Après la surprenante annonce, par Jean-François Copé, de la présumée volonté de l’UMP (enfin, de diverses parties et personnalités de sa direction) de se livrer à un examen du quinquennat de Nicolas Sarkozy (enfin, portant surtout sur ses résolues « avancées » à prolonger et approfondir), je m’attendais à davantage de réactions de la part des commentateurs les plus « avisés » au nombre duquel je feins – mal – d’appartenir.
Surtout, à de plus promptes. Tout vient à qui sait attendre. Voyons un peu, côté marqué à gauche, ce qui se dit sur Le Plus, parmi d’autres, d’autres bords.
Petit aparté préliminaire à l’intention du visitorat régulier de ce site. Je ne sais pas du tout si, du fait que les contributions soient devenues pour toutes et tous (« éditorialistes » inclus·e·s) totalement bénévoles incite davantage à « se lâcher ». Toujours est-il qu’exposant les déclarations de Copé aux titres du groupe Hersant-Sud (Nice et Corse Matin) sur Come4News, je me risquais à supputer que le fameux inventaire du quinquennat précédent n’aurait jamais lieu. Ou qu’il se bornerait à bourrer la chaudière du Hollande bashing.
Toujours est-il que, même si cette impression est fort prématurée, l’inventaire n’a pas été sur le champ entamé, même par celles et ceux qui l’avaient réclamé.
Mon opinion est confortée par les supputations convergentes d’Olivier Picard sur Le Plus. Pour lui, l’inventaire sera un trompe-l’œil, un édifice à la Potemkine, qui laisse le devenir de l’UMP à la merci de qui l’a « mise en perdition », Nicolas Sarkozy. Du fait que plus de 85 % des sympathisants de cette droite multiforme ne voient que lui dans le costume du « candidat naturel » en 2017.
On peut le concevoir ainsi. D’autant que, même si les multiples affaires le rattrapaient, ces sympathisants donnent une prime au plus malin, même s’il se fait prendre. Tous les coups sont bons du moment qu’il est fait barrage aux « socialo-communistes » et qu’importe les moyens employés par l’homme (ou la femme) fort·e que ces nostalgiques, non plus d’un De Gaulle, mais d’une Thatcher (voire d’un Franco, d’un Salazar, d’un Chavez de droite, d’une Merkel survitaminée, d’un Erdogan chrétien), souhaitent.
À meilleur titre, Olivier Picard conclut : « la berlusconisation de la droite française est en marche ». En ordre de marche, c’est tout autre chose… Cette partie de l’opposition devient « asservie à l’humeur d’un chef qui souffle le chaud et le froid ».
C’est fort concevable, est-ce si prévisible ? Thierry de Cabarrus, sur ce même Plus, est beaucoup plus circonspect, et je tendrais à lui donner raison, abondant sur le fait que la droite UMP saura gré à Copé de se révéler un bon Potemkine, mais du genre capable de reléguer « l’impératrice » en son palais. Argument contraire : les sondages placent Copé derrière un peu tout le monde, dont Fillon.
Oui, mais l’opinion est fort versatile. Copé peut continuer à faire figure de premier ministrable ou de candidat par défaut. Cet inventaire revient aussi « à mettre François Fillon dans le même sac que l’ancien président ». Voire, par un singulier retournement, à réécrire l’histoire et faire de Fillon le boulet d’un président volontariste, freiné dans ses volontés réformatrices.
Après tout, l’opinion a bien gobé que François Hollande allait vraiment juguler la finance, conforter déposants et épargnants. Tout est donc possible.
Conclusion de Thierry de Cabarrus : et si le piège tendu par Fillon contre Copé « se refermait aussi sur lui » ?
Thierry de Cabarrus ne mentionne pas la pique de Catherine Vautrin, trésorière de l’UMP : « le bilan, c’est aussi bien celui de Sarkozy que de Fillon et tous les anciens ministres ». Oubli ou inattention, peut-être. Après tout, Vautrin a peut-être lu Cabarrus avant de se prononcer ainsi (ou ce peut-être l’inverse, peu importe).
