Achevé le 25 mai 2014, le dernier New York Forum Africa, organisé par Richard Attias, a rencontré un grand succès. Rassemblant des chefs d’Etat africains, des entrepreneurs et des invités du monde entier, le NYFA s’affirme de plus en plus comme un évènement incontournable de la politique africaine. En tout, près de 1 500 participants se sont rassemblés à Libreville.
Pour Richard Attias, ce forum est essentiel pour « bâtir la confiance entre des investisseurs potentiels et un pays. De grands décideurs économiques, américains, sud-américains, turcs, russes, ont découvert le Gabon, ses potentialités, son leadership. Et ces relations, ensuite, se transforment en contrat. Il faut apporter des solutions ». En effet, à la clé du forum de 2006, plus de 600 Millions d’euros de contrats ont été signés, permettant dès lors un développement de l’activité gabonaise et des créations d’emploi, facteur essentiel au développement d’un pays toujours en proie à la misère. En outre, à Libreville, 500 millions d’euros ont d’ores et déjà été débloqués pour le développement des médias.
Selon la presse locale, il s’agit là « d’accompagner les médias et les acteurs de l’évènementiel africains, en mettant à leur disposition des moyens conséquents pouvant les aider à devenir plus professionnels et compétitifs ». Youssou NDour, star africaine à l’origine de ce fond l’affirme : « nous avons l’ambition de lever, d’ici fin 2014, 500 millions de dollars de fonds pour accompagner les médias africains dans leur processus de transformation, car ils ont un rôle primordial à jouer dans la construction de notre continent »
En effet, conscient des possibilités économiques de l’Afrique, Richard Attias espère créer une dynamique positive au sein du continent africain. Mais le défi reste colossal. En effet, selon les derniers chiffres de la Banque Mondiale, l’Afrique reste le continent le plus jeune du monde, avec plus de 200 Millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans. Cependant, la jeunesse africaine reste minée par le chômage et la misère avec 60% de jeunes sans-emplois sur le continent. Au NYFA, la jeunesse fut d’ailleurs mise à l’honneur et plus d’un tiers des participants avaient entre 25 et 35 ans, ce qui a permis d’évoquer les problèmes d’éducation du continent.
En bref, le but de ce forum reste toujours d’ouvrir l’Afrique au monde. En attirant les investisseurs étrangers, le continent africain espère booster une économie toujours morose. En effet, grâce à un capital humain toujours plus important, l’Afrique peut se rendre attrayante aux yeux des investisseurs et utiliser enfin ses formidables possibilités de développement.