La séparation des banques fait parler
Tous les candidats de gauche, et notamment celui du parti socialiste François Hollande, souhaitent séparer les activités des banques, séparer celles qui récoltent l’épargne des Français de celles qui pratiquent des activités de marché, pour protéger les ménages. Plusieurs exemples montrent la voie. En 1933, les Etats-unis avaient fait voter un texte de loi bancaire, le Glass-Steagall Act, qui posait déjà ce principe de séparation, imposé par l’une des plus grosses crises financières de l’histoire, celle de 1929. Le but était d’éviter qu’une crise boursière ne se propage aux banques de dépôt et ne se transforme en cataclysme afin d’éviter un retrait d’épargne de la part des clients qui aurait pour conséquence que les établissements manqueraient d’argent pour satisfaire la demande menaçant ainsi tout le système. Ce texte a été abrogé en 1999. Néanmoins, l’idée de François Hollande n’est pas de scinder totalement les banques. Un même établissement pourra toujours posséder à la fois une activité de détail et une activité d’investissement. On se rapproche ainsi un peu plus de la loi Dodd-Frank, introduite en juillet 2010 par Barack Obama, qui contient la règle de Volcker (du nom de l’ancien président de la banque centrale des Etats-Unis, la Fed). Elle prévoit que les établissements bancaires ne peuvent plus, d’une part, collecter des dépôts et, d’autre part, effectuer des activités très spéculatives tel le trading pour leur compte propre, c’est à dire investir sur les marchés pour leur propre profit.
Les cours du pétrole continent de monter
Le prix du pétrole n’arrête pas de grimper. Il est à 115 euros le baril en moyenne, soit 20% de plus qu’en 2011. Ce qui est d’autant plus inquiétant c’est que les facteurs qui devraient contribuer à sa baisse n’agissent plus du tout. L’Arabie Saoudite a augmenté sa production, ce qui devrait mécaniquement (plus d’offre, demande stable, phénomène microéconomique) faire baisser les prix. Mais rien ne passe. La croissance de la Chine ralentit, mais pas de baisse du prix du pétrole. Le dollar perd en valeur, mais rien ne passe non plus. Partant de ce constat, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) préconise de réduire la dépendance au pétrole. Pour cela, elle propose de supprimer les subventions accordées aux consommateurs et aux compagnies pétrolières. Certes, cela augmenterait encore plus les prix mais pousserait peut-être aussi à une diminution d’une consommation excessive. C’est une question très important pour tout le monde, et en particulier pour la France. L’importation de pétrole représente 4% du Produit Intérieur Brut. Or le prix du Brent a pris 10% depuis le début de l’année. Obligatoirement, cela pèse dans la balance commerciale du pays. Les chiffres montrent que cela coûte 0,1% à 0,4% de taux de croissance à la France chaque année.
Augmentation des ressources du FMI : ça se précise
Le Fonds Monétaire International avait déclaré vouloir une augmentation de ses ressources de l’ordre 500 milliards d’euros (soit 400 milliards) pour pouvoir lutter contre la crise de la dette de la zone euro et aider les pays qui pourraient se trouver en difficulté dans les mois à venir. L’idée semble se préciser. Les pays européens et le Japon ont déjà décidé d’engager environ 320 milliards de dollars sur la table (dont 60 milliards du Japon). La contribution de la Chine devrait être du même ordre que celle de son voisin japonais. Et le rôle des émergents est important. Outre la Chine, l’Arabie Saoudite, la Russie et le Brésil devraient apporter chacun entre 10 et 20 milliards de dollars. Au total, l’apport des pays émergents se situerait aux alentours de la centaine de milliards de dollars. Mais ces derniers ne font pas ça sans contrepartie. Ils réclament tous, et notamment le Brésil, une reconnaissance de leur rôle accru et un renforcement de leurs droits de vote au FMI. Et ils estiment surtout, qu’étant donné que la question centrale concerne la zone euro, qu’il faudrait effectuer deux votes, un vote des pays de la zone euro, et un autre pour les pays qui n’en font pas partie, pour limiter le poids des pays européens, jugé déjà trop important dans les décisions du FMI.
Les cours du pétrole sont moins hauts qu’en 2007, mais les prix à la pompe très largement plus élevés. Cherchez l’erreur…
entre les deux, il y en a forcément qui s’en mettent plein les poches !
Non, vous croyez ?
Mais qui alors ? Les méchants Algériens que Le Pen veut renvoyer chez eux ???