Je reste sur ma position : il n’y aura pas d’inventaire, mais un Hollande bashing accentué d’une part, et des échanges à fleurets mouchetés entre Xavier Bertrand, Fillon, Copé et tant d’autres prétendantes ou impétrants à diverses successions (dont celle de Copé). Sympathisantes et militants observeront, et si Sarkozy renonce à reprendre la main, s’il le peut, n’importe qui incarnant une possibilité crédible de renvoyer Hollande en Corrèze conviendra.
Ce que la base de l’UMP (et la droite ultralibérale en particulier) désire ardemment, c’est du Hollande bashing à doses massives. Quitte à déformer la réalité. Pas plus qu’à Bruno Bertez, habitué des colonnes d’Atlantico, il ne m’avait échappé (grâce aux « noticias » de Google.es) que les architectes, maîtres d’ouvrages, techniciens espagnols engrangeaient de multiples contrats à l’export. Appréciation de Bruno Bertez, Hollande fait du Merkel et « transfère l’emploi français à la périphérie ». Sauf que la comparaison avec Merkel est absente et que le tout se présente sous la forme d’une « politique de solidarité européenne » (sous-entendu : sauce socialo-communiste).
Il n’est pas dit que Sarkozy ait manqué le coche ou péché par pusillanimité timorée. En fait, il aurait dû davantage endetter la France (car, selon une partie de l’UMP, et même Devedjian, c’est cela qui a évité à la France le sort de la Grèce ou de la péninsule ibérique), et pousser tous les feux d’une future crise immobilière de grande ampleur. Ensuite, la plupart des acteurs se seraient retrouvés au tapis, mais, forts d’une formidable expérience de projets colossaux (et désormais voués à la démolition ou décrépitude), ils auraient bradé savoir et expertise à l’export.
Voilà une idée à pousser pour le fameux inventaire. Le tout est de la présenter habilement, de l’habiller comme le fait Bruno Bertez. Son « Quand la politique de solidarité (…) » ruine la France au profit de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie, de la Grèce, couvre quatre pages. D’argumentations plus ou moins hors-sujet, étayées par force graphiques et tableaux, vastes considérations diverses. Avec cette incidente : « laissons de côté la question de savoir si la fausse droite et Sarkozy aurait fait mieux ». À la vraie droite, celle de Copé ou de tout·e autre convenable, de ne plus tomber dans le piège où « nous » enfonce Hollande. Quant à l’exposé des faits, soit l’indéniable gonflement du carnet de commandes du BTP espagnol à l’export, cela ne tient qu’en sept lignes dont deux, généralisatrices en diable : « L’Espagne, concurrente directe de la France (…) fait un tabac sur les marchés extérieurs. Rien que dans la construction… ». &c.
La construction, c’est assurément le fer de lance de la finance, de l’ingénierie, du tourisme, de l’agro-alimentaire espagnols dans le monde. On fait un musée du Prado aux Émirats, et hop, on place des « Rafales » ibères larguant des tonnes de chorizos sur le Moyen-Orient, l’Amérique du Nord, les BRICS. Et ce pauvre Hollande qui n’a rien vu venir et persiste !
Nous ne devons pas avoir la même lecture de la presse espagnole et internationale. Bizarre de la part d’un ancien de l’Agefi (agence concurrente et plus solide de la défunte Agence centrale de presse, époque René Tendron).
Il existe plusieurs manières de dresser un inventaire. À l’aune des événements à venir, tout est envisageable. Tenez, al-Sissi réussit à stabiliser l’Égypte. Il aura pris exemple sur Sarkozy en Libye. Il ne réussit pas. Non seulement ne se sera-t-il pas suffisamment inspiré de Sarkozy, mais ce mollasson d’Hollande, ce boerenkass insipide et crémeux, aura empiré les choses, ne sachant comment forcer Obama à l’action.
