Quelques temps avant l’entrée en vigueur de la loi Hamon, qui va permettre aux automobilistes de changer plus facilement d’assurance, une bataille tarifaire semble se mettre en place entres les grands groupes d’assurance, qui commence à afficher des tarifs revus à la baisse pour 2014. C’est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français en cette période économique difficile.

L’intérêt majeur de cette loi est qu’il sera désormais possible de changer d’assurance automobile pour trouver de meilleures garanties au meilleur prix, sans avoir à attendre la date anniversaire du contrat comme cela se fait actuellement. Le principe de tacite reconduction avec dénonciation par lettre recommandée deux mois avant l’échéance, va bientôt disparaître et ce n’est pas un mal, car ce carcan obligeait le plus souvent la plupart des automobilistes à garder la même assurance pendant plusieurs années.

Cette nouvelle loi va avoir pour effet de doper la concurrence et en conséquence probablement dans un premier temps, de procurer une baisse des prix pour les automobilistes. La MAAF a  déjà affirmé que pour 2014, ses tarifs seront gelés et que certains contrats bénéficieront d’une baisse de prix supplémentaire. La MAIF, joue sur « le meilleur rapport qualité-prix » et annonce aussi un gel de ses tarifs pour l’année prochaine. Même si les compagnies d’assurance affirment que ces décisions n’ont rien à voir avec la mise en œuvre prochaine de la Loi Hamon, cela paraît quelque peu étonnant dans un contexte où tout augmente !

Vous avez pu vous rendre compte que depuis plusieurs années, les tarifs des assurances augmentent régulièrement et que la plupart du temps on vous explique que ces hausses sont dues à l’augmentation des indemnisations versées par les compagnies d’assurances en matière de dommages corporels et matériels résultant des accidents de la route.  

Mais attention, il faudra être vigilant à l’avenir et ne pas hésiter à faire jouer les comparateurs de prix pour trouver les tarifs les plus intéressants à prestations égales et surtout vérifier que les assureurs ne profitent pas de cette occasion, pour augmenter les montants des franchises, qui sont parfois  abusifs et sont souvent du simple au double d’une compagnie à une autre.