’est pas vrai, je plaisante, bien que le sujet soit très grave)

  4. J’ai enseigné en formation continue pendant la grosse vague de la formation qui permettait justement politiquement d’effacer des gens des chiffres de l’ANPE d’alors…:-))

    Par chômeur et son côut il ne faut pas voir juste sa misérable fiche de survie touchée chaque mois, selon le nom et le moment, mais le coût réel à la société…. et la vous vous appercevrez qu’un chômeur coûtent plus cher à l’état, la collectivité, qu’un employé ou un ouvrier en entreprise.

    Le niveau doit être souvent du double…

    Ajoutez les formations subventionnées, les accords avec des associations subventionnées elles aussi, les avantages donnés socialement comme les baisses des abonnements ou tarifs consommés (électricité, téléphone, transport gratuits, assistants sociaux, CMU eu moultes aides qui existent….etc… sans oublier le coût indirect des conditions sociales drmatiques qui se répercutent collectivement comme la sécurité, la délinquence, les destructions diverses…) Et tout ce qui génére les marchés parallèles comme le travail au noir et autres qui pèse sur les autres rentrées collectives…

    C’est bien une répartition du travail qui joue sur les mathématiques de gestions comptables à savoir qui paie pour l’autre, d’ou cette guéguerre depuis longtemps entre privé et publique… mais tan,t que l’on ne s’en prend pas aux banques et aux pilleurs de l’énergie travail…

    PH

  5. [b]Ph,
    Vous oubliez de considérer qu’un fonctionnaire en surnombre ne produit rien, il ne fait que coûter. Peut-être que si vous adjoigniez les émoluments somptueux des « formateurs » 😀 de l’époque à ce moment là un chômeur coutait très cher, sauf que ça ne dure pas éternellement comme à contrario c’est le cas de l’excès d’administration. Vous notez à juste raison que les banques méphitiques prélèvent ou séquestrent à l’économie nationale des sommes ahurissantes sans oublier leurs jeux nauséabonds sur les matières premières en ce moment après avoir laissé tomber leurs fameuses subprimes et autres carambouillages. Mettre à la raison les banques nécessiterait de la part d’un gouvernement de décapiter ces organismes félons, qui ne considèrent en aucuns cas l’humain . [/b]

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