Les "lundi de l'investigation", l'émission phare de Canal Plus, dont Paul Moreira contribue au succès. Homme de terrain, le reporter sort un livre, dépeignant un épisode de la carrière d'Al Gore, passé pratiquement inaperçu. "Les Nouvelles Censures", livre choc, donne une tout autre vision du Nobel de la Paix. Il faut se rendre à l'évidence, le super-héros de l'écologie présente un tout autre visage… "Al Gore, marionnette de l'industrie pharmaceutique"
En parcourant le blog de Paul Moreira, la consternation est à son comble. Un épisode de la carrière politique d'Al Gore que j'ignorai et qu'apparemment peu de personnes connaissaient. En pleine épidémie de SIDA, Al Gore dans le rôle d'agent de l'industrie pharmaceutique. Tout est mis en œuvre pour que les pays du tiers monde ne puissent pas accéder aux médicaments génériques à meilleur marché. Le billet vert exhale des relents nauséabonds… Lors d'un meeting, le 17 juin 1999, Al gore annonce sa candidature face à Georges Bush. La foule est aux anges et semble lui être complètement acquise…. Soudainement une voix s'élève de la foule : "22 millions de personnes vont mourir du SIDA en Afrique. Pourquoi voulez-vous leurs morts ? Vous êtes la marionnette de l'industrie pharmaceutique". Bien évidemment, les militants d'Act-Up sont ceinturés par le service d'ordre et évacués du meeting. Al Gore ne se démontant pas, tire de cet événement, d'un aplomb hypocrite, une valse d'applaudissements. "Le premier amendement de notre pays ezst respecté. Qui donne droit à toute personne d'exprimer ses opinions, la démocratie le permet". Les médias ont complètement ignoré l'incident, apparemment la surdité devait être la compagne des reporters présents. Comme le dit très justement, Paul Moreira : "Comment le vice-président de la première puissance mondiale, accusé de provoquer la mort de millions de personnes, a pu tirer profit de cet incident et que cela est passé pratiquement inaperçu". Le visage d'Al Gore prend une autre dimension. Le monde politico-financier s'étale une nouvelle fois, dans toute sa splendeur. Je vous invite a rendre visite au blog de Paul Moreira, qui dépeint beaucoup plus longuement l'information, avec preuves à l'appui. L'argent, la puissance…toujours la même constante. Monsieur Al Gore a alarmé l'opinion mondiale, maintenant on peut se demander si tout cela n'est pas fait pour le profit. Triste réalité…
Et le lien vers le blog de Paul Moreira ? Faut toujours mâcher la tâche au lecteur 😉
olivier
un oubli de ma part, il suffit de taper paul moreira !!
Avec Kissinger, il sera en bonne compagnie
Le sens de l’humour de l’académie NOBEL me surprendra toujours…
Ce sens de l’humour avait déjà atteint un sommet avec le prix de Kissinger, en effet, à la fin de l’administration Johnson, les EU avaient commencé des négociations avec les Nord-Vietnamiens, Johnson pensant (probablement avec raison) qu’il n’avait aucune chance d’être réélu si il ne mettait pas fin à la guerre du Vietnam. C’est Kissinger qui a torpillé l’affaire (en expliquant à Thieu qu’il allait être le didon de la farce…), l’affaire capotée, Nixon a été élu et a nommé Kissinger au département d’état (affaires étrangères) pour services rendus, mais aussi en fonction des compétences qu’il avait ainsi montrées…Ce n’est que plusieurs années plus tard (plusieurs centaines de milliers de morts en plus, après avoir utilisé massivement la technique du « tapis de bombe » et après avoir déstabilisé le Cambodge), les EU ont compris, avec l’offensive du TET qu’ils avaient perdu la guerre, Kissinger a alors négocié la paix avec Le Duc Tho, les 2 ont obtenu le prix nobel de la paix (Le Duc Tho l’a refusé…). Soyons justes avec l’académie Nobel, ce n’est qu’après que notre fringuant prix Nobel a supervisé le projet Condor, ordonné l’assassinat du général Schneider (général Chilien légaliste) et encouragé Suharto à envahir le timor oriental (200 000 morts)
Quant à Gore (qui porte bien son nom semble t il), il faut vraiment être naif, quand on connait le système politique US, pour croire qu’un candidat à la vice présidence peut ne pas être l’otage du grand capital…
Mes sincères félicitations au nouveau lauréat du prix nobel de la paix
Kissinger passe la main dans le dos des russes, pour l’iran
NEW YORK, 19 octobre – RIA Novosti. La Russie et les Etats-Unis resteront des partenaires stratégiques dans d’importants domaines tels que la non-prolifération des armes nucléaires et la lutte antiterroriste, a estimé jeudi à New York l’ex-secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger. « Il ne faut pas avoir peur de nos contradictions. Si vous regardez au-delà de la rhétorique habituelle de la presse qui court après les sujets à sensation, vous verrez qu’il s’agit du début d’un dialogue constructif », a-t-il affirmé lors d’une conférence d’investisseurs, commentant les relations entre Moscou et Washington. En dépit de « certaines tensions », la Russie et les Etats-Unis sont sur le point d’ouvrir une nouvelle page de leur coopération, a-t-il souligné. « Dans sa politique étrangère, la Russie joue aux échecs, et non aux cartes. Elle a une vision stratégique des problèmes que nous avons tendance à considérer comme une succession d’épisodes », a estimé M. Kissinger.
Agé de 84 ans, l’ex-secrétaire d’Etat américain a reconnu que les deux puissances avaient chacune des complexes et qu’en les ignorant, elles ne pouvaient se comprendre. Les Etats-Unis se sont sentis capables, dans les années 1970-1980, de « décider seuls du sort de l’humanité ». Pour la Russie, il s’agit d’un sentiment de défaite historique lié à la disparition de l’URSS, a relevé M. Kissinger. « Les Etats-Unis ont commis trop d’erreurs dans des domaines qui touchent profondément la Russie », a souligné M. Kissinger, en référence au Kosovo, à l’Ukraine et au déploiement du bouclier antimissile américain en République tchèque et en Pologne. Dans ce contexte, il a salué « l’initiative très constructive » du Kremlin qui avait proposé d’examiner avec Washington la possibilité d’une coopération en matière de défense antimissile. De leur côté, les Etats-Unis sont « irrités » par la prise de position russe sur le dossier nucléaire iranien, mais la Russie, comme Washington, souhaite éviter l’élargissement du club des puissances nucléaires, a-t-il estimé. « Géopolitiquement, la Russie a fait un bond de 300 ans en arrière dans son histoire, en revenant à ses frontières occidentales du temps de Pierre le Grand », a-t-il souligné, expliquant ainsi l’agitation de Moscou face aux processus qui se déroulent à ses frontières. C’est pourquoi, à son avis, l’OTAN ne devrait pas admettre l’Ukraine dans ses rangs, sans pour autant la considérer comme un satellite russe. Le diplomate a par ailleurs appelé à ne pas dramatiser les réactions du Kremlin que les médias occidentaux considèrent comme un défi belliqueux lancé par Moscou. « La Russie mène sa politique à la russe, pas toujours en douceur. Mais elle devrait pour sa part comprendre que les Etats-Unis ne peuvent pas non plus se libérer de leurs aspirations messianiques. Cela fait partie de notre système », a-t-il constaté.Et d’avouer que, depuis deux ans, il était devenu beaucoup plus optimiste quant aux perspectives de coopération entre les deux pays.