Copé, après une période de latence, peut se transformer en plus fort aboyeur. Mais si les jappements et les abois de diverses meutes couvrent ses aigus et modulations, il finira aux abois, celui du daim bientôt agonisant, de la chevrette du sieur Bertrand ou de dame NKM ou de toute autre.
Dans le cas de l’Espagne (du Portugal, de l’Italie…), Copé en viendra-t-il à prôner de mettre à genoux le Parti populaire, équivalent de l’UMP française ? Une France forte jugulant la concurrence étrangère ? Étendant l’emprise du mont Saint-Michel sur la mer pour en faire une zone franche, y implanter des traders, des casinos, des centres de gestion de jeux en ligne, le transformer en Gibraltar « à la framçaise » ? Tout est possible. Il suffit d’oser un discours d’Agen en beaucoup plus musclé. Rappelez-vous, à Agen, Sarkozy assassinait littéralement Chirac et Raffarin.
C’est passé, quasiment comme une lettre à la poste, mais non révolu : on s’en souvient. Xavier Bertrand ose aussi reprendre en privé l’estimation de Sarkozy : « l’UMP est un parti vérolé ». Encore davantage que le RPR de Chirac ? L’ex-ministre de la Santé de Villepin, puis du Travail sous Fillon, avait été étouffé aux affaires tout comme en ses fonctions de secrétaire général de l’UMP (de 2008 à 2010). Il avait tout tenté, en vain… À présent, il a les coudées franches. Ben voyons…
Au centre-gauche, soit chez Marianne, Maurice Szafran revient sur l’influence de Buisson, le bling-bling et la fréquentation de « notre ami le roi » (du Maroc), la critique du laxisme des magistrats. Manière de laisser entendre que l’inventaire sera biaisé, illusoire, ou ne se concrétisera pas. Merci, « Mômo » d’abonder en mon sens mais l’eau de mon moulin peut tout autant tourner au jus de boudin.
Côté Causeur, on s’en est remis à Philippe Bilger, transfuge de Marianne. Pour lui, Copé va se faire étouffer par Peltier, Hortefeux, Morano, Karoutchi, et bien sûr Sarkozy qui a donné le feu vert à un ersatz parodique d’inventaire. « Le sérieux et l’objectif des débats ne seront pour Sarkozy et ses séides qu’une fermeture dissimulée derrière une concession », estime Bilger. Merci « Fifi ». C’est effectivement ce que je pressentais dès l’annonce de Copé. Sauf que Bilger est plus habile en n’excluant pas que les Bertrand, Wauquiez, Devedjian (voire Pécresse qui, je le signalais, sort un bouquin bientôt), &c., parviennent à se faire entendre. Effectivement, je ne peux pas non plus l’exclure. Avec ce bémol : ils sont trop dispersés pour faire concert, meute (sous l’égide de quel piqueur, au double, triple ou quadruple sens du terme : vider les entrailles du sarkozysme, agrafer l’ouvrage, &c.). Piqueurs, ils le sont, mais tels des insectes pour le moment.
Hervé Gattegno, sur RMC, rejoint à la fois Olivier Picard et Cabarrus, en soulignant que Wauquiez n’est pas crédible et carrément « couard ». Le Figaro met en avant l’insignifiant Luc Chatel. Pour d’autres, c’est le tout aussi évanescent Frédéric Lefebvre. Copé leur a offert une occasion de ne rien dire mais d’être reproduits, cités. Tout comme La Nouvelle République qui se souvient de son régional de l’étape, Raffarin.
L’anonyme, mais avisé blogueur d’Aucun sens politique résume : « je suis leur chef donc je les suis ». C’est un peu exclure que Sarkozy ait pu inspirer à Copé un « feignons de les organiser ». De la manière préconisée par « nos » amis, se montrant critiques, mais mezzo voce, pour en fait mieux encadrer. Ainsi de Morano qui appuie la méthodologie Copé.
