Ce mercredi, on vient de me couper ma connexion Internet. Ainsi ça recommence encore pour l’énième fois pendant les dernières années. Ainsi je ne pouvais plus de puis ce jour tenir mon journal en ligne « TUNISIA Watch » ni poster les notes que j’écris parfois sur mon blog, bien que censurés en Tunisie, je trouve de mon devoir de continuer à apporté une autre image de mon pays ; celle que la censure et la propagande cherche à occulter. L’intérêt que reflète le nombre des lecteurs, essentiellement d’Europe et du Maghreb, ne fait que m’encourager à persévérer. Aujourd’hui d’autres Amis collabore avec moi en postant directement leurs textes. J’espère que d’autres se joindront à eux par solidarité en participant à son contenu.
Je commence par ce qu’aurait fait normalement tout citoyen. J’appelle mon fournisseur d’accès pour signaler le dérangement. La voix qui me dépend à l’autre bout du fil me demande les coordonnées nécessaires pour s’assurer de la validité de mon abonnement. Soudainement la ligne est coupée. C’est normal, cela arrive souvent ici, je recommence à appeler une autre fois le même numéro. C’est une autre voix qui me répond, je lui fait signaler que j’été avec son collègue et que je vient juste d’être coupé. La personne avec courtoisie me demande les mêmes indictions sans prêter attention à ma remarque. Elle me dirige ensuite sur une page pour réviser les coordonnées de mon abonnement. Tout semblait en règle, elle me demande en fin d’accéder par le login et le mot de passe inscrit sur le bon de mon abonnement. Rien à faire, accès refusé. Elle me demande d’essayer une autre fois en faisant attention aux majuscules, minuscules et espaces comme ils sont inscrits. Elle va jusqu’à me demander de compter le nombre d’étoile avant d’appuyer sur le lien d’accès mais sans succès à chaque fois.
Alors on me demanda de patienter un peut et de rappeler dans une heure. Qu’est ce que j’ai d’autre à faire ? Une heure largement passée après je reprend le téléphone et je compose le même numéro. C’est une troisième voix qui me répond. J’essaye de rappeler l’historique de ma réclamation. La personne me fait comprendre que c’est l’équipe de l’après midi et qu’elle va tout recommencer avec moi depuis le début. En bout de compte on arrive au même résultat. Mon téléphone fonctionne normalement, mon abonnement est payé à l’avance pour un an il y a juste un mois et l’accès fourni par mon opérateur est toujours refusé. La personne chargé normalement de me dépanner se trouve ainsi bloqué sans moyen convaincant pour justifier une telle situation, elle me demande alors avec toute la gentillesse qu’on peut imaginer de patienter encore et de rappeler dans une heure tout en raccrochant sans attendre mon consentement.
Personnellement je ne peut plus le refaire pour me trouver avec une nouvelle opératrice qui me mène en bateau jusqu’au même résultat. J’ai sortie, c’est ma femme qui a repris le relais pour aboutir en fin à une promesse de leur part de faire une réclamation auprès de la compagnie de téléphone et de lui rependre dans quelques jours.
Wait and see
En fait ce n’est pas la première fois que ça m’arrive ainsi. Aujourd’hui je ne compte plus le nombre de nouvelle ligne téléphonique que j’ai du souscrire au cours des cinq dernières années sous divers identités pour pouvoir accéder à un service public normalement garantie sur le même pied d’égalité à tout tunisien. La dernière fois j’ai du attendre plus de six mois le rétablissement de connexion Internet sur ma ligne téléphonique sans résultat avant de souscrire la nouvelle ligne qui vient d’être coupé aujourd’hui. C’est ainsi qu’on agit pour établir les règles sur lesquels se fond la dictature de Ben Ali. Il y a au dessus de la loi des règles non écrite auxquels on connaît comment vous apprendre à se plier. A chaque mot, à chaque geste on vous apprend à réfléchir par deux fois avant de le prononcer ou d’agir avant de subir les conséquences de votre inadvertance.
888Ainsi on a aboutit à installer dans l’esprit de chaque tunisien son propre surveillant au service de Ben Ali de sa dictature et des intouchables autour de lui. On doit rester à un seuil pas élevés et agir sur une plateforme restreinte comme le disent très bien les expérimentés. Respecter les tabous sacrés de la dictature ne pas franchir sur lignes rouges et se complaire dans un discours de mécontent lâche qui prête à pitié. Ainsi on est étroitement tenu en laisse par notre oppresseur sans jamais pouvoir rien changer à notre sort ni moins encore à celui de notre pays.
