Loin des discours à Dakar, des discours de campagne, le réseau et le trafic d'influence est toujours d'actualité. Récit d'un monde qu'aucun grand média français ose aborder.
Nicolas sarkozy a ravivé la cellule africaine de l'Elysée. Il aurait pu la dissoudre mais loin de la rupture, il préfère la continuité. Il préfère soutenir les dictatures et les entreprises qui pillent les entreprises comme Total (ex Elf), Areva pour le pillage des richesses minières (achat des produits miniers à des prix 3 à 5 fois inférieurs aux prix officiels) .
Le Réseau France-Afrique
Le réseau France-Afrique est née sous De Gaulle par son sulfureux conseilleur politique Jacques Foccart. Il créa les réseaux françafricains sous fort proche des président-démocrates tel le Gabonais Omar Bongo, le Congolais Denis Sassou Nguesso, l’Ivoirien Laurent Gbagbo ou feu Mobutu.
Robert Bourgi est un homme de l'ombre.
Formé à la politique africaine par Jacques Foccart, grand architecte de la Françafrique, ancien conseiller de feu Mobutu, Bourgi est toujours proche du président Omar Bongo (Président du Gabon), le sirupeux avocat compte bien jouer cette carte auprès du prétendant à l’Elysée, qui n’a d’yeux que pour le vieil Omar.
A son ralliement à Sarkozy, le conseiller diplomatique de Sarko, David Martinon soulignait sa méfiance à Bourgi en faisant savoir. « Je suis diplomate, il est avocat, on ne fait pas le même métier ». Il est des accueils plus chaleureux. C’est sans doute Bourgi qui a mis Sassou dans un avion pour Paris et invité Mandela à un séjour spécial avec Nicolas Sarkozy.
Le 27 septembre dernier, l’avocat parisien s’est vu remettre l’insigne de chevalier de la Légion d’Honneur par le bon président Sarkozy lui-même.
La France-Afrique version Sarko
Même adresse, mêmes secrétaires, mais nouveaux titulaires. Bruno Joubert est le successeur officiel de Foccart. Ce dernier a pour principal collaborateur le « Centrafricain » Rémi Maréchaux.