Placide, auteur des Très riches heures du quinquennat de Nicolas Sarkozy (un album de BD) campe Copé ensevelissant un « nul » (Sarko) secondé par « un gros naze ». Doutant qu’il m’autorise à reproduire à temps son crobard, en voici le lien.
Atlantico ne fait pas que dans l’éditorial orienté. Sa crédibilité repose sur des entretiens, notamment avec des politologues adoptant un langage de sous-préfet. Ainsi de Christophe de Voogd qui ménage la chèvre, le choux, le maraîcher et le pâtre, mais rappelle l’essentiel nonobstant. Une droite partagée entre aile conservatrice et aile libérale reste en mal de « logiciel ». Le débat est nécessaire, mais inopportun pour l’instant. Ou alors, il conviendrait de noyer le poisson en dressant un bilan sur dix ans. Histoire de remémorer que Villepin ou Raffarin n’ont pas fait que des bêtises ? C’est encore une fois enterrer le discours d’Agen, celui du pré-candidat, en 2006…
En fait, question propositions d’avenir rassembleuses, hormis abolir un mariage pour tous qui deviendra banal, ou prôner encore moins d’impôts directs, beaucoup plus de TVA, aucune charge sur les entreprises et une flexibilité maximale du travail, et la reprise de la construction des prisons privées (en partenariat public-privé) de Chalandon, la droite n’a aucun programme. La gauche non plus ? Oui, mais cela n’avait pas trop mal réussi à Chirac. Tandis que Jospin, qui avait évoqué un inventaire sans s’y livrer, s’est planté.
Jérôme Levrilleux, proche de Copé, donne le ton : succès passés éclatants, échecs mineurs, et dévastation socialiste étrillant en loques notre si « beau pays ». Du Pécresse en à peine moins outrancier. La mutinerie de la maison d’arrêt UMP n’aura pas plus lieu que la guerre de Troie de Giraudoux ?
On va nous jouer l’UMP ouverte pour cause d’inventaire. Ouverte à qui ? L’UDI ? Les Indépendants et paysans ? Chasse, pêche & traditions ? Bison futé ?
Selon Éric Dupin, fin observateur de la vie politique, sur Slate, « les électeurs décodent de mieux en mieux les manipulations d’une communication politique au demeurant peu imaginative ». C’est celle de l’Élysée et de Matignon qu’il évoque. Il aurait pu élargir, y compris au FN, qui, en campagne, aura sans doute recours aux mêmes recettes. Dans sa Victoire empoisonnée (au Seuil), il pressentait chez l’électorat de droite, un sentiment de décomposition. Lequel fait écho à la résignation de la gauche. En fait, sa généralisation d’une « époque où les leaders d’opinion ont largement perdu leur prestige et leur pouvoir » s’applique à toutes les composantes.
Le même commente l’essai de Christian Salmon, La Cérémonie cannibale (Fayard), qui décrit « l’homo politicus (…) comme (…) un spectre éclairé par les flammes de sa propre dévoration ». Forte parole, belle phrase, quelque peu creuse comme celle de tous les commentateurs politiques (et autres, et cela ne m’épargne guère), mais bien explicitée par Dupin.
« L’heure de gloire des hommes politiques aux “identités floues”, capables de compenser l’indigence de leurs programmes par une abondance de récits, est sans doute passée. ». L’inventaire à la Copé n’est qu’un récit. Il faudra l’amplifier par des anecdotes sur les hésitations, espoirs, initiatives du président de l’UMP. Le débat lui fera-t-il gagner ou perdre du poids (au physique comme au politique) ?
Ce qui s’applique à Hollande s’applique à Copé : président « normal » de l’UMP, ou « réactif » ? Face à « un public de plus en plus distrait ».
