Avec ce temps instable, ces orages de grêles annoncés pour aujourd’hui, et le Nord de la France placé en vigilance orange, force est de constater que, malgré des annonces pas toujours au top, la vie des Français est plus ou moins régie par la météo.

Mais à quoi diable ressemblaient les observations météorologique à la fin du XIXème siècle ?

Des relevés quotidiens, un réseau climatologique coordonné par le Bureau central météorologique (à savoir l’ancêtre de Météo-France, et fondé en 1878). Il est aujourd’hui possible de reconstituer la météo des XVIIIème et XIXème siècles.

Le Bureau central météorologique (le BCM) éditait chaque année pas moins de trois ou quatre volumes d’Annales.

Aujourd’hui, chaque chaîne propose son programme de météo avant ou après le journal. Les stations de radio ne font pas exception à la règle. Il est impossible d’éviter les prévisions météo, ainsi que les auditeurs qui font part du temps sur la portion de route qu’ils empruntent chaque matin pour aller travailler.

Il n’est pas rare d’entendre parler d’ouragans, de minis tornades, de rafales de vent causant d’importants dégâts, d’inondations répétées, de glissements de terrains. Evidemment, ces phénomènes ont toujours été, et ce n’est pas demain la veille que cela changera.

Effet de serre, réchauffement climatique semblent être des termes à la mode et, malgré l’engagement de certains, la situation ne s’améliore pourtant pas.

N’en déplaise à certains rabat-joie, la météorologie a fait d’importants progrès depuis le XIXème siècle. Mais force est de constater que la science exacte que l’on nous présente possède son lot d’irrégularités (autant dire qu’elle nage parfois en plein smog).

A noter que les Annales du BCM et les bulletins de commissions départementales sont consultables à la bibliothèque de Météo-France. Elles sont également en cours de numérisation et devraient être bientôt mises en ligne.