La Truyère est une petite rivière qui coule dans le Cantal, la Lozère et l’Aveyron et est un affluent du Lot. 

Elle mesure environ 170 km de long et est surtout connue pour ses gorges et le Viaduc qui la surplombe : Garabit. 

 

En voyant l’architecture de cet ouvrage et sans regarder la plaque qui se trouve sur les piliers de béton, on se doute du nom de son architecte : Gustave Eiffel. 

 

Cet ouvrage achevé en 1884 relie les deux rives de la rivière pour relier Saint Flour à Mende. Il est exclusivement réservé au chemin de fer.

Si cet ouvrage est largement vu et photographié, ce n’est pas la plus belle chose que l’on peut retenir de la Truyère et …. heureusement !

 

 

(Les piles de béton et de granit sont percées en arc ; on découvre ainsi la rive opposée).

 La Truyère prend sa source dans le massif de la Margueride à plus de 1400 mètres d’altitude et serpente entre les sommets. C’est là qu’elle a creusé son lit au fil des ans. L’homme s’en est accaparé pour y mettre des barrages hydro-électriques (Grandval, Sarrans) et des retenues d’eau ont donc été faites en amont. 

Les pêcheurs aiment particulièrement cet endroit car la rivière est réputée pour être poissonneuse. On peut y pêcher la truite à la mouche, au vers ou au leurre mais pas seulement. Elle est riche en carnassiers (brochet, sandre, perche).  De très belles prises ont d’ailleurs été répertoriées dans chaque retenue ou même dans la rivière elle-même. 

De plus, les sentiers de randonnée sont nombreux près des rives, on peut très bien longer les presque 20 km qui séparent le viaduc de Garabit au dernier barrage.

La dénivellation est importante par endroit et les pentes sont soit bordées d’arbres, de sapins ou bien mises à nues. On distingue alors la roche abrupte. 

Les milans ou autres rapaces planent au dessus de cet endroit superbe. On peut même voir sur les bords, des hérons attendant le petit poisson. 

 

Les rives sont également riches en végétation de toute sorte ; à la saison on y ramasse des fraises de bois, des framboises sauvages et des mûres. Ici, pas de pollution!

Les insectes et les papillons de toutes sortes, toutes tailles et toutes les couleurs butinent les fleurs sauvages.  On a presque peur de les déranger. La nature est Reine ; c’est elle qui décide dans cet endroit qui parait hors du temps.

Les ilots de sable sont autant de gravières pour  la reproduction du poisson, mais ils sont aussi (comme je l’ai dit dans mon article précédent) un piège parfois mortel pour ceux qui veulent s’y aventurer.

Les pancartes d’interdiction provenant de EDF sont assez visibles pour ne pas en tenir compte. 

Et pourtant, chaque année, les pompiers ou même la gendarmerie est mise à contribution pour aller chercher ou rattraper un imprudent qui ne sait pas lire. 

Même si ces petites plages au milieu de la rivière semblent bien accueillantes, mieux vaut les éviter. 

 

 

A suivre….