Yahyaoui Mokhtar – Mercredi 26 Avril 2008
Ce mercredi, on vient de me couper ma connexion Internet. Ainsi ça recommence encore pour l’énième fois pendant les dernières années. Ainsi je ne pouvais plus de puis ce jour tenir mon journal en ligne « TUNISIA Watch » ni poster les notes que j’écris parfois sur mon blog, bien que censurés en Tunisie, je trouve de mon devoir de continuer à apporté une autre image de mon pays ; celle que la censure et la propagande cherche à occulter. L’intérêt que reflète le nombre des lecteurs, essentiellement d’Europe et du Maghreb, ne fait que m’encourager à persévérer. Aujourd’hui d’autres Amis collabore avec moi en postant directement leurs textes. J’espère que d’autres se joindront à eux par solidarité en participant à son contenu.
Je commence par ce qu’aurait fait normalement tout citoyen. J’appelle mon fournisseur d’accès pour signaler le dérangement. La voix qui me dépend à l’autre bout du fil me demande les coordonnées nécessaires pour s’assurer de la validité de mon abonnement. Soudainement la ligne est coupée. C’est normal, cela arrive souvent ici, je recommence à appeler une autre fois le même numéro. C’est une autre voix qui me répond, je lui fait signaler que j’été avec son collègue et que je vient juste d’être coupé. La personne avec courtoisie me demande les mêmes indictions sans prêter attention à ma remarque. Elle me dirige ensuite sur une page pour réviser les coordonnées de mon abonnement. Tout semblait en règle, elle me demande en fin d’accéder par le login et le mot de passe inscrit sur le bon de mon abonnement. Rien à faire, accès refusé. Elle me demande d’essayer une autre fois en faisant attention aux majuscules, minuscules et espaces comme ils sont inscrits. Elle va jusqu’à me demander de compter le nombre d’étoile avant d’appuyer sur le lien d’accès mais sans succès à chaque fois.
Alors on me demanda de patienter un peut et de rappeler dans une heure. Qu’est ce que j’ai d’autre à faire ? Une heure largement passée après je reprend le téléphone et je compose le même numéro. C’est une troisième voix qui me répond. J’essaye de rappeler l’historique de ma réclamation. La personne me fait comprendre que c’est l’équipe de l’après midi et qu’elle va tout recommencer avec moi depuis le début. En bout de compte on arrive au même résultat. Mon téléphone fonctionne normalement, mon abonnement est payé à l’avance pour un an il y a juste un mois et l’accès fourni par mon opérateur est toujours refusé. La personne chargé normalement de me dépanner se trouve ainsi bloqué sans moyen convaincant pour justifier une telle situation, elle me demande alors avec toute la gentillesse qu’on peut imaginer de patienter encore et de rappeler dans une heure tout en raccrochant sans attendre mon consentement.
Personnellement je ne peut plus le refaire pour me trouver avec une nouvelle opératrice qui me mène en bateau jusqu’au même résultat. J’ai sortie, c’est ma femme qui a repris le relais pour aboutir en fin à une promesse de leur part de faire une réclamation auprès de la compagnie de téléphone et de lui rependre dans quelques jours.
Wait and see
En fait ce n’est pas la première fois que ça m’arrive ainsi. Aujourd’hui je ne compte plus le nombre de nouvelle ligne téléphonique que j’ai du souscrire au cours des cinq dernières années sous divers identités pour pouvoir accéder à un service public normalement garantie sur le même pied d’égalité à tout tunisien. La dernière fois j’ai du attendre plus de six mois le rétablissement de connexion Internet sur ma ligne téléphonique sans résultat avant de souscrire la nouvelle ligne qui vient d’être coupé aujourd’hui. C’est ainsi qu’on agit pour établir les règles sur lesquels se fond la dictature de Ben Ali. Il y a au dessus de la loi des règles non écrite auxquels on connaît comment vous apprendre à se plier. A chaque mot, à chaque geste on vous apprend à réfléchir par deux fois avant de le prononcer ou d’agir avant de subir les conséquences de votre inadvertance.
888Ainsi on a aboutit à installer dans l’esprit de chaque tunisien son propre surveillant au service de Ben Ali de sa dictature et des intouchables autour de lui. On doit rester à un seuil pas élevés et agir sur une plateforme restreinte comme le disent très bien les expérimentés. Respecter les tabous sacrés de la dictature ne pas franchir sur lignes rouges et se complaire dans un discours de mécontent lâche qui prête à pitié. Ainsi on est étroitement tenu en laisse par notre oppresseur sans jamais pouvoir rien changer à notre sort ni moins encore à celui de notre pays.
Yahyaoui Mokhtar – Mercredi 26 Avril 2008
Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/04/27/acces-refuse.html.
He bien nous on se plaint mais lorsqu’on est coupé c’est uniquement pour des problèmes techniques.
Je vous souhaite bien du courage.
NOus sommes allés en vacance une semaine en Tunisie l année dernière.
Une semaine pour donner l’impression à des français moyens qu’ils sont riches.
J’ai vraiment apprécié l’accueil et la sympathie des Tunisiens par contre nous avons vu beaucoup de voitures de police!!!!
Bon courage à vous