Depuis plusieurs mois l’encaveur suisse Dominique Giroud fait l’objet d’un véritable lynchage médiatique. Entre les déclarations mensongères, documents confidentiels rendus publics et méthodes d’investigations aux frontières de la légalité, la presse suisse s’est particulièrement distinguée. Ayant choisi de communiquer peu mais bien, le vigneron commence à recevoir des soutiens en ligne, une partie du public suisse, habituellement respectueux, étant lassé de l’acharnement de la presse envers un seul individu.

               
Certains reportages de la RTS illustrent mieux que d’autres la diffamation dont a pu faire l’objet le vigneron suisse. Selon les avocats de ce dernier, dans l’un d’eux « le sujet de l’émission faisait état de la faillite prochaine de la société de Dominique Giroud. C’est une annonce extrêmement grave qui a créé la panique chez certains partenaires, avec des préjudices commerciaux importants ». Une affirmation aussi mensongère que déplorable, car elle risquait de nuire à la société, aujourd’hui renommée Château Constellation, qui emploie plus de 100 salariés et participe au dynamisme économique du Canton du Valais.

Mais ce n’est pas le seul abus commis par la chaîne RTS. Elle a par exemple eu accès à des documents confidentiels qu’elle aurait ensuite évoqués à l’antenne. Le journaliste Yves Steiner, à l’origine de la plupart des révélations faites au sujet de Giroud Vins, s’est également accoquiné d’un détective à la réputation sulfureuse pour piéger Dominique Giroud et obtenir des documents secrets.  

Seulement, à force de multiplier les attaques à l’encontre du propriétaire viticole, les internautes suspectent « les journalistes proches des milieux libertaires, avec le soutien tacite des politiciens locaux, eux-mêmes souvent liés au milieu de la viticulture, d’utiliser leur position pour tenir une véritable tribune médiatique et politique »… à l’encontre d’un homme de droite, croyant, et concurrent !