{mosimage}Un enfant de huit ans, portant des dread locks avait été exclu de son établissement scolaire au Zimbabwe en 2006, réintégré pendant le débat, jusqu'à ce que la cour suprême décide de sa réintégration définitive. ce sont ses "longues tresses" qui posaient problème à l'administration. Le règlement intérieur de l'établissement stipule en effet que "les élèves doivent avoir une coupe de cheveux correct en toute circonstance", mais la cour suprême a jugé que l'école ne pouvait interdire au jeune garçon d'aller en classe, et pas plus d'interférer dans son éducation, selon les réponses de son avocat à l'AFP.

Le directeur mettait l'enfant en isolement et lui ordonnait de s'asseoir par terre pour le punir, l'accusant de défier le règlement intérieur. Cette décision de justice pourrait permettre aux autres écoliers de laisser leurs jeunes enfants se rendre à l'école avec cette coupe de cheveux, à condition bien sûr, que les parents soient d'accord. Ce n'est pas le premier cas au Zimbabwe, dans lequel les nattes rasta sont mises en cause: si un avocat a été autorisé à plaider avec ses locks, et un journaliste se faire photographier avec cette coiffure sur son passeport, trois membre de l'équipe de cricket nationale ont dû se faire couper les cheveux pour participer à la coupe du monde.  


  

 Les rastas portent originellement les cheveux longs en référence à l'ancien testament, au voeu de nazarite plus particulièrement, et notamment à l'histoire de Samson  . Le nom de ras tafari viendrait du prénom d'Hailé Sélassié, empereur d'Ethiopie de 1930 à 1974, dont l'ascendance remonterait aux rois biblique Samson et David, prénom qui signifie, selon wikipedia : "Ras Tafari de ras, tête (mais ici « leader, seigneur »), et Tafari, « Celui qui sera Craint »."   Traversé par les traditions biblique, le "mouvement" rasta est imprégné de ses références, à Babylone, par exemple, signifiant l'argent et le pouvoir dans la société moderne, et retraduit les personnages bibliques comme étant de couleur noire, à l'image de l'empereur éthiopien, mais si le "mouvement" revendique originellement des traditions diverses, il est aussi art de vivre pour certains, voire philosophie de vie.