Coquilles, lapsus, opinions et scandale (dans un verre d'eau) les media ou leur utilisation dérapent de temps à autres. Drôle ou effrayant, à vous de voir…

Ne pas céder
Samuel Laurent, journaliste au Figaro nous résume les propos du Premier ministre lors de son discours de politique générale. Dans son article, écrit d’après une dépêche de l’AFP, il nous informe en dernière ligne :
Il confirme par ailleurs le non-remplacement d’un Français sur deux qui bat en retraite.

Ceux qui chercheront à fuir ne seront pas tous remplacés, qu’on se le dise !


Roi des Belges, un autre genre

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En même temps, elle est blonde…

Papotages au Salon de la télé lors de débats

Question : Les militants de base doivent-ils avoir accès à la télévision ?

Réponse de François Laborde, journaliste à France 2 :

On va pas se payer de mots. La réponse est non. La réponse est non, pourquoi ? Parce que on est dans un pays démocratique où il y a des institutions. Alors, on les aime ou on les aime pas. Mais elles fonctionnent comme ça. […] Alors, on peut trouver que c’est dommage, que c’est du centralisme bureaucratique, que c’est stalinien, vive la démocratie directe, etc. Moi, je crois pas trop au système de démocratie directe. Je pense qu’il y a un moment donné où ça n’est pas le rôle de la télévision. […] A France 2, il ne faut pas se faire d’illusion : on ne fera pas ça.

Au moins c’est clair… On ne croit pas à la démocratie chez France 2, alors on ne l’applique pas.



Philippe Tesson, journaliste de télévision d’occasion comme il se présente :

Le problème que vous soulevez, il est extrêmement important et je crois que ce que vous avez dit exprime ce que pense la majorité de l’opinion. Mais moi, j’ai là-dessus un avis très tranché. Ben… […] Je trouve que ça serait la pire des choses que le militant vienne sur le plateau… enfin, que ça se généralise parce qu’il vient déjà. Je trouve qu’il vient déjà trop. Le mettre sur le plateau, je trouve que ça serait la pire des choses. Parce qu’on commence comme ça, et puis c’est ça, c’est ça… Après ça… […] Ca devient le bordel, ça devient l’anarchie. C’est le n’importe quoi. Sans compter que… excusez-moi, c’est pas que je considère que je suis bon mais, comme j’ai acquis le professionnalisme, je suis a priori un peu meilleur que la moyenne des gens qui viennent sur le plateau sans avoir l’expérience. Ça serait incontrôlable.

Très tranché en effet !


Mais ce n’est pas tout, il ajoute :

Le journaliste, étymologiquement […], ontologiquement, fonctionnellement, le journaliste est un médiateur. C’est la beauté de ce métier. Nous sommes des passeurs. Nous faisons passer ce que pensent Untel, Untel, Untel, ce que pense tel groupe, telle catégorie d’activité, de pensée, etc. Nous sommes faits pour ça. Si nous ne faisons pas ça, nous sommes mauvais. Et il est très possible que la plupart des journalistes d’aujourd’hui soient mauvais. Car c’est vrai que beaucoup ne font pas ça. Mais nous sommes là pour traduire ce que pense telle ou telle catégorie, les différentes catégories dans le pluralisme le mieux compris, les différentes catégories de la population. Et ce qu’exprime, ce que voudrait exprimer, ce que tient à exprimer un militant, comme vous par exemple, eh bien c’est à nous de l’exprimer. Nous sommes votre interprète. C’est ça notre métier.

Aie confiansssss

Mais Philippe Tesson n’a toujours pas dit son dernier mot ! Interrogé sur Laurent Solly, directeur-adjoint de la campagne de Sarkozy et numéro 2 de TF1, il répond sans rire :

Ça a toujours été. C’est dans la grande tradition républicaine française, si je puis dire. Evidemment que sur un plan d’exigences morales et éthiques c’est très choquant et que c’est encore là… Moi, je… sur mon apologie du relativisme. A la limite, on pourrait redouter une république qui serait parfaite et ça relèverait de l’utopie et ça serait peut-être assez dangereux.

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