Public amaigri, gavé aussi par mes considérations et celles d’autres, admettons-le. Un Duhamel, viré de la tranche matinale et recasé en soirée, en témoigne. Il a feint d’être écœuré, alors qu’il n’est que las, et conscient sans doute qu’il cause dans le vide plus que dans le micro.
Allez, vite, passons à autre chose d’éminemment plus intéressant que cette mascarade insignifiante, que ce coup de com’ maquillé en ouverture de débat. De l’écrire « pour Google » à ne plus écrire « que pour Google », en matière de commentaire politique, il subsiste un seuil. Qui se rapproche fort, et s’étrécit, semble-t-il. L’opposition entre politique fiction (insondable horizon 2025) et politique friction (interne à l’UMP), c’était bon pour tirer à la ligne avant les retours de vacances…
Qu’ajoutez de plus ? D’accord à 100%, hélas qui va bénéficier de la déliquescence de l’UMP ?
Oh, vous savez, Vieilleforge, tous les accords en coulisses sont possibles.
Tout dépendra des accords ou désaccords lors des municipales.
Fantastique réaction d’Yves Thréard dans le [i]Fig'[/i].
La droite « [i]fait du Jospin[/i] ».
« [i]Pourquoi l’UMP n’a-t-elle pas exercé ce droit d’inventaire juste après la défaite de Sarkozy ?[/i] », ose-t-il.
Réponse d’autres : parce que cela mouillait trop d’anciens ministres.
Mais surtout, il était où, Thréard, juste après la défaite ?
Chez [i]Politis [/i]ou au [i]Figaro[/i] ?
Retrouvez-moi un seul édito du [i]Fig'[/i] de mai 2012 préconisant cet inventaire.
Et quelle aurait été la méthode préconisée ?
C’est la pagaille, estime-t-il à présent.
Et Sarkozy a sauvé les finances de l’UMP (tu parles, avec un don plafonné alors qu’il pouvait combler largement davantage, puisque caution solidaire du prêt). C’est donc le seul recours.
Pour David Assouline (PS), le bilan « [i]tient en trois chiffres : 600 milliards de dette supplémentaire, un million de chômeurs supplémentaires et 70 milliards de déficit du commerce extérieur.[/i] ».
Traduction : une dette qui a sauvé la France, un déficit extérieur qui l’a réarmée grâce à des importations cruciales pour la relance, et un malheureux et dérisoire petit million de personnes en voie de reconversion indispensable afin d’anticiper et de relever les défis pointés par Nicolas Sarkozy et relevés par Morano. On peut tout faire dire aux chiffres.
Bon : trois ans de prison ferme pour Gérard Dalongeville, ex-maire PS d’Hénin-Beaumont. C’est des têtes qui s’allongent à l’UMP : impossible de crier à l’acharnement quand cela tombera sur l’un ou l’autre d’entre les siens.
Nathalie Rheims, qui a dû lire Dupin, prolonge sur [i]Le Point[/i].
« [i]on fuit, dans le futur ou dans le passé, pour essayer de donner le change à une opinion qui n’y croit plus et qui, progressivement, se prépare à se laisser séduire par des aventures qui, certes, peuvent faire peur, mais donnent l’impression aux Français qu’au moins on essaye de faire quelque chose.[/i] ». 2025 ou 2007-2012.
Vieux truc d’éditorialiste n’ayant rien à dire et renvoyant les uns et les autres au vestiaire et opposant politique fiction et politique friction.
Juste un truc. Le débat sur le bilan ou l’horizon 2025 a laissé froids (sans jeu de mots déplacés) un couple et leurs deux enfants adolescents à Bordeaux. Les adultes se seraient pendus, les adolescents auraient été drogués. Dans un logement « intermédiaire » (en résidence hôtelière) qu’ils redoutaient peut-être ne plus pouvoir payer.
Désespoir dû à la défaite de Nicolas Sarkozy ou incrédulité face aux devoirs de vacances des ministres ayant planché sur 2025 ? Cela n’a certes rien à voir, mais est-ce si sûr ?