J’ai longtemps hésité à prendre ma plume, ou plutôt caresser mon clavier pour écrire un article sur le sujet qui va suivre, car craignant que l’on ne me traite d’homophobe, le phénomène évoqué touchant en priorité la communauté gay et cette fois, aux portes de notre beau pays de France.

Puis je me suis dit, que le rôle d’un rédacteur était aussi de prévenir ses lecteurs et à travers eux leurs connaissances, pour que certaines pratiques cessent, ou que du moins, on évite qu’elles se généralisent.


Celle dont je vais parler aujourd’hui s’appelle "le slam" et est liée aux relations sexuelles.

En effet un produit connu sous le nom de "méphédrone" est reconnu comme un puissant stimulateur sexuel.

Mais il existe déjà le Viagra me direz-vous, médicament élaboré pour pallier en priorité aux problèmes d’érection, certes, mais dans le cas présent, il s’agit d’une drogue destinée à multiplier les rapports, ce qui vous en conviendrez est très différent.

On trouve la "méphédrone" très facilement sur internet, en comprimés mais également en poudre à diluer, pour procéder à des injections.

La formule chimique de cette drogue, utilise des feuilles de "Khat", très prisées en Afrique pour stimuler.

Le consommateur qui la prend, se sent investi d’une puissance hors du commun, son plaisir sexuel augmente et surtout lui permet d’avoir jusqu’à 50 rapports en 24 heures !

 

On parle de marathon sexuel !

 

Ce qui est inquiétant, c’est cette impression que l’on a de ne pas se droguer, bien que ce soit le cas, car dès la fin des effets de la "méphédrone", on ressent un manque et on a alors une seule envie : celle de recommencer !

On peut donc clairement parler d’addiction.

 

Je disais en début d’article, que la pratique du "slam" était apparue en France récemment et pour plus de précision, il semblerait que ce soit majoritairement dans le Languedoc-Roussillon, où des trentenaires et quadragénaires présentant de graves problèmes de santé, se seraient rendus au CHU de Montpellier.

Hélène Donnadieu-Rigole, addictologue dans cet hôpital affirme que ces hommes sont tous issus du milieu gay de la région.

Ces derniers, auraient avoué s’être procuré la "méphédrone", dans les backroom de boîtes de nuit branchées de Montpellier, où on la vend sous le nom de "4 mecs" ou encore "miaou miaou". De plus, il y aurait un véritable réseau de rencontres, via des sites dédiés ou des applications Smartphone.

 

Les "slameurs" mettent leur vie en danger, car le nombre anormal des rapports, les pousse à ne pas se protéger et le risque d’infections lié aux injections est décuplé.

De plus, cette drogue coupe l’appétit et provoque de sévères insomnies, ce qui affaiblit considérablement le consommateur.

 

Interrogée sur le sujet Hélène Donnadieu-Rigole aurait déclaré :

"C’est une substance qui colle à notre époque. On veut tout, tout de suite, très vite, très fort".

Et elle aurait ajouté plus tard, qu’elle était très inquiète pour l’avenir des soins à apporter aux "slameurs", car ceux-ci pensent ne plus pouvoir avoir à l’avenir de sensations de plaisir, lors de leurs rapports sexuels. En outre comme pour certaines autres drogues, il n’existe à l’heure actuelle pas de produit de substitution.

Quant au professeur Jacques Reynes, chef du service d’infectiologie du CHU de Montpellier, il ferait un lien direct avec l’augmentation dans la communauté homosexuelle de la région, des infections VIH en 2012, qui avaient pourtant jusque-là régressé.

 

Enfin les "slameurs" répertoriés par les autorités médicales de la région, conjointement avec les services de police, seraient de plus en plus nombreux et ce à cause de la forte communauté gay concentrée à Montpellier, ainsi que du côté festif bien connu de la région.